POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mercredi 7 janvier 2015

"Avancée" socialiste: la France recule au rang de 6e puissance économique mondiale

Hollande tire la France vers le bas

L’Hexagone sera bientôt la 6e économie mondiale, dépassée par le Royaume-Uni

Le président est-il le dernier informé? Dans ses voeux, Hollande se targuait encore d'une 5e place dans le monde... La France aurait pourtant reculé, selon une analyse d'un document de la Commission européenne. En 2014, le PIB français aurait été dépassé par celui du Royaume-Uni de quelque 98 milliards d'euros, à 2134 milliards d'euros contre 2232 milliards, dépassant la France de 98 milliards d'euros. Une mauvaise nouvelle pour François Hollande qui en ce début d'année s'est appuyé à plusieurs reprises sur cette 5e place pour tenter de gagner en crédibilité. "La France, c’est un grand pays: elle est la cinquième puissance économique du monde. Nous avons donc toutes les raisons d’avoir confiance en nous", déclarait François Hollande, le 31 décembre dernier.
Mais depuis, les derniers chiffres de la a Commission européenne placent désormais la France au sixième rang mondial, derrière le Royaume-Uni.

Trois facteurs permettent d'expliquer cette situation, selon Le Figaro: la croissance économique et l'inflation sont bien plus fortes outre-Manche, sous la houlette du conservateur Cameron. En outre, la livre sterling a été revalorisée et s'établit à 5,4% face à l'euro.

Querelle de chiffres?... Les chiffres du FMI détaillés par Les Echos viennent contredire ceux de la Commission européenne. Le PIB de la France s'établirait à 2902,3 milliards de dollars contre 2847,6 milliards pour le Royaume-Uni.
Or, désormais, Londres intègre dans son PIB l’estimation des gains générés par la prostitution et le trafic de drogue, alors que la France a refusé de comptabiliser la "richesse" créée par le commerce du sexe pour se limiter à celle générée par l'économie souterraine des stupéfiants, se privant ainsi de près de deux milliards d’euros. Mais, même en intégrant cette filière, la France ne repasserait pas devant son voisin britannique.

Ce recul de l’économie française sur celle du Royaume-Uni s’explique en partie par l’évolution des taux de change:  tout ce qu’on produit vaut mécaniquement moins cher et produit donc statistiquement moins de richesse. Le cours de la monnaie a donc joué un grand rôle, mais il est exagéré de parler "d’illusion".

Le décrochage de la France s'opère petit à petit
La preuve en est que l'Hexagone n’est plus que le dixième pays industriel au monde.  Cette perte de compétitivité de la France est la faute à une économie moins adaptée et réactive au monde tel qu'il est et à des réformes plus lentes, moins ambitieuses et plus idéologiques que chez nos voisins. Elles ne correspondent pas propos positivistes et volontaristes de l'exécutif ou des Bruno Le Roux. 
Pour mémoire, voici le classement des six premières puissances économiques :
- 1er : Etats-Unis
- 2ème : Chine
- 3ème : Japon
- 4ème : Allemagne
- 5ème : Royaume-Uni
- 6ème : France

Les agences de notation seraient-elles partisanes ?

Hollande travaille (visiblement) dur...
Il sera bientôt officialisé que la France est désormais la sixième économie mondiale.
C'était un secret de polichinelle, malgré la surprise affichée par le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, interrogé à  Las Vegas, où il visitait le CES, le plus grand salon d'électronique grand public où il essaie de valoriser les performances française. Mais dans l’entourage de Michel Sapin, on reconnait qu’une telle évolution était attendue. Avant de souligner qu’il s’agit d’une "illusion monétaire".

Les agences de notation sont-elles fiables ?
A elles seules, les trois agences de notation que sont Standard & Poor's, Moody's et Fitch font trembler les États. Pour informer les investisseurs du risque qu'ils courent s'ils prêtent à telle société ou à tel Etat, elles ont chacune une échelle de note, allant de AAA (triple A) à CCC. Cette note, reflet du risque de faillite d'une entreprise ou d'un État, a pris toutefois une très grande importance pour les entités notées et les investisseurs. Pour les Etats comme pour les entreprises, une note dégradée se traduit par une hausse des taux d'intérêt. Donc, quand ils veulent emprunter, cela coûte plus cher.

Qui les paie ? Comment décident-elles d'une note ? 
"Typiquement, une agence de notation se fait rémunérer par les entités qui veulent recevoir une note ou celles qui utilisent la note", sous forme d'abonnement, explique Standard & Poor's. Selon le barème 2009 de cette dernière pour les Etats-Unis, une grande entreprise doit verser au minimum 70.000 dollars au début du processus de notation, puis un abonnement de "surveillance" s'élevant à environ la moitié de la somme initiale. A chaque fois qu'elle émettra de la dette sur les marchés, elle s'acquittera en plus d'une commission de 0,045% de la transaction. Les montants sont du même ordre en Europe. Aujourd'hui, environ 90% du chiffre d'affaires des agences de notation provient des entités notées, relève Norbert Gaillard, dans son ouvrage 'Les agences de notation' paru à La Découverte.

Ce modèle économique assure une très haute rentabilité aux agences.
Moody's table sur une marge opérationnelle (résultat opérationnel rapporté au chiffre d'affaires) comprise entre 38% et 40% en 2011. Standard & Poor's de 43% sur le seul premier trimestre 2011 et Fitch de 58% sur l'exercice décalé 2010/2011.

Fitch a dégradé la note de la France
En octobre dernier, l'agence de notation avait annoncé le placement de la note de la dette de la France sous surveillance négative. Elle pourrait être abaissée d'un cran le 12 décembre. Et, à la date annoncée, la France a effectivement subi une nouvelle dégradation de sa note souveraine par l'agence de notation Fitch Ratings. 
Fitch a motivé sa décision d'abaisser à "AA" contre "AA+" la note de Paris, assortie d'une perspective stable, par le dérapage budgétaire de la France et les "faibles" perspectives qu'offre l'économie française. Hollande a pris acte de cette décision, mais Bercy assure que sa politique de relance commence "à porter ses fruits"...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):