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mercredi 13 juin 2012

Législatives: les voies détournées du PS pour battre la candidate FN du Vaucluse

Vaucluse: le suppléant de la candidate socialiste appelle à voter UMP

Le "front républicain" se lézarde

Des socialistes soutiennent l'UMP
Alors que Catherine Arkilovitch (21,98 %)la candidate socialiste arrivée 3e dimanche, avec 21,98% dans la 3e circonscription du Vaucluse (Carpentras), a décidé de se maintenir pour nuire à Marion Maréchal-Le Pen (34,63%) au second tour, son suppléant s'est désolidarisé de sa tête de liste ce mercredi pour appeler à voter pour le candidat UMP 

Le jacobine Martine Brochen-Aubry, premier secrétaire du PS, avait pourtant insisté depuis Paris pour que Catherine Arkilovitch " retire sa candidature", pour "faire barrage au Front national", disait-elle. Certains poids-lourds du PS vauclusien avait même exercé des pressions sur cette sorte de chauffeur de semi-remorque pour qu’elle s'arrête sur une aire d'autoroute. Arc-boutée sur son volant, elle avait d’abord refusé, persuadée qu’elle pouvait tout de même l’emporter dimanche prochain. Puis elle avait demandé un délai pour réfléchir, jusqu'au soir, quand elle confirma qu'elle irait jusqu'au péage du 17 juin, quitte à être exclue du PS...
"Nous sommes allés déposer hier (mardi) matin notre candidature tous les deux pour le deuxième tour. Ensuite, nous avons déjeuné ensemble et il ne m'a rien dit", fulminait mercredi la candidate socialiste homasse, qualifiant de "sans-couille" Roland Davau et tous les socialistes qui, à la suite de la patronne du PS, appellent à voter UMP. La "gauche molle" prolifère autour de l'amère de Lille...

Roland Davau a expliqué son retrait par le choix local du Front de gauche de Mélenchon et de ses communistes d'appeler finalement à un "front républicain" pour empêcher l'élection de Marion Maréchal-Le Pen.

L'extrême gauche est contre-productive. "Jusqu'à hier (mardi) matin, je pensais y aller mais c'est vraiment le retrait du Front de gauche qui a déclenché ma décision", a expliqué R. Davau.
Le candidat du Front de gauche, Roger Martin, a confirmé dans un communiqué le choix de son mouvement: "Le risque d'une élection de la candidate FN/Ligue du Sud était suffisamment sérieux pour avoir amené la première secrétaire du PS Martine Aubry, SOS Racisme et le maire (PS) de Carpentras à demander le retrait de la candidate socialiste".

R. Davau a expliqué que cette déclaration de SOS Racisme qualifiant Mme Arkilovitch de "candidate de la honte", accusée aux côtés des UMP Nadine Morano et Roland Chassain de faire le jeu du FN, avait "aussi beaucoup compté".
En place depuis 26 ans, le député sortant UMP, Jean-Michel Ferrand, a fait 30,03%.

Le suppléant socialiste indépendant a précisé rester de facto suppléant "à l'insu de son plein gré"
"J'ai tenté une démarche à la préfecture pour faire enregistrer ma déclaration de retrait de candidature (...) Ils vont refuser mon retrait, mais il faut distinguer l'acte administratif de l'acte politique", a-t-il fait valoir.

Un conseil national du PS devrait prononcer mardi la sanction de la forte tête Catherine Arkilovitch, a fait savoir la direction parisienne du PS.

Le centralisme démocratique du Parti socialiste

Ce mode d'organisation interne du PS impose autoritairement que les décisions des congrès, dont les délégués sont démocratiquement élus par la base, doivent être appliquées par tous. Le centralisme démocratique se caractérise donc par la liberté de débat interne et une stricte  discipline en externe. Une phrase de Lénine résume assez bien ce mode d'organisation : " liberté totale dans la discussion, unité totale dans l'action."

Comme le Parti communiste français, Lénine Aubry se reconnaît parfaitement dans le centralisme démocratique: c'est l'un des fondements des organisations léninistes. Mais, comme le dogme fumeux du "front républicain"
et réagissent vivement  aux ordres venus de Paris.

3 commentaires:

  1. Les actions des socialistes se résument à de l'hypocrisie pure et simple.
    Quand on entend leur déclarations télévisuelles actuelles, "faire tout pour battre la droite", après leur campagne acharnée jusqu'aux déclarations mensongères voire haineuses contre la droite lors de la campagne présidentielle, il me semble bon d'être attentif et de se méfier de ce genre de manoeuvre.
    Les partis extrémistes socialistes ne les dérangent pas, au contraire ils comptent sur leurs votes comme ils l'ont fait aux présidentielles, rien ne les arrêtent, pas même les condamnations pénales. Chez eux tout est bon pour gagner, contrer la droite.
    S'ils veulent soutenir l'UMP ce ne sera pas pour nos beaux yeux, c'est en espérant un retour de manivelle, ah non, après leurs actes et le dénigrement constant, non non non, leurs valeurs dégradées ne sont pas les notres.

    Le FN est d'abord un parti de droite.

    Bien sûr après toutes les attaques de la gauche pour le descendre et le diaboliser, attaques qui ont poussé la droite à parfois en faire autant( N K. a écrit un pamphlet virulent en 1982 il me semble, le FN ne l'oublie pas) pour ne pas avoir honte, il me semble que au vu des pratiques de la gauche :

    SANS LE MOINDRE SCRUPULE

    il est nécessaire de nous reprendre et de ne plus repousser, ni de permettre de diaboliser ce parti
    qui a pour nous plus de valeur et d'importance à travers ses électeurs qu'un parti mené par Mélenchon, (voir qui est son maître à penser, un américain...fiché par le FBI) ou le parti communiste ou même celui des écolos actuels qui n'ont absolument pas l'apanage de l'écologie réelle et vécue, qui préconise la drogue, le mariage homosexuel, détruire le concordat) , avoir 2% des votes est significatif. Cela fait 30 ans que je vis l'écologie au réel et beaucoup d'autres comme moi;

    défiler pour tout et n'importe quoi en drainant des fauteurs de trouble ( Strasbourg il y a quelques années) est inutile, il faut de la sagesse, des exemples concrets, avancer avec intelligence, et c'est en cours, peut-être pas assez vite, mais il y a beaucoup de contraintes à déblayer.
    Conclusion :
    La France a besoin de toutes ses forces vives, de la parole de tous les français, il est important que chacun s'y retrouve, que l'on puisse expliquer à chacun, et compter sur tous, la droite a le droit à la parole, quelle qu'elle soit
    et c'est vital.
    Déjà les sondages mentent car ne représentent que les socialistes, mais ceci est bien sûr gommé.
    jujube

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  2. Dimanche, 10 juin 2012
    Le Clin d'Oeil de "Ligne Droite" à l'actualité de la semaine
    Par Ligne Droite dans Politique à 09:42
    Ce "Clin d'oeil" fait partie de "La Lettre Hebdomadaire de Ligne Droite que nous publions chaque samedi. Pour la recevoir gratuitement (5 à 6 pages), envoyez un mail à lignedroite@voila.fr Battue aux primaires du PS, Martine Aubry apparaît de plus en plus comme la possible grande gagnante du cycle électoral 2012. Les sondages sur les élections législatives donnent en effet peu de chance au Parti Socialiste d’avoir la majorité à l’Assemblée Nationale à lui seul. Il faudra donc que François Hollande compte sur un appui des députés Verts qui, grâce aux accords passés avec Martine Aubry, seront présents dans l’hémicycle bien au delà de ce que pouvait leur faire espérer le misérable score d’Eva Joly au premier tour de la présidentielle. Or, le programme d’Europe-Écologie–Les Verts est, sous certains aspects, très dangereux pour la France, notamment en ce qui concerne les questions de société (dépénalisation des drogues dites « douces », mariage et adoption pour les homosexuels), le vote des immigrés et la sortie accélérée du nucléaire. La fermeté dont veulent faire preuve François Hollande et Jean-Marc Ayrault sur ces questions se heurtera très vite au mur vert de l’Assemblée Nationale.

    C’est pourquoi, après avoir hésité, le gouvernement a commencé à aborder les avancées sociales avant les législatives, en espérant ainsi gagner des points. Mais il n'annonce que les nouvelles sympathiques : hausse du smic, majoration de l'allocation de rentrée scolaire, retraite à 60 ans pour ceux qui ont travaillé jeunes… En dépit de prévisions d'une croissance du PIB faible et d'une pluie d'avertissements de la Cour des comptes, de l'inspection générale des finances ou de la Commission européenne sur le dérapage des dépenses, le gouvernement s'abrite derrière un audit sur l'état des finances publiques opportunément attendu fin juin, après les législatives. En attendant, la zone euro est en feu. Les électeurs français seraient en droit de connaître, au moment de retourner aux urnes, les véritables intentions du gouvernement.

    Coté cour, nos pires craintes faisant suite à l’élection de Hollande commence donc à se matérialiser.

    Coté jardin, cela ne va guère mieux. Dans un entretien, jeudi 7 juin, à la chaîne ARD, Angela Merkel affirme qu'il ne faut pas trop attendre du sommet de Bruxelles des 28 et 29 juin. Le débat s'inscrira dans le long terme : « Nous n'avons pas seulement besoin d'une union monétaire, mais d'une union budgétaire ». Militant pour une union politique, la chancelière affirme : « Nous devons, pas à pas, continuer à abandonner des compétences à l'Europe ». Quitte à aller vers une Europe à deux vitesses : « Nous ne devons pas rester immobiles parce que l'un ou l'autre ne veut pas encore suivre .»
    Il ne faut pas faire preuve d’une grande imagination pour comprendre dans quelle catégorie l’Allemagne a déjà classé la France de Hollande !

    Sur le terrain, en attendant le vote des Grecs avec des sondages qui soufflent le froid et le chaud, ce sont les banques espagnoles qui donnent le frisson. Fitch n’hésitant pas à dégrader la note de l’Espagne à BBB. Il s’agit bien sûr d’un problème très différent. L’Espagne est loin d’être le plus laxiste des pays de l’Union en matière de déficit budgétaire. Mais certaines banques sont en manque de liquidités suite à des investissements dans un secteur immobilier en quasi faillite. En ce sens, le problème espagnol est plus proche de celui dont ont souffert (et souffrent encore) les États-Unis que de celui de la Grèce ou encore du Portugal. On connaît la solution américaine : la planche à billets. Mais la Fed peut imprimer des dollars plus vite que son ombre. Ce sera plus compliqué pour l’Europe; et pourtant nécessaire

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  3. SUITE de l'article ci-dessus

    Dernier testament de Nicolas Sarkozy en faveur de l’Europe, les pays de l'Union européenne se sont unanimement entendus sur une mesure exceptionnelle : le rétablissement temporaire des contrôles à leurs frontières en cas de pression migratoire.

    Le NASDAQ envisage d’indemniser les investisseurs qui ont perdu de l’argent en raison de problèmes informatiques liés à l’introduction de Facebook. Le problème va être de différencier les pertes dues aux ordinateurs de celles dues à la surévaluation de la valeur d’introduction du titre et de la précipitation des boursicoteurs qui ont cru voir là l’affaire du siècle !

    La bonne nouvelle de la semaine, c’est la baisse du prix du baril de pétrole. Ce n’est certes que le reflet d’une économie mondiale qui tourne au ralenti mais cela a au moins l’avantage de priver Hollande, avant les législatives, de l’une des mesures démagogiques qu’il avait promises : on ne gèle pas le prix des carburants à la pompe quand ceux-ci sont en baisse !

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