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mardi 10 décembre 2013

Non-lieu prononcé dans l'affaire Georges Tron

Abandon de l'action judiciaire une fois la campagne présidentielle passée

Confirmation d'une machination politique

L'ancien secrétaire d'État contesta 
les interprétations de sa pratique, 
et avait été laissé en liberté 
sous contrôle judiciaire
Alors qu'il était secrétaire d'État du gouvernement Fillon sous la présidence de N. Sarkozy, Georges Tron, 54 ans, maire de Draveil, avait été mis en examen le 22 juin 2011 pour viols et agressions sexuelles en réunion par personne ayant autorité, et laissé en liberté sous contrôle judiciaire. L'ancien secrétaire d'État, qui continue de contester les accusations portées à son encontre, a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire.

Le profiteur socialiste 
avec le président par défaut
 
L'affaire avait conduit Georges Tron à démissionner de son poste ministériel à la Fonction publique en mai 2011. En juin 2012, cette affaire avait profité au socialiste Thierry Mandon qui lui avait  ravi son siège de député

Un non-lieu sanctionne les accusations des deux anciennes employées de la commune de Draveil (Essonne) visant le ministre UMP Georges Tron, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Les deux juges d'instruction, qui ont également conclu à un non-lieu pour son adjointe à la culture, Brigitte Gruel, ont suivi les réquisitions de la procureure d'Evry, Marie-Suzanne Le Quéau, a-t-on précisé.

L'ex-ministre avait expliqué son intérêt pour la réflexologie plantaire
et avait reconnu avoir pris en mains les pieds des plaignantes, tout en se défendant d'avoir eu des intentions sexuelles.

L'ancien ministre avait été victime


Georges Tron avait dénoncé à la fois 
une vengeance d'employées sanctionnées et un complot politique venu du Front national. Les plaignantes étaient défendues par Me Gilbert Collard, proche de Marine Le Pen, devenu député du Rassemblement Bleu Marine. "Je n'ai strictement rien à voir dans ces accusations", avait vivement réagi Marine Le Pen aux paroles de Georges Tron.
L'un des avocats de l'homme politique sali par le PS et le FN, Me Olivier Schnerb, a certes publiquement imputé ces accusations à une volonté de vengeance des employées en question, sanctionnées pour des malversations ou insuffisances, mais Georges Tron avait également invoqué un complot ourdi par l'extrême droite. Il avait en effet expliqué que ses deux accusatrices avaient été manipulées par des personnalités du Front national.

Il avait également estimé qu'
avec sa mise en cause, "on cherchait à faire écho" à l'affaire Dominique Strauss-Kahn, accusé de viol aux Etats-Unis.Georges Tron avait en outre été frappé dans son immunité parlementaire. Les juges instructeurs s'étaient tournés vers le bureau de l'Assemblée nationale pour lui demander la levée de l'immunité de l'ancien secrétaire d'EtatIl l'avait récupérée, fin juin 2011, avec son siège un mois après avoir quitté ses fonctions.

Un contentieux judiciaire copieux

"L'ordonnance ne répond pas aux questions qui lui ont été posées.
Ma cliente va interjeter appel devant la chambre de l'instruction", a déclaré Vincent Ollivier, avocat d'une ex-collaboratrice de la mairie de Draveil.

Virginie Faux
 est en fait une personne au comportement instable. 
"Elle était régulièrement en état d'ébriété et avait fait plusieurs tentatives de suicide, après sa rupture avec son ancien amant. Cela n'avait rien à voir avec Georges Tron", assure Martine Thomas, l'ancienne attachée parlementaire du secrétaire d'Etat. Dans une lettre à charge datée de juin 2010, Florence Fernandez de Ruidiaz, adjointe chargée des Affaires scolaires et du personnel communal, relate un incident survenu lors des voeux du maire, en janvier 2010. "Elle s'est couchée sur une table, à soulevé ses vêtements, et a eu des gestes très déplacés envers un adjoint", raconte cette élue dans un courrier évoqué par lexpress.fr. 

Le contentieux de la mairie avec l'autre plaignante, Eva Loubrieu est plus grave. 
Cette jeune femme de 36 ans, embauchée en janvier 2007, occupait le poste de responsable du pôle livres à la direction des affaires culturelles. En 2009, la mairie de Draveil l'accusa de détournement de l'argent de la régie dont elle avait la charge. Le 10 avril, une plainte fut déposée auprès du procureur de la République d'Evry. Après le remboursement des sommes (745,85 euros d'achats effectués chez Ikea, de novembre 2008 à février 2009 ) réclamé par le procureur, la plainte fut classée sans suite et la jeune femme licenciée à l'issue d'une procédure disciplinaire. 
"Georges Tron avait indiqué en conseil municipal qu'elle s'était rendue coupable d'indélicatesses qui avaient nécessité son renvoi", indique Jean-Pascal Bonsignore, élu communiste de Draveil.

Les témoignages des deux plaignantes étaient aussi fragilisés par les rapports des experts psychologues.
Les expertises se sont révélées plutôt défavorables aux deux plaignantes. "Dépressives, conduites addictive importantes, absence totale de séquelles sexuelles", les rapports sur Eva et Virginie fragilisent leurs témoignages, selon RTL. Et selon les expertises citées par lefigaro.fr, Georges Tron ne présente aucune "perversion sexuelle dans le registre du fétichisme du pied". 
 

1 commentaire:

  1. France Info se plaît à souligner que G. Tron n'est pas tiré d'affaire puisque l'une de ses accusatrices manipulées fait appel... Un non-lieu n'est-il pas une assez bonne raison pour respecter la présomption d'innocence? La malveillance est-elle au cahier des charges du service public entretenu par les les redevables de la "taxe" audiovisuelle ?

    La journaliste est-elle militante au SNJ ? Le parti-pris doit-il rester impuni ?

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