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dimanche 22 février 2015

Le chef de guerre Hollande s'attaque aux "frondeurs" du PS

François Hollande lance un avertissement aux frondeurs du PS

Hollande multiplie les coups de force

L'étrangleur de Matignon 
pousse Hollande au crime
Est-ce la fonction des "frondeurs" de faire passer la "gauche molle" pour un dur? Après chaque rodomontade pour la galerie, l'aile gauche du PS se replie et, à chaque contestation des députés socio-démocrates, Hollande reprend l'avantage, du vote du budget à celui de la loi Macron par l'usage de l'article 49.3. "Si les parlementaires ne font pas ce que veut le pays, il y a une forme de défiance qui s'installe", a souligné le locataire de l'Elysée au salon de l'Agriculture, faisant notamment allusion aux frondeurs du PS qui avaient des velléités de vote contre la loi Macron cette semaine.



Sur la loi Macron, "on n'allait pas encore passer trois ou quatre mois avant qu'il ne commence à produire ses effets, s'inquiète un François Hollande dans l'urgence. Je crois que ce message-là, il faut que certains l'entendent, qu'ils soient dans la majorité ou qu'ils soient dans l'opposition", a-t-il lancé aux opposants à sa politique.
Cet avertissement intervient peu après le recours à l'article 49-3 son gouvernement, afin d'imposer la loi Macron sans vote des représentants du peuple. Des frondeurs du PS laissaient en effet planer un nouveau doute sur leur soutien au gouvernement Valls: à quelques voix près dans une Assemblée où les socialistes n'ont plus la majorité absolue, le gouvernement craignait un "accident" de parcours pour ce texte, qui doit désormais être revu et corrigé par le Sénat en avril.

Hollande pointe les manques de "responsabilité" et de "lucidité" de sa gauche

François Hollande s'en prenait à ses contestataires, ce samedi, et surtout les députés socialistes frondeurs, dans l'euphorie du passage en force sans "accident"  il y a quelques jours du projet de loi Macron à l'Assemblée... Il a mis en garde contre un risque de "défiance" "si les parlementaires ne font pas ce que veut le pays".

"Qu'est-ce qu'ils [les Français ] demandent ?", a-t-il fait mine de savoir. "Que le pays change, que le pays réussisse. Il faut, quand on est dans l'opposition, en avoir conscience et quand on est dans la majorité, en avoir la responsabilité, la lucidité."  "Il y a un moment où si les parlementaires ne font pas ce que veut le pays, il y a une forme de défiance qui s'installe", selon celui qui fait une rechute dans les sondages et se prétend en phase avec les Français.

"Mon rôle, ce n'est pas d'opposer le parlement au peuple, c'est au contraire de dire que maintenant il faut aller vite", a-t-il insisté, opposant une contre-vérité à un prétexte, avec le souci de ne pas manquer le coche de la reprise qui se profile ici et là, avec les baisses du prix des carburants - à la faveur de l'arrivée du gaz de schiste aux USA- et de l'euro qui rend nos entreprises plus compétitives.

Plus de la moitié des Français estime que le PS risque d'imploser après cette crise de la majorité présidentielle, selon un sondage publié ce vendredi. Après des élections départementales annoncées comme difficiles pour la gauche, le parti présidé par Jean-Christophe Cambadélis a rendez-vous à Poitiers en juin prochain, pour un Congrès électrique. Contrairement au patron du PS, au Premier ministre Manuel Valls ou encore au chef de file des députés socialistes Bruno Le Roux, François Hollande s'est toutefois abstenu de faire allusion à une exclusion éventuelle des fanfarons trop frondeurs de sa majorité présidentielle récalcitrante.


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