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lundi 16 septembre 2013

Hollande, bonimenteur cocasse en prime time sur TF1

Ce qu'il faut retenir des déclarations de François Hollande sur TF1 

Invité du 20h sur TF1 ...à l'Elysée, François Hollande a assuré que son gouvernement est "tout prêt du but"
Cravate en place, costume bleu sombre, François Hollande était assis face de Claire Chazal à l'Hôtel Marigny, qui jouxte le palais de l'Élysée.. Le président de la République a commencé par aborder le "drame syrien", justifiant à nouveau la position et le rôle de la France dans la volonté américaine de frapper le pouvoir syrien en place aux côtés des rebelles, alors qu'une crise diplomatique s'ajoute aux menaces de punition militaire du régime alaouite.
Il  a aussi promis un nouveau crédit d'impôt pour la rénovation thermique. 

Voici ses principales déclarations. 

"La Syrie, c'est la tragédie la plus grave depuis le début du XXIe siècle, a déclaré le président de la République sur un ton grave. Une réaction était donc nécessaire". "Nous devons être fiers de ce que nous avons fait. La pression que nous avons fait peser avec les Etats-Unis a payé", a poursuivi François Hollande.

Interrogé sur l'accord trouvé sans lui par les Russes et les Américains samedi à Genève, le chef de l'Etat a jugé qu'il s'agit d'une "étape importante, mais pas d'un point d'arrivée", l'option militaire n'étant pas exclue. "Il faut prévoir la possibilité de sanctions en cas de non-application de l'accord", a-t-il maintenu, dans le cadre de la résolution du Conseil de sécurité qui pourrait être votée "d'ici à la fin de la semaine prochaine". Reconnaissant qu'il n'avait pas pris part aux discussions de Genève, François Hollande a tenté de réaffirmer le rayonnement diplomatique de la France, "une nation souveraine", qui ne dépend pas "de quelque pays que ce soit", alors qu'il est accusé de suivisme.  

• Sur les créations d'emplois

François Hollande a poursuivi son entretien sur les questions de l'emploi. Conscient qu'il a promis de relancer l'emploi en France d'ici la fin de l'année, le président de la République a assuré qu'"on est tout près d'inverser la courbe du chômage", en admettant toutefois que cela "reste difficile". "Dans deux mois j'aurais à rendre des comptes", a-t-il admis, avant de lister les dispositifs contradictoires qu'il a mis en place depuis le début de son mandat.



• Sur le budget et la dette publique

Le président de la République est le roi du concours Lépine.
Il a dû également s'expliquer sur les nouvelles hausses d'impôts que prévoit le budget de 2014. "Oui nous avons eu à faire des efforts pour réduire les déficits, a-t-il admis. Mais les dépenses de l'Etat vont baisser en 2013 et 2014, c'est la première fois", a souligné le chef de l'Etat, qui a le sentiment que "la croissance commence à redémarrer".

• Sur la hausse des impôts

Interrogé sur le ras-le-bol fiscal des Français, François Hollande a tenté de se justifier en expliquant que la hausse de la TVA serait moindre par rapport au gouvernement précédent. "TVA et quotient familial. Ce seront les deux seuls impôts", a prétendu François Hollande. Mais, a-t-il objecté, "j'ai annulé l'augmentation de la CSG qui était annoncée, la presse s'en faisait écho": Hollande réussit ainsi l'exploit d'annuler ce qui n'existe pas... 
Quant au quotient familial, il devrait voir son plafond à nouveau baisser en 2014, à 1.500 euros par demi-part, a-t-il anticipé, comme pour l'inversion de la courbe du chômage. Pour essayer de se crédibiliser, il  a rappelé ne pas avoir touché aux allocations familiales.

Et l'augmentation des cotisations pour la branche vieillesse ? a demandé Claire Chazal. "C'est pour financer la retraite", a esquivé le président. "Il s'agit, a-t-il dit, de "seulement 0,15%, c'est 4 euros par mois sur un salaire de 3.000 euros". 
Enfin, les premières tranches du barème de l'impôt sur le revenu, a-t-il confirmé, seront "allégées". Si bien que les classes moyennes, dont les plus fragilisées, seront plus affaiblies.

• Sur de nouvelles taxes

Pour le financement de la sécurité sociale, "il n'y aura de nouvelles taxes en 2014", a affirmé le président, interrogé sur les taxes qui avait été évoquées dans la presse, concernant les sodas, l'aspartame et les cigarettes électroniques.


• Sur la transition énergétique

"Très prochainement", a-t-il également déclaré, un crédit d'impôt sera accordé pour la rénovation thermique tandis que, selon lui, la future contribution climat énergie montera en puissance "de manière limitée" et n'aura "pas d'effet en 2014"

Pas de taxe diesel non plus. De quoi diviser les écologistes qui étaient déjà montés au créneau dans le courant de la semaine. A la tête des Verts radicaux (EELV) Pascal Durand met un ultimatum au gouvernement: les Verts menacent de ne pas voter le budget 2014. "Chacun doit se déterminer non pas par rapport à un parti dans une majorité (...) mais par rapport à l'intérêt de la France", a-t-il fait savoir, provoquant l'indignation de Noël Mamère qui ne voit pas d'incompatibilité entre les Verts et l'intérêt de la France.



• Sur l'ambiguïté des propos de François Fillon sur le FN
François Hollande était interrogé sur le changement de cap de l'ex-Premier ministre UMP sur le Front national. Il y a "des règles, des digues, des principes", a observé le "capitaine du Costa Concordia""Il y a un moment où ce qui nous rassemble -que ce soit des gaullistes, des libéraux, des radicaux, enfin des républicains- (...), c'est une conception commune de la France et de la République, et c'est mon rôle de le rappeler", a dit le président.

A lire aussi :

• Sur l'affaire du bijoutier de Nice

Interrogé sur la légitime défense du bijoutier de Nice, François Hollande a répondu que la justice devait prévaloir, mais en suivant des méandres rhétoriques lassants.. "Dans cette affaire, je vois l'exaspération, mais je dis aussi qu'il faut juste la justice, rien que la justice". Par ailleurs, "les bijoutiers doivent être protégés par l'Etat". Enfin, "que chacun soit convaincu, sur la question de la sécurité, nous ferons tout". 

A lire aussi : Hollande sur l'affaire du bijoutier : "l'exaspération, la colère, je la vois, mais..."


VOIR et ENTENDRE Nicolas Doze dénoncer l'intox au sommet:

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