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lundi 7 septembre 2015

Accueil de migrants Syriens: intox sur la poussée du bénévolat en France

L'Europe placée devant le fait accompli d'une invasion de migrants du Proche Orient

La Hongrie s'est résolue à laisser transiter les migrants
Migrants syriens à la gare de l'Est de Budapest, le 2 septembre 2015
Elle les a conduit de l'une des gares de Budapest en Autriche. 
Une opération spéciale entre les trois pays a permis au train et à 90 bus urbains de la ville de Budapest d'accompagner des milliers d'illégaux  vendredi et samedi vers l'Autriche et l'Allemagne. Mais le chancelier autrichien l'a répété, cette solution n'est que "temporaire".

Le flux migratoire qui conduit ces réfugiés du Moyen-Orient à l'Europe de l'Ouest, par terre plus sûre que la Méditerranée, n'est pas prêt de s'arrêter.
Dimanche 6 septembre, le campement des passages souterrains de la gare de Budapest-Keleti
en Hongrie (10 millions d'habitants) n'est pas levé. Quelques centaines de migrants se reposent, à l'abri de tentes, sur des matelas de mousse pour la majorité d'entre eux. D'autres profitent du seul point d'eau disponible pour faire leur toilette.

La manipulation de l'opinion par des associations est patente
Les migrants sont pris en main et téléguidés. C'est ainsi qu'ils sont incités à se grouper en certains lieux centraux pour faire des photos destinées à indigner et mobiliser les bonnes âmes qui n'écoutent que leur coeurs mais sont manoeuvrées par des experts en communication.   
Une dirigeante de Grinda a lâché ce matin sur France Info que le but est de "travailler le public"...

La plupart de ces personnes, originaires de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan, demandent l’asile. Selon les lois européennes, elles auraient dû rester en Hongrie jusqu’à ce que leur dossier soit traité.
VOIR et ENTENDRE la marche triomphale des migrants du proche-orient de Hongrie en Autriche:


Haie d'honneur et salve d'applaudissements pour les migrants en Allemagne

En un week-end, l'Allemagne a dû accueillir plusieurs milliers de réfugiés, arrivés après un très long voyage par terre. Dimanche 6 septembre, le pays s'attendait à recevoir 10.000 réfugiés venus par la Hongrie, via l'Autriche, un niveau jamais atteint en une seule journée. Quelque 6.000 hommes, femmes et enfants étaient déjà arrivés en milieu d'après-midi, enregistrés pour la majorité en Bavière, selon la police fédérale.
En fait, ils auraient été 20.000: les associations relayées par une presse peu soucieuse de vérifications ont avantage à grossir les chiffres pour culpabiliser la France,
67 millions d'habitants contre 82 millions d'habitants en Allemagne. Son PIB nominal par habitant (2014) classe L'Allemagne au 18ee rang mondial; celui de la France la situe au 20e. 
Surtout, le taux de chômage allemand est à 6%, mais de 10% en France (rien qu'en métropole).
En 2014, la dette publique allemande était de 77,1% en % du PIB, en progression de 0,9%, celle de la France s'élevant à 97,5%, en progression de 2,5% sur trois mois et de 4,5% sur un an.

"Les Allemands ont applaudi l'arrivée des cortèges de réfugiés, samedi, jusque tard dans la nuit. Faut-il comprendre DES Allemands ?
Des militants de la gauche radicale très démonstratifs...
Ils en ont accueilli 7.000 au total ce jour-là. "Vous êtes chaleureusement les bienvenus; on est content que vous soyez arrivés ici vivants. Maintenant reposez-vous", a déclaré Bodo Ramelow, ministre-président de l'état libre de Thuringe. 
Pourquoi ne pas le dire, cet élu est membre de Die Linke, parti politique issu du Parti du socialisme démocratique (PDS, ex-SED qui fut le parti officiel de la RDA soviétique)... Sa ligne politique est clairement antilibérale et prône un socialisme démocratique. Au Parlement européen, il siège dans le groupe de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique, avec le Parti communiste français (PCF).
L'Allemagne, eldorado des migrants illégaux

Ici, à Vienne, la "haie d'honneur"
décrite paraît surfaite...
L'Allemagne représente la fin du calvaire, l'eldorado européen de la grande majorité des migrants. "Je me sens super bien, finalement on y est arrivé", confie l'un d'eux au micro de France 2. A Francfort, les réfugiés ont même droit à une haie d'honneur. Même scène à Munich, principale porte d'entrée en Allemagne. 
Pourquoi ne pas le dire, la ville de Frankfort est gérée par les Verts altermondialistes et la CDU et  Munich est aux mains du SPD (affiliée au Parti socialiste européen), des Verts et Rosa Liste München (qui défend les droits de la communauté LGBT).
Visiblement encadrés, des migrants manifestent
à la gare de Budapest, maillon faible de l'UE

"Yeux bleus (détail autorisé à la presse, ici France Info), cheveux plaqués vers l'arrière, un jeune Syrien de 25 ans accepte de nous parler (Thomas Baïetto), sans nous donner de nom. 'Je suis parti d'Alep il y a deux ans. A cause de la guerre, je n'ai pas pu terminer mes études", raconte-t-il. Première étape : Istanbul, en Turquie, où il commence à travailler. 'Je n'avais aucun droit en tant que réfugié, ils pouvaient me virer quand ils voulaient' ", poursuit-il.

"En route vers l'Allemagne, les réfugiés accueillis à Vienne à bras ouverts"

C'est une info que n'endosse aucun journaliste en particulier, mais la rédaction de France Info, collectivement mais anonymement: élément de langage de Matignon ou du Quai d'Orsay, via l'AFP ? Tandis que l'Allemagne a reçu 18.000 réfugiés dimanche, selon France Info, "la solidarité autrichienne ne faiblissait pas envers ces migrants en route vers Munich", à en croire Mathilde Lemaire. "A la gare de Vienne, tout était pour rendre leur voyage plus... confortable."
La journaliste tire sur la corde sensible. "Hommes, femmes et enfants syriens et irakiens ont ému les Autrichiens qui ont amené des couvertures et de la nourriture pour aider ces migrants qui ont fui leurs pays en guerre." Or, son reportage ne présente aucune photo de cette liesse... Seulement des hommes rechargeant leurs portables, avec ce tweet sensible : "Les #réfugiés rechargent mobiles dans 1coin de la gare de Westbhanof Vienne Garder lien avec le monde et la famille "

Mais les Français voient clair

Mais qui sont donc ces bénévoles et ces accueillants vertueux ?

La photo du jeune Aylan, 3 ans, mort noyé sur une côte de Turquie, a été médiatiquement surexposée, créant un émoi "planétaire" selon les manipulateur d'opinion, dont seul pourtant Le Monde s'était d'abord fait l'écho, avant que les autres n'embrayent sous la pression des associations, réseaux et autres collectifs de militants aussi vertueux que radicaux. 
En France, l’opinion publique est encore très réticente, malgré le "travail sur le public" (selon Singa !), à base d'émotionnel. On nous dit sur tous les tons et sur toutes les chaînes que de "nombreux citoyens cherchent des moyens d’agir pour l'humanité." Rien que ça ! De la simple pétition à l’accueil d’un migrant chez soi, l’action peut prendre diverses formes. Un tel déferlement soudain de beaux sentiments pour les malheureuses victimes du "printemps arabe" laisse un goût amer en travers de la gorge des hommes, femmes et enfants mal-logés ou sans-abri qui attendent depuis de longues années des mesures gouvernementales et un peu de compassion de ces citoyens tout à coup mis en branle médiatique.

Outre quelques clubs anglais de football, des artistes crient leur peine, tels François Berléand, fils d'un père russe d'origine arménienne, et Marc Lavoine, époux Poniatowski, petite-fille de ministre de de Valéry Giscard d'Estaing, et fils de cégétiste.

Plusieurs pétitions circulent sur Internet.
L'ONG Médecins du Monde participe à Bruxelles
à côté du pseudo-Tribunal Russell sur la Palestine 
participa à un débat intitulé Palestine: 
Pour une intifada légale et citoyenne . 
On connaît la connotation violente du terme "intifada"
L’une d'entre elles a été lancée le 1er septembre par la Vague citoyenne – mouvement animé par , auteur notamment de sketches pour Groland (Canal +). Une autre a été adressée aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE), "Pour que cesse la honte en Europe". D’autres textes se focalisent sur des sujets plus spécifiques, comme l’aide médicale aux migrants de Calais par exemple


Des citoyens rassemblés sous la bannière "Pas en notre nom" ont appelé à manifester samedi 5 septembre place de la République, à Paris, pour exprimer leur solidarité avec les migrants.

Dans les pays d’origine des migrants, sur les parcours qu’ils empruntent ou dans leur pays d’accueil,
les migrants sont aidés par de nombreuses associations et organisations non gouvernementales (ONG, donc sans aucune légitimité nationale) déjà très bien structurées, mais qui ont besoin pour fonctionner de recevoir de l’argent privé. En France, les dons donnent droit à des réductions d’impôts allant de 66 % à 75 % de la somme versée.

Présente à la fois au niveau international et dans chaque ville de France, la Croix-Rouge, qui se consacre davantage à sa mission qu'à tous les coups médiatiques qui se présentent, intervient en situation d’urgence et dans l’accompagnement de long terme, sanitaire et social. Caritas (Secours catholique en France) développe aussi une mission internationale d’aide aux migrants.

Sur les questions de santé, l'ONG radicale Médecins du monde et Médecins sans frontières, ONG plus modérée, agissent également dans les pays d’origine, sur les routes de migration (notamment en Méditerranée) et en France. Pour aider plus spécifiquement les enfants, on peut adresser ses dons à l’inattaquable UNICEF, bien que partisane, ou à l’ONG Save the Children, ONG qui s'est naïvement adressée au cinéaste trotskiste Ken Loach pour sa promotion (et l'a regretté), présente dans plusieurs pays d’Europe.

Plusieurs autress ONG ou associations se consacrent davantage à l’aide aux réfugiés ou aux demandeurs d’asile : le Haut-Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) au niveau international, France Terre d’asile, la/le Cimade (protestante et progressiste), le Gisti (association de défense et d'aide juridique aux clandestins de France. Elle vit des dons de la CNL-confédération nationale du Logement qui porte les stigmates du PCF-, la Région Île-de-France, du Ministère de l'Emploi et de la Solidarité -ministre M. el Khomri-, ACSE -Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances, établissement public-...), ou aussi bien Emmaüs ou CCFD que la Fondation de France)… qui toutes ont sauté sur les migrants comme la misère sur le peuple.

Les associations humanitaires remplissent leur caisses
"Spontanément" (sic), au vu de la détresse des migrants sur grand écran pendant le repas familial, de nombreux citoyens cherchent à offrir de la nourriture, des vêtements ou divers objets qui ne sont pas toujours utiles. 
"La générosité est importante, mais elle doit s’organiser pour ne pas se disperser ou rester un feu de paille", avertit Pierre Henry (EHESS !), ex-directeur de cabinet du président de l'OMI (Office des migrations internationales , OMI, relevant du ministre du Travail), mais aussi du maire PS de Villiers-le-Bel, Louis Perrein (1986-1987), porte-parole de France Terre d’asile (FTDA), l'une des principales associations à qui l'Etat délègue l'accueil des demandeurs d'asile et qu'il finance à hauteur de 70%. En 2013, France terre d'asile a toutefois fait l'objet d'une enquête préliminaire pour des suspicions de détournement d'argent public, procédure visant notamment Pierre Henry. L'affaire a été classée sans suites... Cette association conseille par exemple de se renseigner auprès des associations locales ou des centres d’accueil des demandeurs d’asile (dont elle a la gestion par délégation), présents sur tout le territoire français, pour évaluer leurs besoins.
Conscient de l'engouement passager actuel, Pierre Henry met en garde: "Le bénévolat est un engagement dans la durée...


Les pays d'accueil involontaire cherchent à retirer leurs marrons du feu migratoire

L'unanimisme humanitaire n'est largement qu'apparence
Face à son débordement par les flux de migrants venus du Sud et de l'Est, l'UE impose au président français des réfugiés en provenance notamment de Syrie qu'il n'a pas choisis. Mais François Hollande maquille cette pression en initiative personnelle. La prenant à son compte, il a annoncé, lundi 7 septembre, que "la France accueillera 24.000 réfugiés" sur son territoire
Certains maires -aussitôt félicités par le p'tit Cazeneuve, se sont déjà dit prêts à les recevoir, d'autres font des distinctions. C'est le cas du député-maire Les Républicains de Roanne (Loire), Yves Nicolin. Dimanche 6 septembre, sur France Bleu Saint-Etienne Loire, il a tempéré le climat émotionnel qui sévit sur le pays, précisant que s'il est prêt à accueillir des réfugiés dans sa ville, c'est "à la condition qu'il soit bien question de réfugiés chrétiens, qui sont persécutés parce que chrétiens en Syrie par Daesh [Etat islamique]".

Au plan politique, des voix s'élèvent pour appeler à la raison
Certains soulignent qu'il revient aux pays arabes riches en pétrodollars de prendre en charge la détresse de leurs frères musulmans
D'autres souhaitent pouvoir choisir qui ils accueillent dans leur pays ou leur ville, plutôt que de se voir imposer des indésirables, puisque le soupçon d'immigration sociale est grand, de même que le risque de déstabilisation intérieure par des rebelles syriens, voire des terroristes.

La "spontanéité" des bénévoles est un canular
Les associations et ONG anticipent ce que pourrait être l'accueil des réfugiés de leurs  rêves par de potentiels bénévoles. A la vérité, et pour l'heure, les offres sont en effet très limitées. Pour se dégager de l'entrelacs d'informations contradictoires et tendancieuses, voire mensongères qui s'abat sur le public par voie médiatique, il suffit de lire en complément les articles de PaSiDupes:

Les lecteurs réaliseront que leurs soupçons de manipulation ne sont pas sans fondement.

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