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mercredi 9 août 2017

Attentat terroriste : des militaires ciblés par un automobiliste à Levallois-Perret

Le terroriste a fait six blessés parmi des militaires de l'opération Sentinelle

Un automobiliste a lancé son véhicule BMW sur les militaires avec la volonté de tuer
Résultat de recherche d'images pour "operation Sentinelle"L'attentat a été perpétré mercredi matin à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Le ou les terroristes ont réussi à  prendre la fuite.
Quatre jours après une tentative d'attaque contre d'autres soldats de l'opération Sentinelle à la tour Eiffel à Paris, la ministre des Armées, Florence Parly, a ressorti les phrases toutes faites pour condamneré "avec la plus grande fermeté cet acte lâche qui n'entame en rien la détermination des militaires à œuvrer pour la sécurité des Français". Issu de l'ENA, le haut-fonctionnaire a mis tout son coeur en copiant-collant le précédent tweet... La préfecture des Hauts-de-Seine a, quant à elle, évoqué un "acte a priori volontaire".

Survenu dans un contexte de forte menace terroriste en France, "l'incident [sic] s'est déroulé peu avant 08h00 sur la place de Verdun, en plein centre-ville de la commune cossue [l'AFP dit là essentiel !] de Levallois. Il a eu lieu dans une rue piétonne et devant un immeuble HLM [pas bien "cossu", pour sa part] où les militaires de l'opération Sentinelle disposent au rez-de-chaussée d'un local prêté par la mairie, située à quelque 200 mètres de là. 
"J'ai entendu un énorme bruit, j'ai d'abord cru qu'un échafaudage était mis en place", a témoigné pour l'agence de presse gouvernementale un résident de l'immeuble, qui a vu depuis son balcon "deux militaires à terre, semblant inanimés", entourés d'une dizaine d'autres soldats.

Le véhicule, une BMW [une berline également cossue], était "prépositionné dans l'allée" et "a foncé" sur un groupe de militaires [une douzaine] qui sortaient faire leur tournée", a déclaré sur BFMTV le maire de Levallois Patrick Balkany, dénonçant une "odieuse agression".

Les militaires visés font partie du 35e régiment d'infanterie de Belfort, ont ajouté les services de la locataire de l'Hôtel de Brienne, précisant que "six ont été blessés, dont trois plus grièvement, sans que leur pronostic vital ne soit engagé".

Le conducteur du véhicule, "en fuite, est activement recherché par les forces de l'ordre", a-t-elle osé ajouter.
"L'enquête en cours déterminera ses motivations et les circonstances dans lesquelles il a agi," si jamais elle remet la main dessus...
Un véhicule fonce sur six militaires à Levallois-Perret, une enquête ouverte
Sur place, un périmètre de sécurité a évidemment été mis en place, comme le précise la stagiaire de l'AFP. Plusieurs dizaines de policiers municipaux et de la police nationale et des militaires de la mission Vigipirate se trouvaient au pied du bâtiment de 12 étages qui donne sur un parc arboré : le paradis, suggère la novice.
Résultat de recherche d'images pour "Macron helitreuillé"
Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, et la ministre des Armées, Florence Parly, doivent se rendre à 12h30 au chevet de militaires blessés à l'hôpital militaire Bégin, à Saint-Mandé (Val-de-Marne): par hélitreuillage à grand spectacle? 

L'agression de Levallois a eu lieu alors qu'un conseil de Défense, avant le Conseil des ministres, avait lieu à l'Élysée, réunissant notamment le président Macron, le chef au 'command car' sur les Champs Elysées, son premier ministre Edouard Philippe, Gégé Collomb et Flo Parly.

La Macronie est visée

L'enquête du Parquet antiterroriste, ordonnée notamment pour "tentatives d'assassinats sur personnes dépositaires de l'autorité publique en lien avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste", a été confiée à 
1- la Direction régionale de la police judiciaire (DRPJ), 
2- à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) 
3- et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Tant de personnels mobilisés ne peuvent qu'aboutir. Et déclarer le terroriste "déséquilibré"... On notera qu'actuellement, on ne sait rien. Il convient donc de dresser un bilan des "tentatives d'assassinats sur personnes dépositaires de l'autorité publique en lien avec une entreprise terroriste", en bref et en clair, des attentats djihadistes. Tiens, à défaut d'enquête et de faits, l'AFP fait les comptes... 

Depuis janvier 2015, la France est visée par une vague d'attentats ...djihadistes (elle l'a dit !) qui a fait au total 239 morts.
"Une vague" qui fait 239 morts, est-ce une vague ou une déferlante ? Les dernières ont tout particulièrement visé les forces de l'ordre, sur des sites emblématiques : l'assassinat du policier Xavier Jugelé sur les Champs-Elysées le 20 avril, l'attaque d'une patrouille de police sur le parvis de Notre-Dame le 6 juin et celle d'un fourgon de gendarmerie le 19 juin également sur les Champs-Elysées. "Emblématique" renvoie à des atteintes à la République en tant qu'institution.

Samedi soir, 5 août, peu avant minuit à la tour Eiffel, lieu touristique hyper-sécurisé de Paris, un homme avait franchi un portique en bousculant un agent de sécurité, puis sorti un couteau en criant "Allah Akbar". Des militaires de Sentinelle lui avaient ordonné de poser son couteau à terre et il s'était exécuté sans opposer de résistance.

Un terroriste est-il nécessairement un "déséquilibré" ?
La question est systématiquement -et facilement- résolue et l'islamiste remis à un service de santé. L'homme du jour, comme ses frères, a été envoyé en psychiatrie : en permission de sortie, il a dit pendant sa garde à vue vouloir "commettre un attentat contre un militaire". Il a été réadmis lundi en hospitalisation d'office.

Le 14 juillet, le chef de l'État a annoncé que l'opération Sentinelle, qui mobilise 7.000 soldats en permanence sur le territoire national depuis les attentats de 2015, allait être revue, et "en profondeur [s'il vous plaît], afin d'avoir une plus grande efficacité opérationnelle et de prendre en compte l'effectivité et l'évolution de la menace."
Le dément - dont l'identité, l'origine et l'âge sont tenus secrets - a agi plus vite que le trentenaire de l'Elysée.

"Un acte qui a conduit le Parquet anti-terroriste à se saisir de l'enquête"...

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