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vendredi 8 février 2013

Otages : la France aurait versé une rançon de 17 millions de dollars à Aqmi

Hollande au Mali n'a pas réussi à se faire livrer 


La France aurait pourtant versé une rançon à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) 

Manifestation de soutien
aux otages au Mali,
à ...Nantes en octobre 2012
Pour faire libérer quatre otages français enlevés au Niger en 2010, la France aurait accepté de verser 17 millions de dollars, affirme une ancienne ambassadrice des Etats-Unis au Mali (2002-2005), pays où seraient retenus ces personnes, dans un entretien exclusif à la chaîne socialiste i>télé, diffusé vendredi.


Al-Qaïda au Maghreb islamique a-t-il touché de l'argent pour les otages d'Arlit ? 

Selon les allégations de cette ex-ambassadrice des Etats-Unis à Bamako au Mali, Vicki J. Huddleston, aujourd'hui à la retraite, la France aurait payé il y a deux ans une rançon denviron 23 millions d'euros (au taux de septembre 2010) pour les quatre Français enlevés au Niger en 2010, et toujours privés de liberté.
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Les quatre otages avaient été kidnappés dans une mine d'uranium à Arlit au nord du Niger, il y a deux ans. 

Avec deux autres français enlevés à Hombori, au Mali, le 24 novembre 2011 et un autre près de Kayes - également au Mali - le 20 novembre 2012, ces quatre salariés des groupes Areva et Vinci seraient encore retenus en captivité dans le nord du pays, dans le massif des Ifoghas, une vaste zone de montagnes et de grottes. Une bonne partie des chefs et des combattants des groupes islamistes s'y sont réfugiés. 


Le gouvernement précédent a toujours dit son opposition aux versements de rançons pour libérer des otages


Le gouvernement Fillon affirme avoir refusé de payer une rançon aux preneurs d'otages. 
Mais l'ex-ambassadrice rappelle insidieusement que les rançons versées servent habituellement au recrutement et à l'achat d'armes par les terroristes. "Les rançons ont terminé entre les mains du gouvernement malien et ensuite elles sont retournées, du moins une partie, aux salafistes",  précise-t-elle. 

Les entreprises ont-elles payé ? 

"Les rançons, comme toutes les rançons, ont été payées indirectement," admet toutefois l'ambassadrice maintenant à la retraite. 
Ces rançons auraient été versées par l'entremise du capitaine Amadou Haya Sanogo, ancien chef des putschistes ayant renversé le président Amadou Toumani Touré (ATT), le 22 mars 2012. "Le capitaine Sanogo est à Kati avec certains des officiers avec lesquels il avait fait le coup d’Etat ", explique un officier des services de communication de l’armée malienne.

"
Elles ont terminé entre les mains du gouvernement malien et ensuite elles sont retournées, du moins une partie, aux salafistes", insiste l'ambassadrice américaine.


La chaïne i-télé, filiale du groupe Canal+, notoirement socialiste depuis sa création à l'instigation d'un proche de François Mitterrand alors président de la République s'est prêtée jeudi à ces accusations sans nuances, en duplex entre Albuquerque (Nouveau-Mexique) et Washington.



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