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vendredi 20 janvier 2017

Viry-Châtillon: sept agresseurs déférés, sur une quizaine d'assaillants et douze interpellés

Quand les journalistes "décrypteurs" assurent le service minimum, c'est de la désinformation

Un véhicule de police incendié, le 8 octobre 2016 à Viry-Châtillon en région parisienne
Photo de BFMTV : choix délibéré de minimisation des faits 

BFMTV, chaîne d'information "en continu", a des manques: elle évite les mots "cocktails Molotov", "incendie" ou "assassinat"
Sept gardés à vue âgés de 16 à 20 ans, ont été déferrés dans l’affaire de l'attaque de Viry-Châtillon [inutile de rappeler les faits?]. Ils sont arrivés au tribunal pour être présentés à un juge en vue de leur mise en examen.
Sur les douze interpellés, cinq ont été remis en liberté. Le procureur d'Evry doit tenir une conférence de presse à 11h30.
Mardi 17 janvier, dix "personnes" [ou barbares] avaient été arrêtés dans le quartier de la Grande Borne, à proximité du lieu de l'attaque [sans plus de détails], dans laquelle deux policiers avaient été gravement blessés en octobre [Comment? Quelles circonstances? Pour quel motif?]. (Bravement signé G.D.)
A l'époque, Libération titrait: "Attaque aux cocktails Molotov à Viry-Châtillon : «pronostic vital engagé» pour l'un des policiers"
Voitures incendiées après l’attaque de policiers à Viry-Châtillon, le 8 octobre.
Le choix des photos: les DEUX voitures des quatre victimes 
"L'adjoint de sécurité de 28 ans, très grièvement brûlé, a été plongé dans un coma artificiel", précisé le journal, sympathisant des quartiers et zones de non-droit, qui poursuivait.
Attaque aux cocktails Molotov à Viry-Châtillon : «pronostic vital engagé» pour l'un des policiers. L’un des quatre policiers visés par une attaque aux cocktails Molotov, samedi après-midi à Viry-Châtillon (Essonne), a son «pronostic vital engagé», a indiqué ce dimanche le procureur de la République d’Evry dans un communiqué.

L'adjoint de sécurité de 28 ans du commissariat de Savigny-sur-Orge (Essonne), qui effectuait une mission de surveillance à proximité d’un feu rouge de la cité difficile de la Grande Borne, «très grièvement brûlé aux mains et sur l’ensemble du corps», a été plongé «dans un coma artificiel» à l’hôpital Saint-Louis à Paris. Les médecins ne pourront se prononcer que «dans un délai de 48 heures», a ajouté le procureur Eric Lallement.

La gardienne de la paix de 39 ans, qui l’accompagnait dans la voiture prise d’assaut par une quinzaine d’individus, est «toujours hospitalisée pour des brûlures», mais son état suscite «moins d’inquiétude», selon la source judiciaire.

Les deux autres agents, une femme de 28 ans et un homme de 38 ans appelés en renfort, «sont sortis de l’hôpital» de Longjumeau (Essonne) samedi soir, selon deux sources policières. «Ils sont tous les deux extrêmement choqués», a précisé l’une de ces sources. La gardienne de la paix toujours hospitalisée se verra prescrire au moins trois mois d’ITT (incapacité totale de travail), et les deux agents sortis de l’hôpital ont trois semaines d’arrêt de travail, a précisé une source policière. 

Les enquêteurs étaient toujours dimanche [9 octobre 2016] à la recherche des auteurs de ces violences. Elles sont survenues tout près de la cité de la Grande Borne, qui se trouve à cheval sur les communes de Viry-Châtillon et Grigny, à un feu rouge qui fut longtemps le théâtre d’agressions. 

«C’est l’Etat qu’on attaque», [avait lancé le ministre de l'l'Intérieur]
Depuis plus d’un an, la mairie de Viry-Châtillon tente de reprendre le territoire aux agresseurs à ce carrefour dit «du Fournil» [comme l'UDI a repris la commune, "un fief mélenchoniste très convoité", selon Le Parisien, au Parti de Gauche], et y a dans ce but installé une caméra de vidéosurveillance, que les policiers attaqués étaient chargés de protéger [des dealers et autres négociants de l'économie souterraine dérangée].

«Quand on attaque des fonctionnaires qui portent un uniforme, c’est l’Etat qu’on attaque», a estimé ce dimanche le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas au «Grand rendez-vous» Europe 1/i-télé/Les Echos, évoquant un «symbole». Les sanctions seront «évidemment» sévères [avait préjugé le ministre, en dépit de la séparation des pouvoirs] «puisqu’il y a à l’évidence intention non seulement de porter atteinte aux policiers» mais aussi «de porter atteinte à la vie», a-t-il dit. Il a toutefois assuré qu'«il n’y a pas de zone de non-droit» en France.




Le président François Hollande a affirmé samedi que «tout sera fait pour retrouver les auteurs de cette attaque et les traduire devant la justice pour qu’ils soient condamnés à une peine à la mesure de la gravité de leur acte».

Viry-Chatillon est une zone de non-droit située dans l'Essonne

Or, le département de l'Essonne est le fief de... Manuel Valls, ex-député-maire d'Évry, ville qui est son chef-lieu. En 2015, le Conseil général a été pris par François Durovray (UMP puis LR) au Parti socialiste et à son président, Jérôme Guedj, joueur de Scrabble à l'Assemblée. Le 9 avril 2014, Jérôme Guedj refusa d'accorder sa confiance au gouvernement de Manuel Valls, son rival en Essonne... Guedj est d'ailleurs membre de l'équipe de campagne d'Arnaud Montebourg pour la primaire "citoyenne" de 2017.

Faut-il comprendre que BFMTV assure le service minimum pour ne pas interférer dans la primaire socialiste de La Belle Alliance Populaire ? 
Le 10 octobre dernier, le journal Le Monde écrivait:
"Sur les lieux de l’agression [ou tentatives d'assassinats?] contre des policiers survenue samedi 8 octobre, à Viry-Châtillon, à proximité du quartier sensible de la Grande Borne[...] comme il l’avait déjà affirmé lors de ses étapes, dans la matinée, à Savigny-sur-Orge, Athis-Mons et Juvisy, M. Valls a de nouveau assuré qu’il « n’y avait pas de zone de non-droit ». {...]
"Un policier se trouvait toujours entre la vie et la mort, lundi 10 octobre au matin, après cette agression d’une violence rare, visiblement préméditée et ciblée
Une agression dénoncée par l’ensemble de la classe politique, François Hollande en tête, qui l’a qualifiée d’« intolérable ». Le président de la République s’est engagé à ce que « tout [soit] fait pour retrouver les auteurs et les traduire devant la justice pour qu’ils soient condamnés à une peine à la mesure de la gravité de leur acte ». 
Pour Bernard Cazeneuve, le ministre de l’intérieur, ces policiers ont été « confrontés à une bande de sauvageons qui ont agi avec lâcheté », et qui seront « rattrapés », a-t-il déclaré sur RTL le 10 octobre."

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