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dimanche 26 mai 2013

Manif pour Tous: participation massive inespérée après le chantage aux violences de Valls et Ayrault

De 1.000.000 d'opposants pacifistes dans la rue, Valls fait 150.000

Une  nouvelle marée d'opposants à la filiation homosexuel s'est rappelée au respect de Hollande


En présence d'élus de l'opposition de droite et de représentants des diverses religions, ils ont défilé dimanche à Paris lors d'un démonstration de leur détermination face à une loi promulguée dans la précipitation. Le pouvoir scélérat a fait voter les Parlementaires le 18 mai, et non début juin comme prévu, pensant ainsi court-circuiter cette grande manifestation du 26 mai, prévue de longue date.

La convergence de trois défilés s'est déroulée sans les débordements prévus par Valls et Ayrault qui les ont rêvés comme des repoussoirs.

Ces trois cortèges de "La manif pour Tous" ont rejoint en fin d'après-midi l'esplanade des Invalides. Surveillés par environ 4.500 policiers et gendarmes.

Un autre cortège -autorisé, mais séparé- animé par les membres de l'institut Civitas, étiquettés 'catholiques intégristes', a manifesté en parallèle, "La manif pour tous" ne souhaitant pas qu'il rejoigne ses rangs. Il était composé de 2.800 personnes, selon la police, qui en a visiblement grossi le nombre. 

La police n'a en revanche admis que quelque 150.000 manifestants, alors que les organisateurs pouvaient revendiquer plus d'un million, pour les avoir enregistrés et encadrés. 

Que des échauffourées aient pu éclater après la dispersion des cortèges est  suspect du fait que le gouvernement avait déployé 4.500 policiers, soit près de deux fois plus que lors des violences urbaines du Trocadéro et des Champs-Elysées déclenchées par la victoire du PSG.


Frigide Barjot, figure de la mobilisation contre ce texte de loi, avait subi des menaces et avait dû renoncer à participer, en sorte de ne pas s'exposer aux menaces dont elle a fait l'objet. Valls s'est saisi de ce chantage pour exercer sur les sympathisants des pressions relayées avec grand tapage par certains media qui s'étonnent aujourd'hui d'enregistrer des témoignages hostiles. 

Avec le mariage pour tous, le pouvoir socialo-écolo a fait émerger une droite radicale

En prenant la manifestation de vitesse, la majorité présidentielle a fait monter la pression, provoquant un communiqué du Printemps français, un collectif fédérant les opposants ultras, avait appelé à prendre pour "cible" le gouvernement et "les partis politiques de collaboration", omettant donc la presse partisane.


Le président de l'UMP Jean-François Copé en a profité pour donner rendez-vous dans les urnes aux contestataires du mariage entre personnes du même sexe et aux opposants à la filiation  homo (PMA et GPA) .

Avec succès, Jean-François Copé a appelé à manifester massivement par respect pour la France profonde et silencieuse qui a été privée de la parole. "Il est très important que ces centaines de milliers de Françaises et Français qui, à travers leur opposition à ce texte, ont eu un engagement sociétal, le transforment en un engagement politique au sens noble du terme", a-t-il dit.


Laurent Wauquiez
a fait une déclaration malheureuse qui soupçonne Copé de recrutement sur le pavé de Paris, tandis que l'ancien Premier ministre, François Fillon, l'ancien ministre de l'Education, Luc Chatel
ou encore la candidate à la mairie de Paris Nathalie Kosciusko-Morizet ont refusé de se joindre aux cortèges, préférant quant à eux préserver toutes leurs chances de réussite, pour l'un en 2017 et pour l'autre en 2014 à Paris où la communauté homosexuelle est active.
Frigide Barjot a souligné que, pour autant, cette mobilisation n'est pas celle d'un parti. "Nous sommes de gauche comme de droite, au-delà de la gauche et au-delà de la droite", a-t-elle dit sur  i>Télé, chaïne socialiste du groupe Canal +.
"L'UMP vient chercher des militants et des électeurs, estime-t-elle après avoir reçu l'onction politique. "Ca n'était pas l'esprit de la Manif pour tous", a précisé, alors qu'elle était contrainte de protéger sa vie en renonçant à manifester personnellement dans le climat de psychose développé par le pouvoir politico-médiatique.


Le gouvernement utilise la filiation homo à des fins électoralistes

"La droite sort de cette période-là divisée, morcelée, courant derrière le Front national, et n'ayant pas de tête puisqu'on ne sait pas très bien (...) s'ils vont réécrire le texte, s'ils vont l'abroger, s'ils vont revenir dessus", a jugé sur France 5 le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls qui oublie seulement que l'âge de départ à la retraite continue de fracturer la gauche à la fois politique et syndicale. Valls refuse simplement de chercher la réponse dans un référendum.

Bernard Cazeneuve, bien que ministre du ...Budget, a estimé dimanche que la loi doit désormais être appliquée. "Ceux qui manifestent doivent savoir qu'il y a un temps pour tout", a-t-il affirmé dans le Grand Rendez-Vous sur Europe 1, i>Télé et Le Parisien. 

A défaut de référendum, la gauche recourt au sondage, pour assurer qu'une courte majorité de Français (53%) est favorable à la loi dite "Taubira" (plutôt que Hollande), et plus de sept Français sur 10 (72%) penseraient que les manifestations doivent s'arrêter, selon un sondage IFOP pour le Journal du Dimanche (JDD).

D'intolérables pressions gouvernementales sur les opposants

Manuel Valls a utilisé la presse pour exercer un chantage honteux sur les organisateurs et les participants, faisant état samedi de menaces d'actions de groupes -ou groupuscules- d'extrême droite, alors qu'aucun n'est constitué. 
La presse le relayant abondam- ment, il a tenté de démo- biliser les familles en leur déconseil- lant de se rendre à la manifesta- tion avec des enfants. Malgré cette mise en garde, la manifestation a comporté de nombreux enfants pour lesquels leurs parents exprimaient leur vision d'un avenir préservé.

Le comportement des citoyens vigilants de droite a été remarquablement pacifique.
Une vingtaine de militants de Génération identitaire a utilisé son droit de manifester en déployant une banderole sur la terrasse du siège du Parti socialiste, appelant à la démission de François Hollande.

En marge de la manifestation officielle, des bagarres ont toutefois éclaté   sur l'esplanade des Invalides, après la dispersion. Plusieurs personnes ont jeté des projectiles sur la police et ont dit leur façon de penser aux journalistes qui ont si injustement rendu compte de leurs actions.

Les extrémistes qui ont semé la peur au gouvernement

Les lacrymo viennent de la police
A 4500, la police n'a trouvé que 96 personnes à interpeller, parmi lesquelles 39 étaient placées en garde à vue en début de soirée, a annoncé le ministre de l'Intérieur. Ce bilan devrait toutefois évoluer dans la soirée, au vu de la montée de tensions, dit-on de source policière.

Avant le début de la manifestation, l'ancien ministre UMP de l'Intérieur Brice Hortefeux avait jugé les avertissements du gouvernement "proprement hallucinants".
"Soit ils révèlent 'une incompétence anticipée', car c'est bien aux pouvoirs publics d'assurer la protection et le bon ordre de ce défilé, comme c'est toujours le cas. Soit c'est une manoeuvre dilatoire pour tenter de décourager les manifestants", avait-il dit dans le Journal du dimanche.


Bayrou dénonce le manque de "conciliation" de Hollande


François Bayrou a regretté ce soir que François Hollande n'ait pas fait le choix de "la conciliation" sur le sujet du mariage pour tous. Invité de l'émission "Tous Politiques" (France Inter/AFP/Le Monde), le président du Modem a estimé que la France sort "très profondément divisée" de ces mois de débats et de manifestations sur le mariage homosexuel, le gouvernement ayant à ses yeux "une part de responsabilité".

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