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samedi 19 octobre 2013

Les syndicats de France Télévisions appellent à la grève

"361 départs en vue " et "50 millions d'euros par rapport au niveau des effectifs de 2012"

Le service public payé en retour de son soutien à Hollande !...


Friture sur les ondes
Un préavis de grève a été déposé mercredi pour le 7 novembre en protestation contre la suppression de 361 postes. 
La direction espère trouver une solution d'ici là, un jeudi, comme à la CGT ou à la FSU (le 7, avec FO, la CGC et la ... CFDT).
Pour Eric Vial, délégué FO,
il ne s'agit pas de départs volontaires mais forcés car, selon lui, les postes qui doivent être supprimés sont déjà identifiés. Par ailleurs, "on ne parle pas du plan social qui concerne les non permanents de l'entreprise, les CDD, soit une personne sur quatre" selon lui.

La grogne est montée d'un cran chez France Télévisions. 

Le détail des destructions de postes avait été présenté la veille par la direction. "Nous appelons l'ensemble des salariés du groupe à cesser le travail le 7 novembre prochain durant 24 heures", confirme Antoine Chuzeville, le secrétaire général du SNJ, syndicat hégémonique de France Télévisions, situé très à gauche, à l'Union syndicale Solidaires, dont SUD (3,47% de représentativité). Ce qui aurait pour effet d'empêcher la diffusion des émissions en direct et des journaux télévisés. Reste le groupe Canal+ pour cirer les pompes du pouvoir.


La levée du préavis est conditionnée par l'acceptation de deux exigences. 
D'une part, le retrait du plan de départs volontaires portant sur 361 postes, accusé par les syndicats d'organiser "l'asphyxie des services administratifs, techniques et des rédactions". 
D'autre part, la négociation d'un projet alternatif permettant de rajeunir les effectifs. "Un plan de départ, pourquoi pas? Il y a des salariés qui veulent partir, souligne Antoine Chuzeville, diplômé de l'ESJ de Lille, qui recrute à bac +4 et repaire de gauchistes. Mais à condition de les remplacer par des jeunes, ce qui permettrait de requalifier des précaires et de faire face aux enjeux de développement». «Quelles que soient les réunions, on demandera à ce que le plan actuel soit retiré», martèle Dominique Pradalié, déléguée syndicales au SNJ. 


Parmi les anciens de l'ESJ de Lille , citons Patrick Cohen (ex-militant UNEF, sur France Inter), Benoît Duquesne (Public Sénat), Ulysse Gosset (BFMTV), Laurent Greilsamer (ancien directeur adjoint du Monde), Thomas Hugues (i-télé, puis France 5), Hélène Jouan (directrice des magazines d'information de France Inter), Jean-Paul Kauffmann (ex-AFP et L'Événement du Jeudi, enlevé enlevé à Beyrouth en 1985 avec Michel Seurat), Patricia Loison (France 3), Bruno Masure (licencié de France 2 pour son parti-pris socialiste, journaliste-chroniqueur sur France Inter et présentateur de l'émission Impertinences sur La Chaîne parlementaire), Philippe Rochot (France Inter et Antenne 2 puis France 2, ancien otage de l'OJR), Airy Routier, ex-sulfureux rédacteur en chef du Nouvel Observateur, auteur du vrai-faux SMS contenant le message "Si tu reviens, j'annule tout" attribué à Sarkozy, et époux de la journaliste Valérie Lecasble, ex-patronne de i-télé/Canal+ et présélectionnée battue pour diriger Public Sénat). 
Manquent, et pour cause, Fabrice Arfi (un instable, fils de policier de la brigade financière placé à l'AFP, Libération et au Monde, comme au Figaro et à Mediapart !), comme Fabrice Lhomme (à la dérive du Parisien, à France-Soir, L'Express, Le Monde, puis rédacteur en chef adjoint à L'Équipe magazine et au pôle 'enquêtes' du site d'information Mediapart, dédié au "Karachigate") comme Gérard Davet (enquêteur à charge sur l'affaire Bettencourt au Monde), Alain Marschall (ancien pigiste gracieux), Julian Bugier (autodidacte, fils de journaliste au Monde), Francois-Xavier Ménage (Celsa, BFMTV), Jérémy Brossard (élégant jounaliste BCBG de BFMTV), Adrien Gindre (petit cire-pompes maniéré du pouvoir à BFMTV) ou, bien sûr  Bruno Roger-Petit (IEP mais illettré prétentieux et partisan, recasé de lepost.fr à Nouvel Observateur, près de la sanisette) !
Lien PaSiDupes
-2009 : Racisme - Faut-il faire une charrette de Valls et du préfet ? Plus clément qu'Hortefeux, LePost tempère !... 
- juillet 2012 : " F. Hollande n'est pas le président de tous les Français et le fait savoir Le Nouvel Observateur discrimine les Français.

Changement permanent

Or, le projet de réduction des effectifs stipule que
les emplois concernés ne seront pas remplacés. Pas question pour la direction de retirer son plan pour le moment, même si cette dernière se dit "ouverte à des aménagements" et a invité les organisations syndicales à négocier dès ce jeudi. "Les syndicats souhaitent un projet alternatif, il y a peut-être un niveau intermédiaire à trouver", explique Patrice Papet, le directeur général délégué à l'organisation, aux ressources humaines et aux projets d'entreprise. "Ce qui est sûr, c'est qu'on ne fait pas un plan de départ simplement parce que des gens désirent partir. Il faut que ça corresponde à des économies."

Le coût global de la réorganisation portant sur la suppression de 650 postes a été chiffré à 90 millions d'euros environ. 
La moitié du chemin a déjà été fait, les 361 emplois du plan permettront d'arriver à un effectif de 9750 personnes fin 2015, contre un peu moins de 10.200 aujourd'hui. "L'économie attendue est de 50 millions d'euros par rapport au niveau des effectifs de 2012", précise Patrice Papet. Malgré la grogne, il se veut rassurant: "Je suis optimiste, j'espère qu'on trouvera une solution avant la grève." 

Dans le cas contraire,
les choses pourraient se gâter. "Ce mouvement sera visible, bruyant, et sur tous les fronts, prévient déjà Patrice Christophe à la CFDT. Si rien ne bouge, il ira crescendo. Ce peut être long." Le climat social est tendu. "Depuis cinq ans à France Télévisions, le changement, c'est tout le temps", persifle Antoine Chuzeville (ESJ, délégué SNJ). "Comment peut-on prôner la suppression de centaines de postes pour combler un déficit qu'on a soi-même organisé en supprimant la publicité sans compensation?", s'insurge la CGT,
en dépit de ses partenariats, comme avec Orange, donc Dailymotion, et des exclusivités de programmes de type monopolistique: France Télévisions diffuse les Jeux Olympiques, du football (Coupe de France), du rugby (Top 14, Coupe d'Europe), du cyclisme (Tour de France, "classiques"), de l'athlétisme, etc.

Avec MFP, France télévisions est aussi  
productrice de cinéma. C'est ainsi que la Vie d'Adèle (Abdellatif Kechiche, 2012) ou L'Ecume des Jours (de Michel Gondry,2013) sont co-produits par France 2 et la redevance audiovisuelle.  Les redevables sont victimes de la double peine, par la taxe audiovisuelle et les entrées en salles.; color: #ead1dc; font-family: Verdana, sans-serif;"> 

La direction a justifié les 101 millions d'euros qu'a coûté la création de l'entreprise unique, selon Le Canard enchaîné. Le calendrier de la fusion (6 chaînes, souvent en doublons) était très serré et le coût est à mettre en perspective par rapport à la taille du groupe et ses 10.200 salariés. "À terme, les économies seront là", assure la direction.

1 commentaire:

  1. Il faut reconnaitre au gouvernement que la méthode, pour écraser ce nid de frelons qui peut toujours surgir de sa gauche, est plus subtile que celle du gouvernement grec qui avait tout fermé du jour au lendemain

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