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mercredi 3 août 2016

Hollande s'attaque aussi aux églises: pas de "pacte" entre Valls et les Catholiques

Les migrants et DAL ne l'ont pas investie, alors 
la maire Hidalgo fait raser une petite église

L'ordre d'évacuation de l'église Sainte-Rita annulé


Hollande n'aime pas non plus les Chrétiens de France.
L'église convoitée par les promoteurs

Le juge des référés du tribunal administratif de Paris avait fini par annuler son ordonnance, prise le 27 mai dernier, qui enjoignait au préfet de police de Paris de faire intervenir les forces de l'ordre pour évacuer le coeur de la paroisse emblématique du XVe arrondissement de Paris. Sous le coup d'une procédure d'expulsion, l'église, populaire pour sa bénédiction des animaux, était menacée de fermeture et de démolition. Mais, en mars 2015, après des mois de querelles judiciaires et sous le coup d'une procédure d'expulsion depuis septembre 2014, la communauté avait annoncé l'occupation du lieu de culte jour et nuit.

Sainte-Rita, église populaire menacée de démolition depuis 4 ans, avait été mise à disposition d'une communauté gallicane en 1987. 
Le gallicanisme ne reconnaît pas d'autre autorité du pape que spirituelle et juridictionnelle et donc un pouvoir réduit dans le domaine temporel, au bénéfice des conciles généraux dans l'Église, des évêques dans leurs diocèses et des souverains dans leurs États. Napoléon s'en mêla et plaça le gallicanisme en veille, sans parvenir à soumettre la faculté de théologie de la Sorbonne ni le séminaire de Saint-Sulpice. En 1870, la proclamation du dogme de l'infaillibilité pontificale par le concile Vatican I, quoique fortement contestée par les évêques français, sonne le glas du gallicanisme ecclésiastique. Taubira tentera de lui donner le coup de grâce, bien que l'église gallicane actuelle n'ait aucun rapport avec l'église catholique romaine.
L'expulsion, demandée par l'actuel propriétaire et le futur acquéreur, liés par une promesse de vente à 3,3 millions d'euros pour construire un grand parking au dieu voiture polluante, n'a reçu aucun soutien des anti-libéraux et écolos. Quelques logements prétendument sociaux les réduisant au silence.

L'expulsion avait été décidée par la justice le 6 janvier dernier. Depuis cette date, la préfecture de police n'avait pas accordé le concours de la force publique pour expulser les lieux, désormais réinvestis par les fidèles qui y célèbrent un culte vivant et renouvelle une vie paroissiale où se pressent de nombreux fidèles. L'argumentaire du préfet de police pour ne pas intervenir était jusque-là fondé sur les risques de "trouble à l'ordre public".


Dans cette volte-face, aujourd'hui, le juge ne revenait pas tant sur sur le fond de sa décision que sur la forme de l'annulation, pour des questions d'ordre procédural. 

D'autre part, le juge a admis la caducité de l'ordonnance d'expulsion du 6 janvier à la date où le propriétaire et l'acquéreur-promoteur de l'église ont saisi le juge pour demander le concours des forces de l'ordre. "Le préfet de police n'a donc pas porté une atteinte grave et manifestement illégale, déclara alors le juge des référés - contrairement à son dernier jugement - à leur droit de propriété en ne leur accordant pas le concours de la force publique". "L'ordonnance du 27 mai est déclarée non avenue" et les requêtes formées par le propriétaire et promoteur "rejetées".

Privés de leur église, les paroissiens ont improvisé
une messe dominicale sur le trottoir, devant les RG.
La lutte n'était pas pour autant gagnée, se méfiaient les paroissiens, les riverains et les représentants de l'association La Communauté chrétienne Sainte Rita - Paris 15ème, qui s'est récemment constituée pour défendre l'église. Adossée à l'association Les Arches du Patrimoine, dont l'objectif du président, Nicolas Stoquer, est la collecte des ressources permettant le rachat de l'église, elle tentait d'arracher définitivement Sainte Rita aux griffes des spéculateurs.

Cazeneuve a finalement fait évacuer l'église Sainte-Rita, par la force



Une trentaine de gardiens des lieux opposés à la démolition de Sainte-Rita, une église parisienne consacrée à la patronne des causes désespérées, ont été évacuées mercredi du lieu de culte qui doit laisser place à un parking et des logements, selon la préfecture de police. "Une trentaine de personnes ont pris place à l'intérieur du bâtiment [qui est un peu plus, car lieu saint consacré] pour conserver leur lieu de prière et donc s'opposer à la reprise des lieux. Leur évacuation s'est déroulée sans incident", mais manu militari, précise la préfecture de police (PP), comme on peut le voir ci-dessus à gauche. En effet, Valls et Cazeneuve leur ont néanmoins envoyé 12 cars de CRS. Une mobilisation policière disproportionnée contre la résistance passive de chrétiens âgés, inoffensifs, mais persécutés. 
 
C'est le propriétaire de cette église au style néogothique située dans le XVe arrondissement, l'association des Chapelles Catholiques et Apostoliquesendettée à hauteur de 45.000 euros, demande sa démolition en vue d'une opération immobilière confiée à la société Garibaldi, marchands de biens à Nantes, ville de Jean-Marc Ayrault, ministre en exercice. 
Ces Chrétiens n'ont pas eu droit au régime de faveur équitable dont a bénéficié le Conseil français du culte musulman. La maire socialiste a effacé la dette du CFCM, d'un montant équivalente de 49.000 euros. Anne Hidalgo offre en outre ses locaux parisiens au loyer mensuel de 100 euros, cadeau des contribuables parisiens. Ainsi la Mairie de Parie finance-t-elle le culte musulman. Ainsi, le CFCM n'a-t-il pas à faire appel à la participation du commerce halal à ses dépenses.
Les travaux de construction de logements, qui devaient démarrer en octobre 2015, se sont jusqu'alors heurtés à la présence d'occupants "sans droit ni titre", selon la Préfecture de police, une déclaration rapportée par la presse, sans mentionner les tergiversations de la Justice pendant quatre années, tant le droit est en l'espèce peu évident.


"Depuis la cession de cette propriété, une palissade métallique a été posée et quelques fidèles se réunissaient sur le trottoir; l'église n'est pas consacrée ni dédiée au culte", assure-t-elle.

Après rebondissements, dont des annulations de jugements, l'association a finalement obtenu une ordonnance du tribunal de Paris le 6 janvier qui l'autorise à faire procéder à l'expulsion de ses fidèles. La "brutalité" n'était pas incluse...
Rappelons inlassablement ce que la presse partisane 'évacue', elle aussi: le 27 mai, le tribunal avait déclarée "non avenue" la précédente décision de justice et avait "rejeté "les requêtes" formées par le propriétaire et promoteur immobilier.

Le 5 juillet, le Conseil d'Etat avait enjoint la préfecture de délivrer l'appel à la force publique. Le  14 juillet à Nice, un islamiste français a fait un carnage au volant d'un camion, à l'occasion de la Fête nationale. Le 19 juillet à Beaumont-sur-Oise, Adama Traoré est décédé après avoir été interpellé par les gendarmes. Plusieurs nuits de violences s'en sont suivies. Et le 26 juillet à Saint-Etienne-du-Rouvray, un prêtre octogénaire était égorgé, en prières, au pied de l'autel par deux jeunes musulmans "récemment radicalisés" mais connus de la police: l'un d'eux était porteur d'un bracelet électronique... Le 3 août à Paris, Bernard Cazeneuve a profité d'un créneau dans la longue liste noire des attentats islamistes pour lance ses CRS sur cette église Sainte-Rita.

Des élus de la majorité d'arrondissement, dont certains étaient sur place aujourd'hui dès 06h45 pour soutenir leurs administrés, se sont notamment indignés que l'opération ait lieu "alors que toute la communauté chrétienne est en deuil", a souligné Philippe Goujon, maire LR du XVe arrondissement.

L'élu fait référence à l'assassinat la semaine dernière du père Jacques Hamel, égorgé dans son église de Saint-Étienne-du-Rouvray par deux terroristes islamistes français se réclamant de l'organisation État islamique. 


Présent sur les lieux, le député LR Frédéric Lefebvre a pour sa part qualifié  "d'acte indigne" l'évacuation perpétrée au coeur de l'étéen profitant de l'absence d'une grande partie des paroissiens et du choc des fidèles après l'assassinat terroriste de Saint-Etienne-du-Rouvray, et, selon lui, pendant une célébration". L'église Sainte-Rita était la seule à Paris qui offre un accueil particulier aux propriétaires d'animaux en acceptant leurs compagnons de vie pendant les services religieux. Une bénédiction annuelle d'animaux, qui attire des centaines de personnes, s'y déroulait le premier dimanche de novembre. 
Une affaire politisée par l'extrême gauche
En décembre 2015, le lieu était squatté par des "catho' tradis, islamophobes et 'dissidents'", selon un reportage de lynchage par Streetpress
Or, StreetPress est un 'pure media' (comme Mediapart ou Rue89) notamment soutenu par certains media (Metronews, So Foot, Radio Campus), Open Society Foundation (réseau de fondations créé en 1979 par le sulfureux milliardaire américain George Soros, condamné pour délit d'initié dans l'affaire de la Société générale et acteur majeur dans la crise ukrainienne) ou la fondation Evens (organisation philanthropique floue). Mais l'un d'entre eux est souvent occulté, car plus marqué à gauche, ce qui entache de partialité cette affirmation. Selon l'OJIM, Free, l’opérateur de télécommunications du milliardaire socialisteXavier Niel, fait partie de la liste. L’homme est co-actionnaire du Monde et du Nouvel Observateur.
Sur Twitter, plusieurs hommes politiques ont exprimé leur indignation. 
Sur place, d'autres étaient présents, comme Philippe Goujon, député-maire Les Républicains de l'arrondissement concerné, le XVe  de Paris
ou 



et Frédéric Lefebvre, député LR candidat à la primaire à droite.
VOIR et ENTENDRE cet élu dénoncer l'amalgame entre les résistants de l'église et des identitaires en marge de leur action de résistance et révéler que le Cabinet de Bernard Cazeneuve assure qu'il croyait à l'évacuation d'un "bâtiment" et que le ministre (par ailleurs accusé de mensonge dans l'affaire de la vidéosurveillance de Nice) n'aurait donc pas été au courant de ce qu'entreprenait ce matin la préfecture de police, non sans "brutalité":



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