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mardi 8 octobre 2013

Paris, hôtesse d'accueil des Gay Games en 2018

J.O. 2012 pour Londres, mais F. Hollande marqué au fer rose

Hollande et Taubira s'enorgueillissent de l'élection de Paris ville hôtesse de la Xe édition des Gay Games


La Fédération internationale des jeux internationaux homosexuels a privilégié le dossier français par rapport à celui de Londres, lundi à Cleveland (Etats-Unis), récompensant la persévérance de la candidature tricolore.

Candidate peu enthousiaste aux Gay Games 2010 finalement attribués à Cologne (Allemagne), Paris bénéficiait désormais d'un dossier technique méticuleusement peaufiné depuis, au point de dépasser les attentes mêmes des électeurs dont le détail du vote ne sera connu que dans un an, réglement des Gay Games oblige.

Huit ans après son premier échec,
le dossier parisien a profité d'un transfert de compétences de toute une classe politique mobilisée en 2010 sur le soutien de la capitale aux JO-2012.

C'est ainsi qu'à Cleveland, face à Londres et Limerick (Irlande), les organisateurs ont pu, lors de leur grand oral, s'appuyer sur la ministre des sports, Valérie Fourneyron, qui avait fait le voyage pour promouvoir la candidature, accompagnée d'une délégation de la Ville de Paris dont le maire rose est Bertrand Delanoë et du Conseil régional d'Ile de France présidé par le socialiste JP Huchon, qui twitte:
alors que le "mariage pour tous" a durablement fracturé le pays tout entier.
Porte-drapeau de la délégation française aux Jeux Olympiques de Londres, l'ancienne escrimeuse Laura Flessel était marraine de la candidature
"C'est une victoire attendue et méritée", a commenté la ministre. "Paris et le France sauront offrir une grande fête ouverte à toutes et tous sans exclusion ni discrimination." Aux J.O. de Londres, la dite-ministre croyait la porte-drapeau française judoka, alors qu'elle est escrimeuse...

Fondés en 1982 à l'initiative d'un décathlonien américain, Tom Waddell, les Gay Games se veulent en effet une manifestation sportive et culturelle "inclusive", ouverte à tous les individus quelle que soit leur orientation sexuelle, et "promotrice de valeurs de tolérance".

Sélection indépendante de critères sportifs, la participation aux Gay Games se fait sur la base d'inscriptions et rassemble à chaque édition plus de 10.000 concurrents, soit plus que les Jeux Olympiques.
A la dictée de Pivot, le milliardaire rose n'aurait pas décroché la médaille de guimauve pour sa maîtrise des accents...


"Fou de joie"  ? Ce pratiquant de la théorie du "gender" n'aurait pas non plus la palme des accords en genre.


Le tiroir-caisse de Paris en frémit

"Nous espérons fédérer plus de 15.000 participants", indiquait ainsi avant le vote Michel Geffroy, co-président du comité de candidature des Jeux de 2018 qui devraient avoir lieu du 4 au 12 août, de la cérémonie d'ouverture au Stade Jean Bouin à celle de clôture à la Villette.

La ville de Paris s'est félicitée dans un communiqué de cette attribution qui "contribue à faire de Paris une ville toujours plus ouverte, respectant ainsi la tradition d'une ville aux valeurs humanistes, universelles, de partage et de liberté".

"Les Gay Games sont ouverts à toutes et tous", insiste le texte.
Anne Hidalgo, la première adjointe de Bertrand Delanöe, candidate à sa succession, a fait part de "son immense fierté": le mot s'imposait, en effet...

"Je me réjouis que nous puissions accueillir cet événement international majeur, ouvert à toutes et tous, fédérant des athlètes du monde entier et consacrant les valeurs d'égalité, de solidarité et de tolérance. Paris sera au rendez-vous de ce grand moment sportif et convivial", a-t-elle indiqué.

Plus mesurée, Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP pour les municipales de mars 2014, a réagi sur Twitter: "Les #GayGames à Paris ! Félicitations à toute l'équipe de @ParisGames2018 et rendez-vous en 2018 pour une grande fête du sport !"

Peu avant l'annonce de la victoire de la capitale française,
Charles-Henri Jamin, président du Parti chrétien-démocrate, fondé par Christine Boutin, avait exprimé son opposition au projet dans un entretien à Metro, jugeant qu'il instrumentalise les Jeux olympiques. "Ces jeux portent des valeurs universelles qui n'ont rien à voir avec le fait que l'on défende tel ou tel communautarisme ou particularisme, aussi respectable soit-il", soulignait-il.

A l'annonce de la candidature parisienne,
le journaliste et fondateur de Reporters sans frontières Robert Ménard avait dénoncé de son côté ce qui n'est, à ses yeux, qu'une "dérive communautaire".

Il ne manque plus que les battements de mains de Caroline Fourest ou de Bruno Julliard...

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