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mercredi 25 septembre 2013

L'ex-socialiste Noël Mamère quitte les Verts, sans les quitter

Plus Verts que nature, Mamère un pied dedans, l'autre dehors

La "république bananière" Europe Ecologie-les Verts

Est-ce qu'il change de chaussettes?
Notre parti ne produit plus rien. Il est pris dans ses calculs et dans ses clans". Noël Mamère, député-maire de Bègles (Gironde), a annoncé aujourd'hui, dans un entretien au Monde, qu'il a décidé de quitter Europe Ecologie-Les Verts (EELV), le parti qu'il a "représenté à la présidentielle de 2002". "C'est une page qui se tourne. Je pars sans regret, sans émotion particulière", a-t-il ajouté.

"Nous sommes devenus un syndicat d'élus."
Il a toutefois indiqué qu'il souhaitait rester au sein de groupe écologiste à l'Assemblée Nationale. "A moins qu'on ne me le demande, je ne vois pas pourquoi je quitterais le groupe", a-t-il déclaré. Du moins jusqu'aux prochaines municipales, en 2014. S'il est réélu à la mairie de Bègles, Noël Mamère a affirmé qu'il abandonnerait son mandat de député: "Je me sens plus utile dans ma ville de Bègles qu'à l'Assemblée."

Le député de Gironde assure que "les vrais patrons sont ceux qu'on appelle "la firme" : Cécile Duflot et ses amis. Même si Cécile Duflot est une bonne ministre, elle n'a pas lâché la direction des Verts. Mais ces derniers ne se sont pas créés pour être soumis au bon vouloir d'un clan. C'est le contraire de ce que défendent les écologistes".

La semaine dernière, Noël Mamère avait déjà affirmé que si EELV restait au gouvernement, il partirait. "On ne peut pas accepter d'être soumis en permanence. Politiquement c'est suicidaire", avait-t-il ajouté.

Ce nouveau coup d'éclat intervient le jour de l'adoption en Conseil des ministres du
projet de loi de finances 2014 que Noël Mamère avait appelé à ne pas voter, et deux jours après que Pascal Durand ait dû annoncer qu'il ne pourrait se représenter à la tête d'EELV.

Une décision qui ajoute la chienlit au chaos

Le roquet Rugy
A droite, la petite chose de Duflot
 et exécuteur de ses basses besognes
Le co-président du groupe EELV à l'Assemblée voit dans la décision de Noël Mamère "une décision regrettable. Mais c'est le fruit d'un cheminement personnel", mais "ce n'est pas un mouvement collectifs'empresse-t-il d'ajouter  sur BFMTV.
"On est habitués aux déclarations tonitruantes de Noël Mamère, a-t-il charclé, avant d'assurer que "ce sont des déclarations personnelles et souvent excessives", au lendemain du débarquement de Pascal Durand, à la demande du sombre Ayrault et du président qui affirme qu' "Impossible de travailler avec des gens comme ça"(lien France Info
Et quand de Rugy raisonne, ça sonne comme ça: "Il a été élu sur la base d'un accord avec le PS en juin 2012 [avec lequel Mamère est en désaccord depuis l'origine], mais critique le travail d'EELV sur la stratégie collective de travailler avec le gouvernement[ce qui est son droit le plus strict dans un parti démocratique et républicain...]. Et puis il annonce qu'il va rester dans le groupe écologiste à l'Assemblée, ce qui prouve qu'il se sent toujours écologiste. [de Rugy admet que c'est à la fois l'état d'esprit et le fonctionnement d'EELV qui posent problèmes]. Moi, je vais continuer à travailler à l'Assemblée avec Noël Mamère sur les projets de loi," assure le patron du "syndicat d'élus".

Invité sur RTL,
Nicolas Hulot a dit ne pas savoir si Noël Mamère avait "tort ou raison".
Mais le parti "doit se demander pourquoi il n'a pas réussi à rencontrer la société" et a transformé, à la présidentielle de 2012, "l'or en plomb", a-t-il ajouté. 

Il revient dans Le Figaro sur les turpitudes altermondialistes

Hulot rappelle que lors la désignation du candidat du parti à la présidentielle de 2012, campagne où, de "gentille petite dame" sa rivale, Eva Joly, devient "dure" et "méprisante", où dès sa déclaration de candidature "les flèches empoisonnées fondent" sur lui, et où il passe son temps à se "justifier" sur les sponsors de sa fondation et ses positions passées plutôt favorables au nucléaire.

De son côté,
Daniel Cohn-Bendit a dit comprendre sa décision de quitter le parti. 
Autre cacique de la pétaudière verte et lui-même démissionnaire en 2012 du parti des écolos radicaux, Daniel Cohn-Bendit rejoint les propos de Noël Mamère. "Je partage le ras le bol sur le fonctionnement, le clanisme, les couples terrifiants qui règnent sur EELV", a-t-il déclaré sur Europe 1. 


Denis Baupin, 
vice-président EELV de l'Assemblée Nationale et critique modéré du gouvernement, estime  en revanche  que son collègue de l'Assemblée "se trompe de combat", il ajoute hâtivement en guise d'arrêt de mort "Je regrette qu'il décide d'abandonner le combat, il y a besoin de toutes les forces écologistes". 

A noter que ce député est le compagnon d'une vice-présidente du Conseil régional d’Ile-de-France, celle chargée du ...logementEmmanuelle Cosse (1974), une proche de Cécile Duflot, ministre du Logement de Hollande, candidate féministe à la succession de Pascal Durand, ex-militante de la FIDL et ancienne présidente d'Act Up-Paris (1999-2001) association activiste de lutte contre le sida (1989), qui recourt à l'illégalité et à la désobéissance civile, mais est subventionnée: outre 100.000 euros de la Fondation Pierre Bergé, 131.500 euros de laboratoires pharmaceutiques, empoche 45.000 euros de la région Ile-de-France et 302.354 euros des ministères.

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