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vendredi 24 août 2012

Les instits ne comptent pas attendre que Peillon fasse sa rentrée

Dans l'Education nationale, le Snuipp-FSU est soupçonneux


Si Hollande était curé,
serait-il soupçonné de pédophilie ?


Le syndicat dominant du primaire a rappelé hier le gouvernement à ses promesses.

Les professeurs de primaire veulent du changement et maintenant !

Cheval de bataille de la campagne de François Hollande, l’Education a fait, dit-on, l'objet d'une grande concertation autour de la refondation de l’école souhaitée par Vincent Peillon. Dès juillet, à l'heure des départs en vacances de la base, elle aurait rassemblé de nombreuses personnalités du monde scolaire, mais leur identité n'est pas révélée.

Pour avoir tant espéré du nouveau gouvernement, les professeurs de primaire se méfient des promesses du chef de l’Etat. 
60 000 postes supplémentaires (sur cinq ans), semaine de quatre jours et demi, etc… font partie des travaux engagés par le ministère de l’Education. 

La concertation est "une décision indispensable", avait souligné Sébastien Sihr en mai, réclamant "un processus de discussion transparent, cadré par un calendrier". C'est que le chantier est "complexe et difficile", selon lui , l'objectif central étant de raccourcir les journées de classe qui sont parmi les plus longues d'Europe. Si les écoliers n'ont plus cours que cinq heures par jour (contre six ou plus aujourd'hui) et finissent à 15h30, comme l'a préconisé en 2011 le comité de pilotage sur les rythmes scolaires, "la question cruciale de l'organisation du temps scolaire avec le temps périscolaire doit être débattue avec les collectivités locales", a-t-il dit.
Les professeurs du primaire qui ont tant harcelé Nicolas Sarkozy ne peuvent pas prétendre maintenant que tout va bien. Car cette rentrée va être a priori "très difficile ": préparée par la droite, Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUIPP-FSU, l'a dénoncée hier lors de sa conférence de presse de rentrée.

Le syndicat a mis le gouvernement en garde 


Tout en affirmant que l’école se trouve face à une véritable "opportunité", il a manifesté un manque certain de confiance: " Surtout ne la gâchons pas. Ça ne peut pas être un rendez-vous manqué ", a t-il insisté.

Les instituteurs craignent d'être les dindons de la farce Hollande 


Le gracieux Sihr aurait-il peur
de se faire enfler ?


La loi d’orientation et de programmation sur l’école ne sera pas votée avant le début 2013.

"Il ne faudrait pas que de mauvaises décisions génèrent de nouvelles inégalités, entre des communes riches et des communes moins bien dotées financièrement qui risquent de laisser sur le trottoir des enfants, notamment ceux issus des milieux défavorisés", a-t-il craint de la majorité de gauche.
Pour S. Sihr,
la concertation devra aussi aborder "les conditions d'exercice du métier d'enseignant et l'organisation pédagogique, notamment la place de l'aide individualisée" qui, aujourd'hui, est souvent organisée avant 8H30 ou pendant la pause-déjeuner pour les élèves les plus en difficulté.

Si une vraie concertation a vraiment commencé en juillet
, il est permis de s'étonner que le syndicat socialiste demande que les négociations débutent sans plus attendre, dès le mois d’octobre. "On sait qu’il y aura des changements de fond. Pour cette raison, nous voulons commencer à négocier en octobre, dès que la concertation sera finie, afin de préparer la prochaine rentrée", a souligné Sébastien Sihr.

Ce triste sire n'est finalement pas si pressé que ça, depuis juillet...

2 commentaires:

  1. Les enseignants, il ne faut pas l'oublier, sont dans leur grande majorité de gauche, et ont voté en conséquence.
    Alors ....maintenant....feront-ils grève?
    C'est un peu prématuré
    et il y aurait tant à dire..., mais c'est un débat trop vaste pour le déballer ici.
    Attendons la suite ...

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  2. Si Patapouf était instituteur, pardon, professeur des écoles, il serait sûrement ciblé comme pédophile, car cette pratique des bisous, est interdite avec des enfants autre que les vôtres, de même pour un geste aussi anodin soit-il envers un enfant.

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