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lundi 26 juin 2017

Ségolène Royal dézingue Bayrou et son machisme

Rendez-vous des indésirables humiliés avec l'Histoire

Il aura fallu à peine plus d'un  mois à François Bayrou pour se faire congédier. 
35 jours à la tête du ministère de la Justice dans le premier gouvernement Philippe, après une interminable traversée du désert, 25 années ponctuées de sentences moralisatrices sur le monde et les hommes, et puis s'en est allé, comme il était venu, couvert du goudron et des plumes de la honte: un retour aussi éphémère qu'humiliant, suite à une affaire de racket du Parlement européen par le MoDem en bande organisée.  Et, sans délai, les critiques se sont libérées, jouant des dents sur la poupée de chiffon du chef de file du MoDem

Ségolène Royal ne s'est pas privée de tirer sur l'ambulance.
Laissée pour compte sans trouver à se recaser, l'ex-ministre de Cazeneuve a des loisirs. Ressassant donc son échec historique de candidate à la présidentielle de 2007 - avec 6 points dans la vue-, l'ex-ministre ministre de l'Environnement s'en prend à celui qui avait refusé de sceller une alliance avec elle entre les deux tours de l'élection présidentielle de 2007, la "grosse faute politique" du président du MoDem, selon l'aigrie. 
Ségolène Royal se veut blessante. "Sa grosse faute politique, c’est 2007, estime rétrospectivement Ségolène Royal. Il est passé à côté, c’était sans doute trop innovant pour lui, il était dans les vieux codes."
"Comme tous ces machos, ça devait le perturber d'être le numéro deux d'une femme", tacle  sur France Info ce dimanche l'ancienne présidente de région (Poitou-Charentes), dont la gestion hasardeuse avait fait déraper les comptes, justifiant l'ouverture de deux audits
A l'époque, celle qui allait affronter Nicolas Sarkozy se rendit même au domicile de celui qu'on nomme alors le "troisième homme" de l'élection. Une fois sous son balcon au milieu de la nuit, elle s'y prit un vent, trouvant porte close et le goujat refusant d'ouvrir à la candidate pourtant toute refaite en façade, de la denture au nez. 

Aujourd'hui, à propos du ralliement de François Bayrou à Emmanuel Macron, Ségolène Royal ironise : "finalement, il a mis dix ans à réfléchir à ce que je lui avais proposé !" La teigne suggère-t-elle qu'elle a finalement gagné l'élection par personne interposée, comme une mère sexagénaire personnellement flattée de la réussite de son enfant là où elle a échoué ?

Empêtré dans l'affaire des assistants parlementaires du MoDem, le Béarnais est allé panser ses plaies en mairie de Pau. Conclusion au vitriol de Ségolène Royal: "Il a raté le coche en 2007, alors qu'il aurait été en position de force à Matignon. Au moins, il aurait été Premier ministre une fois dans sa vie". Cette vie qui a refusé ce poste à la snipeuse, comme aussi la direction du Parti socialiste et le perchoir de l'Assemblée.

Une cumularde exemplaire
Le Canard enchaîné révélait mercredi qu’Emmanuel Macron songeait à nommer Ségolène Royal ambassadrice de France pour les pôles Arctique et Antarctique. Ce qui, à part une mission dans l'espace, la tiendrait au plus loin et lui rafraîchirait les idées. Mais elle pourrait alors cumuler deux fonctions.
En effet, selon Closer, le magazine à potins, l’ex-candidate à l'Elysée ferait des pieds et des mains pour se faire offrir un recyclage en ... animatrice d'une tranche horaire sur la TNT. A défaut de parachute doré, l'ex-tête de gondole d'un PS sinistré pourrait aller poser son célèbre popotin à LCI où elle accepterait de présenter un talk-show hebdomadaire sur l’environnement, pour le groupe TF1, avec un salaire aligné sur celui de Roselyne Bachelot… 
Bonjour l'audience et les rentrées publicitaires !

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