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lundi 16 juin 2014

Grève SNCF: Valls voit rouge

Ouvert au dialogue, mais la réforme ferroviaire ne sera pas reportée...

L
a grève des cheminots CGT et SUD Rail n'est "pas utile et pas responsable"
affirmé le Premier ministre socialiste, invité -pendant 15 minutes - de France Info
Les cheminots poursuivent leur mouvement de grève lundi, premier jour du bac, pour le 6e jour consécutif, entraînant de fortes perturbations de trafic et incertitudes pour les candidats.  
Concernant la grève à la SNCF, le Premier ministre maintient qu'il faut "une grande réforme" à la SNCF, la sienne et non celle de la CGT et Sud-rail. Il maintient donc que son texte ne sera pas reporté. 

"Cette grève à la SNCF n'est pas utile et n'est pas responsable, il est temps d'arrêter", selon Manuel Valls. "Je regrette que cette grève continue car nous n'en voyons pas le sens", a-t-il lancé, en guise de commentaire. "Ce texte est nécessaire, cette réforme est indispensable", insiste--t-il, contre l'avis du syndicat dominant la SNCF. 

Luc Chatel, le secrétaire général de l'UMP demande de retirer le texte
Manuel Valls réplique que cette proposition "n'est pas responsable".

VOIR et ENTENDRE ce premier ministre obtus, dont on observera au passage le mépris pour Sud-rail qu'il ne nomme pas, à la différence de la CGT:
Le débat sur la réforme ferroviaire commence mardi à l'Assemblée nationale.


Manuel Valls n'est pas plus ouvert concernant les intermittents

Il a annoncé qu'il faudra remettre le dispositif "à plat", dans son optique...
Le premier ministre admet que le "gouvernement est interpellé" mais que, pour prendre rapidement "des décisions d'ici la fin de la semaine", il lui faut attendre les conclusions d'un rapport commandé par lui sur le sujet.

Le Premier ministre anticipe ces conclusions
"Nous devons remettre à plat ce dispositif" d'assurance-chômage. 
"Il faut revoir le dispositif des intermittents car le système est à bout de souffle", assure Manuel Valls
Manuel Valls briseur de grève ? "Pas du tout"! assure le Premier ministre, "la grève est un droit constitutionnel mais je crois au dialogue".  

"Oui, la gauche peut mourir si ON refuse d'assumer ses responsabilités".
Ce weekend, le Premier ministre avait frappé les esprits en estimant déjà que la gauche peut "mourir." Il a maintenu son diagnostic ce lundi sur France Info, sans incriminer le FN comme certains media n'avaient pas hésité à le faire a priori. Ce matin, il visait son propre camp, notamment les "frondeurs" du PS. Le problème, selon Manuel Valls, c'est que certains à gauche oublient "leur responsabilité", c’est un "vieux débat", estime Manuel Valls, il faut "assumer sa responsabilité". Le Premier ministre en appelle donc "au rassemblement" pour soutenir le gouvernement.

Il faut continuer à réformer: "nous avons besoin de financer le pacte de responsabilité. Nous ne faisons pas de cadeaux aux patrons, nous soutenons les entreprises", a-t-il signalé à l'attention de l'aile gauche de la majorité. 
Le Premier ministre démagogue s'est justifié: "Les impôts ont trop augmenté ces dernières années" d'où le programme à destination des entreprises et des ménages.

Le Premier ministre a également été à appelé à commenter la polémique autour de la possible nomination de Jacques Toubon comme Défenseur des Droits.

"C'est le choix du président de la République", s'est défossé Manuel Valls, "laissons les commissions des lois de l'Assemblée nationale et du Sénat se prononcer". Une pétition a été lancée sur internet contre cette nomination il y a quelques jours et a déjà reçu plus de 70.000 signatures de sectaires hostiles à toute ouverture vers la droite républicaine. 
La voix de Bernard-Henri Lévy est inaudible qui réclamait une "unité nationale"...

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