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dimanche 6 mars 2016

Clash: contre l'avis de Royal, Cosse promet de fermer Fessenheim dès cette année

La ministre du Logement interfère avec la ministre de l'Environnement de Valls

Fessenheim sera bien fermée cette année, affirme Emmanuelle Cosse

La ministre du Logement a réaffirmé ce dimanche un engagement de campagne de François Hollande. Problème, le chef de l'Etat est revenu sur cette promesse en septembre dernier et Emmanuelle Cosse lance un défi chef de l'Etat. Alors, fermera ou fermera pas, la centrale nucléaire de Fessenheim? en 2016 ? 

Au sommet de l'Etat, la confusion règne à tous les étages. 
En septembre dernier, François Hollande avait déclaré que Fessenheim, en service depuis 1977, ne fermerait pas en 2016, comme il l'avait initialement prévu parmi ses 60 engagements électoraux de 2012, en prétexte du retard pris par le chantier de l'EPR de Flamanville (Manche), réacteur nucléaire de troisième génération. 
Ce dimanche, la ministre du Logement, Emmanuelle Cosse, a pourtant affirmé que la pionnière du parc nucléaire français serait bien fermée cette année. "Le calendrier (de la fermeture de Fessenheim), c'est celui que m'a répété à plusieurs reprises le président de la République, c'est 2016", a réaffirmé la ministre, lors d'un entretien au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. 

Clash au gouvernement sur la fermeture en 2016

Le président de la République s'est engagé à fermer Fessenheim d'ici la
fin 2016. C'est ça, la date", a insisté l'ancienne chef de file d'EELV, soutenant que "le processus est assez simple pour arrêter un réacteur"

De son côté, en octobre Ségolène Royal, la ministre de l'Environnement et de l'Energie, avait demandé à EDF d'entamer la procédure de fermeture de Fessenheim d'ici à "la fin juin 2016", en vue d'une fermeture effective en 2018. Car "pour fermer deux réacteurs comme ceux de Fessenheim, il ne suffit par de tourner un bouton", avait-elle souligné. Située à proximité de la frontière avec l'Allemagne et la Suisse, sur une prétendue faille sismique non unanimement avérée et en contrebas du Rhin, cette centrale sert de cheval de bataille aux écologistes français, allemands et suisses depuis des années et notamment au moment d'élections, comme c'est le cas en mars au Bade-Wurtemberg. 
La centrale est certes dans le collimateur des activistes anti-nucléaires, qui militent pour sa fermeture, mais ces trois états sont actionnaires de Fessenheim et tirent des profits de la production d'électricité à Fessenheim et sont beaucoup moins dans l'impatience de cette fermeture.
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Heureusement qu'aucune de ces deux péronnelles n'a le code des tirs nucléaires: les deux ministères sont tous les deux dans le VIIe arrondissement de Paris...

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