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mardi 17 septembre 2013

Quand Hollande se fait chahuter dans la Marne, Libération ne remarque rien

"Hollande tente de reprendre l’offensive", selon Jonathan Bouchet-Petersen

En déplacement à la foire de Châlons-en-Champagne, le Président, "harcelé par les sondages", a réaffirmé ses objectifs tout en s’accrochant à son tempo. Le ton est donné, mais le journaliste a dû prendre le "la" à l'Elysée. 

Pour François Hollande, plus question de donner le sentiment qu'il regarde dans le rétroviseur, continue à positiver le journaliste militant. "Je ne reviendrai pas sur les responsabilités d'hier ou d'avant-hier, a-t-il assuré vendredi lors d'un discours à la 66e foire de Châlons-en-Champagne (Marne). J'ai pris la situation de la France en toute connaissance de cause, telle qu'elle est. Je n'ai rien ignoré de la réalité." Une réalité qui s'assombrit chaque jour un peu plus, alors que le chômage s'envole et que la croissance a disparu. "François, ne nous fais pas regretter d'avoir voté pour toi, ne nous oublie pas", lui ont lancé des salariées de la société Sodimédical, qui n'ont pas été payées depuis onze mois.

Plusieurs sondages ont récemment sanctionné l'action de l'exécutif, contraignant le chef de l'Etat à changer de braquet pour son passage à Châlons. Lui, qui avait prévu de parler territoires, a longuement évoqué le mauvais état du pays et le "cap" qu'il entend tenir, autour de trois urgences : la croissance, l'emploi et la compétitivité. "Mon devoir, c'est de dire la vérité aux Français, a-t- il revendiqué. Nous sommes devant une crise d'une gravité exceptionnelle, une crise longue." Un travail d'explication loupé par Jean-Marc Ayrault, comme le lui a signifié en privé le président de la République.

«Les Français sont impatients -il faut donc préciser le calendrier des réformes- et inquiets, ce qui nécessite qu'on concrétise le changement», analyse le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, du voyage en Champagne. Et pour Hollande, en pleine tournée européenne entre Berlin, Madrid et Rome, il y avait urgence à atterrir sur la scène nationale. Tout l'enjeu était de trouver les mots qui calment les inquiétudes du présent et redonnent foi en l'avenir. Ou comment tenter de se poser en pompier autant qu'en architecte, exercice d'autant plus ardu que les marges de manœuvre budgétaires sont jugées inexistantes.

Choisissant de justifier son rythme, jugé trop pépère par de nombreux Français au regard de leurs difficultés quotidiennes, François Hollande a assumé le temps long qui caractérise son début de quinquennat: «L'action que je conduis s'inscrit dans la durée du mandat qui m'a été confié: non pas sur trois mois, pas davantage sur douze mois mais sur cinq ans.» Et le Président d'assurer que les décisions seront prises «dans un calendrier ordonné, en respectant les rythmes du Parlement et le dialogue social». Manière aussi de tacler son prédécesseur: «Le changement, ce n'est pas une somme d'annonces sans lien les unes avec les autres, c'est une force qui sait où elle va, qui donne une direction susceptible de rassembler le pays.»

Plaçant l'emploi des jeunes au sommet de la pile des urgences, le chef de l'Etat a rappelé que 150000 emplois d'avenir seraient créés en 2013 et 2014, promettant que le texte serait adopté «d'ici la fin du mois» et les premières conventions signées début octobre. «Mon pari, a-t-il expliqué, c'est que si la confiance revient dans la jeunesse, c'est la confiance dans le pays qui de nouveau sera confortée.» Un pari donc. Deuxième axe pour booster l'emploi des jeunes, comme celui des plus de 50 ans, le contrat de génération. Un texte sera présenté «dans les jours qui viennent» aux partenaires sociaux pour qu'ils se mettent d'accord. Et pour s'attaquer à la précarité dans le monde du travail, le gouvernement va leur transmettre le 10 septembre «un document d'orientation» sur la sécurisation de l'emploi.

Mais alors que la croissance est nulle, Hollande a martelé que «le chômage ne sera vaincu que si l'activité reprend». Et dans ce combat, «car c'est un combat», le chef de l'Etat compte en particulier sur les collectivités locales, qui représentent 70% de l'investissement public, et sur les PME. Le gouvernement présentera ainsi «d'ici octobre» des propositions sur le financement des collectivités, tandis que les régions (dont les présidents seront reçus à l'Elysée le 12 septembre) se verront confier la gestion des «fonds européens consacrés à leur territoire». Pour soutenir les PME en mal de financement, la création d'une Banque publique d'investissement interviendra, elle, «dans les jours qui viennent». Une accélération, alors qu'Ayrault avait évoqué un délai en «semaines». Le crédit d'impôt recherche, création du précédent pouvoir, sera, lui, «préservé et élargi».

Appelant chacun à «prendre sa part du destin de la nation», le chef de l'Etat a reconnu que le «redressement» visé allait demander de sérieux efforts. Sur l'épineux dossier du financement de la protection sociale, Hollande a donné le sentiment de pencher pour une hausse de la CSG, quand le gouvernement précédent avait opté pour une TVA sociale, abrogée depuis: «Des choix courageux seront faits en 2013, a-t-il assuré. Ils seront durables, justes et stables.» Autrement dit, lui n'attendra pas «la fin de [son] mandat pour faire adopter une disposition à l'application différée». Et s'il n'a pas explicitement réaffirmé l'engagement de la France à respecter un déficit de 3% du PIB l'an prochain, Hollande a fait du «sérieux budgétaire» la condition «pour ne pas être dans la main des marchés financiers». La rigueur, c'est pour bientôt.

Mais RTL n'est pas sourd et informe
Quelques dizaines de militants CGT ont accueilli vendredi François Hollande à son arrivée à la foire de Châlons-en-Champagne en réclamant, à coups de pancarte et slogans, "Le changement c'est pour quand ?" en écho aux promesses du candidat. L'un d'eux lui a lancé : "Ne nous faites pas regretter le 6 mai". Le Président de la République faisait à la mi-journée un discours qualifié d'important par son entourage, depuis cette foire de la Marne à dominante agricole.
Un peu plus tard, alors qu'il avait démarré la visite des différents stands de la foire, François Hollande a été interpellé par des salariés de Sodimédical, entreprise de fabrication de matériel médical, qui ne sont plus rémunérés depuis fin 2011 malgré une décision de justice enjoignant à leur maison-mère de les payer. Il s'est entretenu quelques minutes avec eux, rapporte RTL.
En août 2012 à Châlons-en-Champagne, le président avait insisté sur le temps qu'il faudrait pour relancer la croissance. "L'urgence, c'est l'emploi," clama-t-il y a un an. Mais il laisse le temps au temps et la CGT n'a plus le temps. Seul Jonathan Bouchet-Petersen n'est pas pressé.

L'envoyé spécial à Châlons-en-Champagne est Jonathan Bouchet-Petersen

Ce qui explique ce summum d'occultation partisane de la presse dite indépendante
Rappelons-nous quand les ordinateurs de la candidate socialiste à la présidentielle disparaissaient. L'entourage de la faiseuse d'embrouilles a bien dû remettre la main dessus, car l'affaire est restée sans suites, juste le temps de salir l'adversaire. La socialiste s'était rendue intéressante avec trois intrusions à son domicile [des Hauts-de-Seine] en moins de deux ans: une première visite avait eu lieu en décembre 2006, la deuxième dans la nuit du 27 au 28 juillet 2007, au cours de laquelle un ordinateur avait été dérobé. La même nuit, un autre portable était dérobé au bureau d'un de ses proches. 
Par ailleurs, pendant la campagne présidentielle, deux autres ordinateurs avaient été dérobés dans son entourage politique: chez sa conseillère en février 2007, et un mois plus tard chez son assistante. " Y a-t-il un "rapport", comme l'affirme Ségolène Royal, entre l'intrusion survenue à son domicile de Boulogne-Billancourt  au soir du 27 juin, et sa dénonciation répétée de la "main-mise du clan Sarkozy sur la France?" s'interrogea Libération, pour plus de clarté.

Le quotidien socialiste ne s'était pas contenté d'accuser
Il avait prudemment entretenu le soupçon. " 'C'est la même équipe d'intimidation', pense Ségolène Royal. Quant à l'auteur du fric-frac, "c'est quelqu'un qui sait très bien où il est et ce qu'il fait", poursuit Jean-Pierre Mignard. 'Cette femme est à l'attaque, elle dénonce, dans un langage clair et concret, une multiplicité d'intérêts qui en sont froissés'. Et le défenseur de Ségolène Royal d'évoquer deux pistes : "celle d'un psychopathe politique ou celle d'une officine. Laquelle ? Agissant sur instruction, ou pas ? Toutes les hypothèses sont ouvertes' , avait insinué l'avocat. Mais aucune mise en avant. Sans parler de preuve." 
Avocat et président de Désirs d'avenir, l'association de soutien à l'ex-candidate, Mignard avançait si prudemment qu'il ne laissait guère de doute sur un coup monté de son association, avec le soutien d'une certaine presse.

Sophie Bouchet-Petersen en rose et
Blanca Scarbonchi, en noir
Or, la conseillère cambriolée en 2007 était une dénommée Sophie Bouchet-Petersen, conseillère spéciale de Ségolène Royal pour sa campagne à l'élection présidentielle de 2007. 

Six ans plus tard, on retrouve un Bouchet-Petersen, le fils, attaché à positiver la politique de l'ex-concubin de l'ex-patronne de sa mère. N'est-ce pas touchant cette constance à mentir à des fins politiques ?
 
Maman de journaliste indépendant
Mais que le monde est petit, que la réussite professionnelle est facile à certains et que l'indépendance de la presse est belle ! 
Et il reste des abonnés au quotidien... Ils paient pour se laisser bercer d'illusions par des cireurs de pompes.


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