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mercredi 27 mars 2013

Manif pour tous: la polémique brouille le signal fort du 24 mars 2013

L'exception culturelle française, c'était dimanche 24 mars 2013

Les media qui justifient l'entêtement de la majorité cherchent à nous aligner sur le reste du monde


Un gouvernement méprisant contente la presse couchée
A en croire leurs leçons, une haute idée de la république ou de la laïcité les anime. C'est le thème récurrent de leurs articles vertueux. Mais que l'Elysée se pare d'exemplarité :"On respecte une mobilisation importante |1 400 000], de gens venus de toute la France", mais "on ira jusqu'au bout", et aussitôt les thuriféraires du journal Le Monde de clamer": "Le gouvernement garde le cap"! Celui de la démocratie est pourtant sorti des radars...

A court d'arguments, la propagande  tente de nous identifier à certains:
 de même qu'ils ont combattu notre spécificité lors des combats pour la sauvegarde de notre identité nationale, les internationalistes réussiraient leur vie, pensent-ils, s'ils parvenaient à nous assimiler. Mais construiraient-ils 
pour leurs enfants un  riant avenir ? 

Des analystes 
pontifiants citent en exemples des pays qui ont basculé dans le mariage homo.

Ce qu'ils occultent, c'est que seulement six pays européens ont voté une loi autorisant le mariage homosexuel, que la Finlande n'a pas sauté le pas et que la question fait toujours débat dans deux grandes démocraties, le Royaume-Uni et l'Allemagne. Les socialistes n'ont pas même proposé de projet, bien que victorieux en octobre 2009, en ...Grèce. 
Ce qu'ils ne disent pas non plus, c'est que pour la Cour européenne des droits de l'homme, le fait de réserver le mariage aux couples constitués d’un homme et d’une femme relève des prérogatives des lois nationales et ne constitue pas une discrimination. 


Le multi-milliardaire socialiste P. Bergé
est actionnaire et président du conseil de surveillance
du journal Le Monde
Vers un prochain "mai 2013" ?


Les médias ne se bousculent pas pour analyser le succès de la Manif pour tous. Il est vrai que la plupart auront étouffé les appels à la mobilisation de cette société du refus, principalement fédérée par les réseaux sociaux. Il suffisait pourtant de s’immerger dans la foule, mêlant jeunes et vieux, pour identifier une dynamique qui ne s’arrêtera pas aisément. Il s’en est fallu de peu que les manifestants, [des casseurs] pourtant rétifs aux transgressions, ne suivent plus massivement ceux qui voulaient descendre les Champs-Elysées en dépit des interdits. Oui, un vent d’insurrection civile s’est levé dimanche. Il est annonciateur d’un probable Printemps français, porté par un peuple attaché à défendre sa culture, ses valeurs, son mode de vie. 

A côté des slogans contre le mariage homosexuel, dominaient des mots d’ordre contre François Hollande et sa politique
. Quarante-cinq ans après mai 1968 et sa révolution progressiste, une France réactive et conservatrice, héritière de 1500 ans d’histoire, entend porter un coup d’arrêt aux adeptes de la table rase, soutenus par un politiquement correct qui assure que tout se vaut. L’histoire est familière de ces retours de balancier.

A lui seul, ce combat de civilisation insuffle une énergie surprenante, surtout auprès d’une jeune génération qui côtoie pourtant la culture, médiatique et éducative, de l’oubli des racines et du mépris de la religion catholique. Cependant, comme le remarque le sénateur (UMP) Jean-Pierre Raffarin, ce mercredi dans Les Echos : "Si la grogne sociale rejoint la colère sociétale, nous risquons d‘avoir un printemps agité"

L’augmentation constante des chiffres des chômeurs (ils sont 18 400 de plus en février) ajoutée à une insécurité urbaine croissante liée aux repliements communautaristes sont autant de raisons supplémentaires de s’exaspérer du gouvernement.
Depuis mai 2012, il n’est à la hauteur d’aucune de ses responsabilités ; la guerre (mal assumée) contre les islamistes au Mali mise à part. Se dirige-t-on vers un prochain "mai 2013" ? Si Hollande, qui doit s‘exprimer jeudi soir sur France 2, n’infléchit pas sa politique, il prend le risque d’enflammer un peu plus les esprits. Au fait : se trompent ceux qui croyaient la France profonde dépressive, sous calmants, quasi-agonisante. Elle pète le feu !

1 commentaire:

  1. De toute façon ya pas 36 façons d'en sortir... et si on confiait les rennes du pays à PBergé on voit vite où ça irait (et en souvenir de l'air épanoui du grand YSL, que M. Bergé continue de distribue son blé et surtout ferme sa gu**le)

    On est dans la réalité, le quotidien, pas dans le Marais... et nos impôts ne peuvent et ne doivent pas servir à ça, ce n'est pas envisageable: Donc il va falloir en effet que la détermination se renforce encore et il va falloir que Flamby se remue un peu pour ne pas perdre définitivement sa crédibilité de Chef d'Etat... à moins qu'il n'ait toujours pas réalisé qu'on était pas des playmobils ?!

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