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vendredi 10 juillet 2015

Ordre moral: la gauche prétend encadrer les relations hommes-femmes

Le pouvoir socialiste s'en prend au harcèlement de rue 

Le gouvernement a présenté ce jeudi son plan pour lutter contre le harcèlement de rue dans les transports en commun
Le gouvernement socialiste veut réglementer les rapports publics entre "genres". 
Le crocodile vit dans les régions chaudes,
notamment en Afrique ou en Egypte 
 
Une des mesures phares est le lancement à l'automne d'une campagne de... sensibilisation. Comment réagir, que l'on soit victime ou témoin ? Difficile de "normer" le bon comportement à tenir dans la rue, quand on est victime de harcèlement machiste, mais il existerait pourtant des conseils pour ceux qui sont témoins d'agressions de la part de ces hommes -des cumulards- qui, de surcroît, refusent probablement de vider leur vessie debout... 

Riposter ou rester stoïque? Quelle femme ne s'est pas posée la question face à des manques de respect, des insultes, une main aux fesses ou un regard déplacé d'un ou plusieurs inconnus dans le métro ou le bus, notamment. D'après un rapport publié en avril par le Haut conseil à l'égalité entre hommes et femmes, 100% des utilisatrices des transports en commun ont subi, au moins une fois dans le vie, du harcèlement sexiste ou une agression sexuelle. Pour pallier les tentatives de contact abusif, c'est-à-dire non consenti, le gouvernement a annoncé ce jeudi une série de mesures dont le dispositif phare est une campagne de sensibilisation sur Internet à l'automne prochain.   Oui, une main aux fesses est une agression sexuelle, alors qu'il semble s'imposer dans les mentalités que sucer n'est pas tromper !

Y a-t-il une bonne manière de réagir lorsqu'on est victime de harcèlement de rue ? 
Difficile à dire tant est grande l'inventivité des gros lourds et floue l'arsenal juridique. Les victimes méconnaissent leurs droits à ce jeu qui ne respecte aucune règle: les plaintes pour des insultes ou des mains aux fesses- qui relèvent pourtant de l'agression sexuelle au même titre que les "frottements" - sont rarissimes.

Etre directe avec son harceleur
Faut-il réagir et répondre à son harceleur comme le conseille le blog féministe Hypathie? L'auteur explique qu'être directe et se mettre en avant déconcerte souvent les auteurs de ces attaques. "Généralement, lorsqu'on répond à un mec qui nous insulte parce qu'on ne lui a pas dit bonjour ou qu'on ne l'a pas regardé, il lâche assez rapidement l'affaire. Même chose lorsqu'on demande à haute voix à un homme d'arrêter de 'malencontreusement' nous toucher les fesses dans le métro", note Jeanne qui -par perversité naturelle masquée- n'imagine pas que cela puisse arriver, et pas un instant ne pense non plus à celles qui fantasment un inavouable frôlement, furtif et exceptionnel, qui leur prouverait qu'elles existent, le temps d'une station à l'autre.
Encore faut-il oser prendre l'entourage à témoin. "Je suis toujours impressionnée par ces filles qui, même seules, ont le cran de se rebeller, explique Marie qui préfère jouer la carte d'une apparente indifférence. "Face à des insultes, je ne réagis pas. Généralement, ça se calme assez vite. Le problème de répondre, c'est qu'on ne sait jamais à qui on a affaire." Et puis, "les gens pensent vraiment que c'est de la drague", qu'ils sont dans leur rôle d'hommes (voire de femmes)
Les réactions varient également en fonction du contexte - le lieu, l'heure, la présence ou non de témoins ... - et du caractère de chacune. "Ca dépend de mon humeur, précise Marion. Si j'ai eu une très mauvaise journée, il y a plus de chance pour que je rentre dans le lard de mon harceleur. Au contraire, si je suis à la 'cool', les insultes vont moins me toucher et je peux plus facilement passer au-dessus." Pour certaines femmes, la peur se double également d'un sentiment de honte. "Je suis plutôt de nature discrète, alors faire un esclandre au milieu du métro, c'est un peu la double peine", reconnaît Marie.

"Les harceleurs sont des lâches", assure le blog féministe.  Cette affirmation ne fait aucun doute, selon ces militantes. Insulter une femme parce qu'elle refuse de laisser son numéro de téléphone ou lui toucher les fesses à son insu n'est pas un signe de virilité. Mais parfois cette lâcheté se double d'une agressivité. Mais ce qui dérange, dans cette démonstration, c'est le parti-pris de ces féministes qui n'envisagent pas que le harceleur soit une harceleuse. Car il s'agit bien de guerre des sexes, quelque soit l'angle d'approche de la "problématique", comme on dit désormais pour donner de l'importance à un "problème".
 
Or, s'il y a bien un point commun dans tous les témoignages, c'est l'indifférence collective. Dans l'immense majorité des cas, de peur des coups ou de prolongements avec la police et la justice, les témoins n'interviennent pas. "C'est de la lâcheté, et l'absence de réaction des autres leur donne bonne conscience, s'emporte Jeanne. Quand je me fais insulter ou qu'on me siffle, les gens pensent vraiment que c'est de la drague?" Depuis que les populations sont mélangées et que la femme est à nouveau considérée comme inférieure, les faits divers ne sont pas exceptionnels, comme en avril 2014, où une jeune femme a subi une agression sexuelle dans un métro sans que personne ne vienne à son secours.

Des réactions de témoins sont labellisées "bonnes" 
Il serait plus facile de réagir comme témoin  que lorsqu'on est victime: ne pas fermer les yeux, ce qui reste à démontrer quand on est spectateur soudain, sans connaissance de ce qui précède. Comme l'a expliqué récemment le Projet Crocodiles, cette tentation de ne rien faire s'explique par de multiples raisons: nous sommes mal à l'aise, nous ne savons pas comment intervenir ou nous attendons que d'autres interviennent. "Le pire, c'est qu'il m'est déjà arrivé de ne pas intervenir alors que moi-même j'ai souffert d'être livrée à moi-même dans ce genre de situation", confie une jeune femme anonyme et probablement inventée pour les besoins de la cause: le secret des sources -comme le floutage-autorise (encourage) tous les abus. C'est cette dilution de la responsabilité qui pousse certaines à changer leurs habitudes pour éviter - ou tout du moins essayer d'éviter - le harcèlement: dans les banlieues ou non, les jeunes musulmanes apprennent très tôt à ne pas porter de jupes ou de robes le soir, à sortir systématiquement accompagnée ou même à arrêter de prendre les transports en commun.

Les réponses au harcèlement sont pourtant assez évidentes, encore faut-il se sentir concerné. Projets Crocodiles répertorie les multiples moyens d'aider une victime: apostropher directement le harceleur ou détourner son attention pour laisser à la personne harcelée le temps de fuir, faire semblant de connaître la victime pour ne pas la laisser seule ou, au minimum, si on ne se sent pas le courage d'intervenir seul, prévenir une personne compétente (le conducteur du bus, le chef de gare ou la police). Et se souvenir, que ne pas intervenir, c'est finalement cautionné.

La très conservatrice Ségolène Royal avait pointé strings et décolletés 

Plus coincée que Mémère, tu meurs. 
Lors de son passage au ministère de l'Education nationale, elle craignait que le string n'envahisse les cours de récréation comme les méduses les côtes de France ou la gale à la frontière franco-italienne. A la charnière du XXIe siècle, les jeunes filles n'hésitaient pas à arborer ce dessous féminin en le laissant dépasser d'un pantalon taille basse: de quoi tourner la tête des garçons et les détourner de leurs études. Il fallait sauvegarder les scores mirobolants du bac. A son instigation, certains responsables d'établissements scolaires partirent en guerre des boutons  contre ce sous-vêtement partagé.

Au ministère de l'Education nationale, Ségolène Royal, l'ancienne ministre déléguée chargée de l'Enseignement scolaire, s'en était affligée: "A ma dernière réunion de parents d'élèves, des cas ont été signalés, des chefs d'établissement ont réagi en l'interdisant à l'école. C'est une bonne chose. Aux yeux
des garçons, le string réduit les jeunes filles à leur postérieur" , avait décrypté Mémère. Et la députée socialiste des Deux-Sèvres d'accuser les provocatrices: "Après, on s'étonne que les adolescentes soient victimes d'attouchements ou de violences sexuelles... Ces ados sont, malheureusement, à l'image de la société qu'on leur propose; une société où le corps de la femme s'exhibe comme une vulgaire marchandise." Quinze ans plus tard, Lolo Rossignol est sur la même ficelle  ligne. 

Autre risque majeur, selon les mères-la-pudeur, le décolleté  ?
Les Femens ont envoyé 
les plus moches à Pépère
Le jeudi 24 avril 2014, Ségolène Royal avait réagi à un article du Point, dans lequel le "règlement intérieur" de son ministère actuel, pondu par la ministre de l'Ecologie, était dévoilé. La récidiviste menaçait de représailles tout contrevenant à un certain nombre d'interdictions étonnantes, comme celle faite aux membres de son cabinet d'emprunter le couloir adjacent à son salon lorsqu'elle y déjeune pour cause de nuisances sonores. Mais la règle qui a fait le plus réagir est celle qui proscrit les... décolletés.
Sur son compte Twitter, Ségolène Royal a pourtant démenti avec vigueur cette "rumeur ridicule". 
Une "rumeur" visiblement moins "ridicule" qu'il n'y paraît. Pour vérifier, le Grand Journal de Canal Plus a envoyé l'un de ses journalistes au ministère, qui a pu constater que les fonctionnaires refusaient de s'exprimer ou niaient l'existence d'une telle interdiction lorsqu'elles étaient filmées. En caméra cachée, l'une d'entre elles reconnaît pourtant qu'il est bien interdit de porter un décolleté...
VOIR et ENTENDRE la caméra cachée de Canal Plus qui contredit Ségolène Royal:

Où en sont les "chèques contraception" de Ségolène? 
Royal a-t-elle ordonné un bilan de son opération médiatique ?

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