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lundi 10 avril 2017

François Fillon, candidat à l'écoute des fonctionnaires

François Fillon : "J'ai écouté les fonctionnaires"

Le passage des 35 aux 39 heures dans la fonction publique "se répercutera sur le salaire" des fonctionnaires 

Mais pas nécessairement de façon proportionnelle, a assuré François Fillon dimanche 9 avril, lors de son discours prononcé Porte de Versailles à Paris. "J'ai écouté les fonctionnaires. Je les respecte. Leurs missions sont parmi les plus nobles", a déclaré le candidat (LR) de la droite et du centre. "Je les respecte beaucoup plus que les illusionnistes qui proposent de créer des dizaines de milliers de postes de fonctionnaires d'un coup de baguette magique, mais qui en contrepartie gèlent leur salaire et sont incapables de leur offrir de vraies perspectives de carrière et d'avenir".
 
"Je veux dire à nos agents publics que la réduction des effectifs ne se fera pas contre eux, bien au contraire. Elle leur redonnera des responsabilités, l'augmentation du temps de travail se répercutera sur leur salaire, et ils cesseront de subir le discrédit de l'État bureaucratique", a promis l'ancien Premier ministre. 

Dans son programme, François Fillon prône la suppression de 500.000 emplois publics en cinq ans. 
Il souhaite également "augmenter progressivement le temps de travail dans la fonction publique à 39 heures hebdomadaires, sur une base annualisée". 
Lors d'un entretien avec Acteurs publics diffusé le 9 février, le candidat de la droite républicaine dit "assume(r) le fait que la hausse de rémunération ne pourra pas être proportionnelle à la hausse de la durée du travail". Une telle hausse du temps de travail s'accompagnerait néanmoins "de contreparties, négociées à compter de l'automne 2017" avec une conférence réunissant les partenaires sociaux, a-t-il précisé.  

"Je ne vous demande pas de m'aimer, je vous demande de me soutenir

parce qu'il y va de l'intérêt de la France", a également lancé François Fillon après plus de deux mois de campagne entravée par des accusations de la presse anarchiste ou trotskiste, dont la justice a bien dû se saisir. 
"Il ne s'agit pas de choisir un copain. Il s'agit de choisir un président, et, à travers lui, le destin que nous voulons ouvrir à la France". 

Et d'ajouter : "Après l'élection, il nous faudra une volonté sans faille. Cette volonté, je la possède. Je l'ai trempée, affermie dans mes épreuves récentes et dont je ne parlerai plus". 

François Fillon s'est livré à une anaphore sur un "président exemplaire", comme lors du débat télévisé de lundi et en parodie de celle de Hollande en 2012 
"Ce n'est pas un homme qui s'expose chaque jour au voyeurisme public dans l'espoir de séduire ou de se faire pardonner d'exercer le pouvoir. 
Un président exemplaire, c'est un homme qui propose au peuple ce qu'il croit juste, et, lorsqu'il est investi, met tout en œuvre pour réaliser le projet sur lequel il a été élu", a-t-il expliqué.  
"Un président exemplaire, c'est un président qui ne troque pas le destin de la nation pour un peu de popularité éphémère. 
Un président exemplaire, c'est un président qui n'a pas un regard pour les manœuvres d'appareil, ce que le général de Gaulle appelait les poisons et les délices du système. 
Un président exemplaire, c'est un président que rien ne peut intimider, ni la calomnie, ni les pressions, ni même l'incompréhension, parce qu'il est devenu, après l'élection, comptable des espoirs de tout un peuple. 
C'est ce président-là que je serai. Vous pouvez compter sur moi, et moi, je dois pouvoir compter sur vous", a conclu François Fillon.

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