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mardi 31 mars 2015

Départements rayés de la carte socialiste au 29 mars 2015

Les vociférations et anathèmes du premier ministre n'ont eu aucun impact sur l'électorat 

Valls a réussi à vider 3 départements, plus sûrement que le Mali 

les Yvelines, le Var et la Haute-Savoie - de tous ses élus de gauche au conseil départemental...

En juin dernier, Manuel Valls clamait sa peur de voir "la gauche disparaître" en France. Il est lucide quand il veut, car ses prédictions alarmistes ont en fait été satisfaites au-delà de ses craintes. C'est pourquoi il a annulé tous ses engagements européens en Allemagne: le conseil des ministres franco-allemand à Berlin et la rencontre avec Mario Draghi, président de la BCE, à Francfort. Tout ça pour recréer du lien avec les parlementaires socialistes et tenter de se rallier les crève-la-faim écologistes (EELV) en mal de maroquin -bio ou non-, les J.V. Placé, de F. de Rugy (au ton mielleux devant les micros qui se tendaient vers lui ce matin), B. Pompili (toute aussi doucereuse) et même E. Cosse (ex-Act Up), qui raille depuis peu la moquette derrière les premiers quémandeurs.   

25 départements perdus : le PS s'est fait atomiser façon SFIO. La gauche française a déjà connu une situation de quasi implosion et de rupture entre son leader politique et l'appareil et si François Hollande souhaite endosser les habits de François Mitterrand, il s'est taillé un costard sur mesures avec la défaite sa défaite historique des élections départementales de mars 2015. Avec la montée de l'extrême droite, sa performance répète l'éclatement de la gauche de Guy Mollet dans les années 1950. 
C'est au point que le président tunisien l'a salué du nom de Mitterrand la semaine dernière, lors de son show médiatique de Tunis, la marche de réprobation des casseurs islamistes du Bardo, le musée de la capitale.

Dans les Yvelines, les 44 sièges reviennent tous à l'UMP, à l'UDI et aux divers droite.


Il n'y aura pas d'opposition au conseil départemental. Les scores de l'UMP atteignent même des sommets dans plusieurs cantons. A Verneuil-sur-Seine, la droite l'emporte avec 76,68% des suffrages face au FN. 74,71% à Aubergenville, toujours face à l'extrême droite. Au Chesnay, la gauche est laminée par l'UMP qui gagne le canton avec 76,34% des voix. 
A Rambouillet, Christine Boutin (67,25%) gagne son duel face au FN, bien que la gauche les dits si proches.
Le Parti socialiste et ses alliés ont perdu les onze sièges qu'ils occupaient avant le scrutin de dimanche.

Même scénario en Haute-Savoie où le département sera bleu horizon: la droite sera seule face à elle-même pendant toute la mandature. 
L'UMP et ses alliés font un grand chelem en remportant les 34 sièges du conseil départemental. Dans plusieurs cantons, l'UMP dépasse ou frôle les 70% des suffrages. Le PS n'était d'ailleurs présent au second tour que dans trois cantons. Dans la précédente assemblée, la gauche occupait trois sièges.
Lien EDA

Dans le Var, la situation est légèrement différente. Si là encore la gauche n'a obtenu aucun siège, la droite trouvera une opposition face à elle puisque le Front national a remporté trois cantons: La Seyne-sur-Mer, Garéoult et Fréjus. A Brignoles, Laurent Lopez, qui était le seul conseiller départemental du FN lors de la précédente mandature, a été battu par l'union de la droite (52,88%).
La gauche a dû lâcher les 10 qu'elle détenait lors du précédent scrutin.
Lien EDA

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