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dimanche 4 mai 2014

Hollande veut croire au miracle économique

La croissance tombera du ciel,  hallucine la "gauche molle"

Le "retournement économique" tant attendu en France "arrive" d'Allemagne

Alors qu'il entame la semaine prochaine la troisième année de son quinquennat,  Hollande promet dans le Journal du Dimanche (JDD) que cette nouvelle phase permettra même une redistribution de pouvoir d'achat.
"On est entré dans la deuxième phase du quinquennat, dit le chef de l'Etat, cité par l'hebdomadaire. Le redressement n'est pas terminé mais le retournement économique arrive."

Le redressement n'est pas là que se profilerait pourtant un retournement et même une redistribution de la richesse
Hollande est dans l'irrationnel et le spectaculaire. "Cette phase doit se traduire par une croissance plus forte, une compétitivité plus importante, une redistribution du pouvoir d'achat par une baisse des impôts", rêve-t-il, bras ballants.

Le Larousse nous rappelle les sens possibles du mot retournement 

Soit il s'agit d'un "
bouleversement ou d'un changement complet et dans un sens opposé d'une situation", soit il peut s'agir d'une "figure de voltige aérienne"...

La potion magique de l'exécutif 
Valls a commencé par le gel pour cheveux
Le premier ministre, Manuel Valls, a fait voter mardi, malgré l'abstention d'une quarantaine de députés socialistes et l'opposition des écologistes, un programme intenable de réduction des dépenses publiques de 50 milliards d'euros sur trois ans. Une promesse irréaliste contrecarrée par la création de plus de 30.000 postes d'agents territoriaux. Lien PaSiDupes : "Les collectivités territoriales ont encore recruté 31.000 fonctionnaires de plus"

Le plan d'austérité de gauche voulu par Valls et Hollande a été dénaturé par l'aile gauche de la majorité présidentielle, mais l'exécutif lui prête encore des vertus miraculeuses. Ce programme tout-en-un doit notamment contribuer au financement d'une quarantaine de milliards d'euros de baisses de charges sociales et d'impôts pour les entreprises, dont le gouvernement espère une relance des investissements et de l'emploi. Mais il est également censé permettre à la France de ramener ses déficits publics à 3% du PIB en 2015. 

"On est en train de demander aux Français de payer pour se tirer une balle dans le pied"
a souligné Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), avant de voter contre le plan, tout en s'affirmant toujours dans la majorité... Les écologistes radicaux sont en effet très critiques de la "politique de l'offre" que propose François Hollande.
Comment le pouvoir pourrait-il gagner seul son pari, quand la logique même de faire de la course à la compétitivité sa priorité, par delà l’incohérence crasse que cela représente pour un gouvernement qui se dit de gauche, est plus que suicidaire. Comment peut-on rentrer dans cette logique alors que le coût du travail en France est 5 à 20 fois supérieur à celui de l’Europe de l’Est, de l’Afrique du Nord ou d’une partie de l’Asie. A moins de diviser le SMIC par 5, notre pays ne sera plus jamais compétitif sur les coûts. C’est ce qui explique les récentes offensives du "socialiste" Pascal Lamy et du MEDEF contre le SMIC. Dans ce cadre, nous ne pouvons aller que vers plus de chômage et moins de pouvoir d’achat.
La logique même du plan est totalement absurde. Les variations de l’euro, toujours aussi cher peuvent du jour au lendemain ruiner l’ensemble des efforts faits, comme cela s’est déjà passé avec le CICE. Les efforts de la France sont d’autant plus illusoires que notre voisin immédiat, l’Espagne, est allée plus loin que nous et restera donc plus compétitive… Ce plan, c’est un retour en arrière catastrophique aux politiques menées par Pierre Laval au milieu des années 1930.

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