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jeudi 19 juillet 2012

Les Inrocks: l'arrivée d'A. Pulvar fait fuir Thomas Legrand

La concubine de Montebourg crée la polémique partout sur son passage



Thomas Legrand claque la porte de l'hebdomadaire "Les Inrockuptibles" qui a accepté de recycler Audrey Pulvar comme directrice de l'éditorial, a-t-il annoncé à "Télérama", mercredi 18 juillet. Il  juge "impossible" de rester car le "journalisme politique est avant tout une lutte contre la communication politique". Il y intervenait depuis 2010 en tant qu'éditorialiste politique.

"Dès que j'ai su qu'Audrey Pulvar arrivait, je n'y ai pas cru au début, ça me semblait impossible !", a expliqué le journaliste politique (1963), qui signe également des chroniques politiques sur France Inter depuis 2008 et sur le site internet Slate .

"Je n'ai rien contre elle. Je ne crains pas la censure, ni ses relectures orientées. Je sais qu'elle me laisserait libre. Je ne mets pas en cause sa capacité de schizophrénie...", a-t-il ajouté.

"Forcément, elle aura des infos : si elle les dit, elle trahit son compagnon", le ministre Arnaud Montebourg. Si elle ne les dit pas, elle trahit son journal et sa condition de journaliste. Pour moi, c'était impossible de rester", a expliqué Thomas Legrand.

"Le journalisme politique, c'est avant tout une lutte contre la communication politique, un contre-pouvoir institutionnel. Un journal traitant de politique ne peut pas être dirigé par quelqu'un d'aussi impliqué personnellement dans la vie politique du pays", a-t-il ajouté.

Audrey Pulvar n'a pas souhaité commenter cette démission.

Puis, la parachutée a réagi auprès d'un autre journal socialiste, Le Monde: "Le profond malaise décrit par notre ami Thomas Legrand me semble très relatif." 
Parmi les journalistes interrogés par Xavier Ternisien du Monde, peu nombreux en période de vacances, l’un reconnaît que "ce sera compliqué", tandis qu’une autre se dit gênée qu’on "fasse toujours le procès des femmes de" alors qu’il y a "bien des hommes à la tête de grands hebdomadaires qui pratiquent ouvertement le copinage avec les hommes politiques, et personne ne leur en fait le reproche". Des noms ?

Audrey Pulvar prendra quoi qu'il arrive la direction "à partir de la mi-août", d’après Le Monde. 
Bien que détestés, ils s'imposent partout l'un comme l'autre...

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