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mercredi 8 mai 2013

Hollande a présidé les cérémonies du 8 mai 1945 à Paris

Devoir de mémoire contre commémorations 

Les cérémonies nationales du 8 mai, commémorant la victoire des Alliés   à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, ont débuté mercredi vers 10h40 avec l'arrivée du chef de l'Etat.

François Hollande a présidé mercredi les cérémonies du 8 mai.
Après un dépôt de gerbe au pied de la statue du général de Gaulle, en bas des Champs-Elysées, le chef de l'Etat a remonté l'avenue escorté de la garde républicaine, salué sous un ciel couvert par un public clairsemé.

Le chef de l'Etat était cette année accompagné du président polonais Bronislaw Komorowski, invité des commémorations. 
Une importante délégation des forces polonaises était également présente. La Pologne a particulièrement souffert de l'occupation nazie durant le conflit et les Polonais ont joué un rôle important dans la Résistance intérieure en France.

Les deux responsables ont ranimé conjointement la flamme sur la tombe du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe, avant que soient interprétés les hymnes nationaux et le Chant des partisans qui célèbre la résistance à l'occupant.

Le président a abordé la polémique française avec l'Allemagne en présence du président polonais

Interrogé à l'issue des cérémonies sur les récentes tensions entre la France et l'Allemagne, le président Hollande a souligné que
Paris et Berlin doivent aujourd'hui se "retrouver ensemble pour une Europe qui soit celle de la croissance et de l'emploi". "C'est le sens du débat que nous avons engagé (...) Il y a un débat et à la fin ça se passe toujours avec un compromis entre la France et l'Allemagne, ce sera encore le cas pour les grands dossiers que nous avons à régler", a-t-il assuré sur France2.

Le chef de l'Etat a également souligné la volonté de Paris et Varsovie de "relancer le triangle de Weimar, c'est à dire l'amitié entre la France, l'Allemagne et la Pologne ensemble pour préparer l'Europe".

A propos du climat politique un an après son élection, il a observé qu'"il n'y a pas de célébration" mais "une obligation de réussir". "Je veux dire aux Français, y compris dans ce moment de gravité, de souvenir, que nous sommes en train de préparer un avenir, nous le faisons en Europe, nous le faisons en France", a-t-il affirmé.

Plusieurs ministres ont également minimisé les tensions récentes entre Paris et Berlin sur les politiques à mettre en place pour sortir de la crise. 
"Il peut y avoir des hauts et des bas dans nos relations avec l'Allemagne, mais ce qui est certain c'est que le couple franco-allemand est déterminant, c'est le socle de l'Europe. Le 8 mai c'est aussi une forme de message et de signe de la réconciliation franco-allemande", a observé le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Les cérémonies commémorent chaque année la capitulation sans condition de l'Allemagne nazie le 8 mai 1945

Le terme de 'génocide' fut forgé à la suite au procès de Nuremberg, peu après la seconde guerre mondiale, après cinq ans du conflit, le plus meurtrier de l'histoire,
sans compter le génocide vendéen et les massacres associés au marxisme, d'URSS ou de Chine, où 
Mao Zedong utilisa ses Gardes rouges pour poursuivre le processus de la révolution culturelle et quand des enfants tibétains furent enlevés à leurs parents entre 1951 et 1955 pour être éduqués au communisme maoïste, à la Corée du Nord ou à la Birmanie, en passant par  la guerre idéologique du Vietnam entre les forces du sud et du nord communiste, qui ont tué environ 1,5 million de Vietnamiens (puis les victimes de l'exode après 1975 et de la répression des années 1980, soit plus d'un demi-million, dont 65.000 à 100.000 exécutions par le régime communiste, 150.000 à 175.000 prisonniers disparus, le reste étant des boat-people) et  génocide cambodgien perpétré par les Khmers rouges, des communistes maoïstes menés par le sinistre Pol Pot.

Jour férié depuis 1953, le 8 mai s'est peu à peu imposé comme la date symbolique de la fin de la Seconde Guerre mondiale. En 1975, le président Valéry Giscard d'Estaing avait supprimé les commémorations au titre du rapprochement avec l'Allemagne. Mais elles ont été rétablies en 1981 par le socialiste François Mitterrand et ne sont plus remises en cause.

Or, 2014 doit être une année chargée en commémorations, avec, outre celles du 8 mai, les célébrations du 100è anniversaire du début de la Première Guerre mondiale et celles du 70è anniversaire du débarquement des troupes alliées en Normandie, le 6 juin 1944.

Mais la binationnale Eva Joly déclara en 2011 que le défilé militaire du 14 juillet symbolise " le passé"
et proposa de lui substituer un "défilé citoyen"...

Aujourd'hui encore,
la gauche considère que les jours fériés de commémorations diverses obèrent les chances de réussite de la politique de Hollande, le "François courage", de Le Drian !...

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