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mardi 15 avril 2014

David Assouline refuse de rester porte-parole du PS

Que ça ne vous empêche pas de dormir! 

Ce trotskiste occupait la fonction depuis 2012
Assouline, dindon de la farce
du changement de gouvernement
David Assouline a annoncé lundi qu’il quittait le poste de porte-parole du PS, à l’occasion du changement de premier secrétaire.
"J’ai décidé, à l’occasion du changement de premier secrétaire, de ne plus occuper la fonction de porte-parole du Parti socialiste", a-t-il déclaré lors du point presse hebdomadaire du PS, en disant "au revoir". David Assouline occupait cette fonction depuis 2012, avec trois autres, Eduardo Rihan-Cypel, Laurence Rossignol, elle aussi entrée au gouvernement, et Frédérique Espagnac.

"Personnellement, j’ai décidé de retrouver ma parole de socialiste, singulière, toujours engagée, au service de mon parti, de nos convictions, des combats, toujours en solidarité avec cette bataille pour redresser notre pays dans la justice", a-t-il dit.

Un rénovateur de plus au PS

"J’ai décidé de consacrer plus mon énergie au renouvellement de notre pensée, à la refondation nécessaire de nos pratiques politiques, pour renouer avec le mouvement de la société civile".

Insistant sur l’importance de "renouer la confiance avec tous les Français", il a mis en avant la nécessité d’un "travail pour faire émerger une nouvelle génération de cadres socialistes, en phase avec des exigences nouvelles de nos concitoyens et capables de relever ce défi de renouvellement de notre pensée démocratique".

Assouline en réserve du parti
"Si demain on me propose une fonction importante permettant que je déploie mon énergie en ce sens, je répondrai présent".
Le parlement du Parti socialiste, qui se réunit mardi, doit élire le nouveau choix de François Hollande aux commandes du PS et une nouvelle équipe, après l’entrée d’Harlem Désir au gouvernement. Cambadélis était la référence de Martine Aubry, mais le président Hollande avait coopté Harlem Désir, sachant qu'il est le plus mauvais des deux et le moins dangereux.

Le PS aura un secrétaire général encore coopté

Désir limogé et Bachelay ignoré
Les militants et l'aile gauche du parti dénoncent donc une nouvelle désignation anti-démocratique qui délègue au Conseil national le pouvoir électif qui appartient au peuple des militants.

A peine débarqué de la Rue de Solférino pour incompétence et pourtant promu secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Désir faisait connaître le choix du prince de l'Elysée pour lui succéder au poste de premier secrétaire du parti, mercredi. Cette procédure anti-républicaine irrite bon nombre de socialistes qui  rappellent que le patron du PS doit être élu par les militants. 
Accessoirement, Guillaume Bachelay, n°2 du PS, aurait dû assurer l'intérim à la tête du PS après le départ de Harlem Désir, d'après les statuts. Mais on lui prête la décision de décliner l'offre lui-même... au profit de Jean-Christophe Cambadélis.

Le choix de Jean-Christophe Cambadélis viserait à réveiller le "parc à moutons" dans le "coma"
selon Henri Emmanuelli, pour ne pas dire "godillots".
"Homme de coups" (cf. photo ci-contre), d'après une élue socialiste, il a eu le mauvais goût de provoquer Angela Merkel... ou son propre camp lors de sorties médiatiques remarquées, ces derniers mois. Secrétaire national du PS à l'international et à l'Europe, il menait jusqu'à présent la campagne du parti pour les élections européennes de fin mai. L'objectif de cette promotion serait donc de faire du PS un parti de combat en vue de cette échéance électorale, en parallèle du "gouvernement de combat" voulu par François Hollande, comme s'il suffisait de changer les hommes, deux ex-trotskistes à jamais.
Il s'agit en même temps d'offrir un hochet  aux amis de Martine Aubry, "mal servis en postes dans le nouveau gouvernement", soulignent les observateurs, estimant en outre que Jean-Christophe Cambadélis est "proche de la maire de Lille" mais reste "hollando-compatible" dans la mesure où, dès l'instant où Désir avait commencé à chanceler, il a eu la prudence de ne pas se mêler aux "frondeurs" récents.

Mais la méthode Hollande heurte, d'autant plus que, dans l'entre-deux-tours en 2012, François Hollande assurait que "moi, président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité"... La sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, par exemple, a dénoncé une "pré-désignation par l'Elysée" qu'elle assimile à "un coup d'Etat permanent", sur BFMTV.

VOIR et ENTENDRE un récit fort modéré des soubresauts du PS à l'annonce du "coup de force" de l'Elysée qualifié de "pré-désignation":

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