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LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

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dimanche 10 mai 2015

Ecoutes sur Nicolas Sarkozy: Guaino et Morano ne ménagent pas les juges

La liberté d'expression, c'est pouvoir dire que le politique dirige le judiciaire

La validation des écoutes téléphoniques sur Nicolas Sarkozy est la preuve d'un acharnement judiciaire et politique au prétexte de l'affaire Bettencourt.
 
Taubira tient ses juges en laisse
Les juges n'ont pas besoin de preuves pour mettre en garde à vue puis en examen: dans le cas de la droite et notamment de Nicolas Sarkozy, il suffit de simples soupçons de corruption d'un haut magistrat. C'est aussi bien ce magistrat qui sollicite l'entremise de Nicolas Sarkozy et peu importe qu'il n'obtienne pas le poste convoité à Monaco. Le juge obtient après coup la validation des écoutes téléphoniques illégales et peut resserrer l'étau de la Place Vendôme.
Si vous demandez au moteur de recherche Google de vous fournir des informations sur l'acharnement politique et judiciaire, il vous sort Sarkozy. Des fidèles de caractère de l'ancien chef de l'Etat ont réagi, montrant leur pugnacité pour sa défense. Ainsi, jeudi Nadine Morano a-t-elle dit haut et fort ce d'autres n'osent clamer. Vendredi, c'est le député UMP Henri Guaino qui est passé à l'offensive.

L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à l'Elysée a souhaité une réforme de la justice qui serait soumise par référendum. 

"
Je ne trouve pas anormal que des juges aient les moyens de placer des gens sous écoutes, mais encore faut-il, lorsqu’on leur donne ce pouvoir, qu’ils l’utilisent avec retenue et responsabilité, et je trouve que ce n’est pas ce qui a été fait dans cette affaire". 
Le député UMP s’est également déclaré "toujours étonné de retrouver ces écoutes dans la presse (...) D’où cela vient-il ? De ceux qui écoutent ? des services administratifs ? du gouvernement ? de la justice ?". " Pour l’instant, Nicolas Sarkozy n’est pas condamné à quoi que ce soit », a-t-il rappelé.
"Le secret professionnel est mort," a-t-il ensuite déploré, à propos de la validation des écoutes des conversations téléphoniques entre Nicolas Sarkozy et son avocat signifie. "Je ne vais pas reprendre la longue litanie des critiques que j’adresse au fonctionnement de la justice" 
Il a aussi répété qu'il est favorable à la suppression du syndicalisme dans la magistrature. Les justiciables n'ont que trop souffert de la liberté partisane des juges d'interpréter la loi de la République en fonction de leurs options idéologiques.  

"D’où cela vient-il ?", s’interroge Guaino

"Il y a parfois une ivresse de la surpuissance, une forme d’irresponsabilité de la part de certains juges", a-t-il estimé en critiquant aussi « la multiplication des gardes à vue ". "Il faudrait réformer tout ça pour instaurer des principes de responsabilité et soumettre cette réforme aux Français", a-t-il dit sur RTL.

Jeudi, Nadine Morano a apporté sa réponse:





La chambre d’instruction de la Cour d’Appel a validé jeudi les écoutes téléphoniques qui ont entraîné la mise en examen de Nicolas Sarkozy pour corruption et trafic d’influence: l'intention d'infâmie est caractérisée. 
Nicolas Sarkozy s’est pourvu en cassation immédiatement.

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