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jeudi 7 juin 2012

Ayrault-Zéro a besoin de voir les gens "dans leur quotidien"

Pour découvrir les Français, le député-maire de Nantes a attendu d'être Premier ministre 
J.-M. Ayrault prend le métro
comme on va au zoo:
mais de quel côté est-il ?
La ressemblance est troublante, non ?

Pour voir les gens "dans leur quotidien", Jean-Marc Ayrault a fait campagne jeudi, trois jours avant le premier tour des législatives, dans le RER pour se rendre en Seine-et-Marne, choix de transport qui lui permet, a-t-il déclaré à sa suite de journalistes.

Le Premier ministre confond proximité et promiscuité
Il avait retrouvé six journalistes convoqués à la station Luxembourg du RER B à Paris. 
Serrant des mains sur le quai, se faisant prendre en photo, il est ensuite entré dans le wagon, non sans une escorte d'une bonne vingtaine de gardes du corps - les siens et le service de sécurité de la RATP
Et ça ne coûte donc rien des personnels du secteur public ?
Le wagon avait-il été réservé aux visiteurs, appareils photos au poing ?
Au moins n'a-t-il pas fait d'excès de vitesse, à la différence du Chef de l'Etat "exemplaire": lien PaSiDupes 

Le chef de gouvernement a signé des autographes pendant les trente-trois minutes du voyage en direction de Villeparisis/Mitry-Claye et a conversé avec deux voyageuses partant au travail. Le sujet de la régularité des trains a été évoqué. 

Tout ça pour en arriver  à démarcher.
"Il faut aller voter pour donner une majorité à François Hollande", a déclaré l'agent électoral de Hollande pendant ses 35 heures de travail, '"une majorité nette, claire et forte".

4 commentaires:

  1. Après le porte à porte c'est le démarchage dans le métro, avec tant d'accompagnateurs, occupant des places non payées probablement,
    mais pour avoir des voix jusqu'où vont-ils aller ?
    Qu'il prenne le métro seul tôt le matin, où le soir lorsque les gens rentrent fourbus par leur journée de travail,
    cette façon de procéder est super nulle.

    Ces gens-là n'ont aucune notion du quotidien de ceux qui travaillent pour gagner leur vie, et qui n'ont pas de temps à perdre en pourparlers et palabres.

    C'est un gouvernement de riches qui est dans l'incapacité totale de comprendre comment ceux qui travaillent vivent, et parfois survivent.

    Bof, c'est tout simplement la campagne qui continue en prévision des législatives. Se montrer dans le métro, donner des autographes, bientôt ils partageront la gamelle. Navrant.

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  2. Déficits : le flou inquiétant du gouvernement, voilà ce qui inquiète les français :

    "Sur la question cruciale de la dette et des moyens de maîtriser le déficit public, la bataille fait rage. Dans l'arène électorale, du moins. Car dans la vraie vie, celle des comptes, des finances publiques et de l'économie réelle, les Français ne savent toujours pas quelles mesures concrètes le président qu'ils ont élu il y a un mois et son gouvernement entendent prendre, quelles priorités exactes ils veulent donner à la hausse des impôts ou à la limitation des dépenses pour parvenir à l'objectif déclaré d'un retour à l'équilibre budgétaire en 2017.

    Le débat est d'importance. Il est même fondamental, dans la crise économique et financière que traverse l'Europe. Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste, le parti du président et du premier ministre, a sauté dedans à pieds joints lundi 4 juin en affirmant que des "impôts complémentaires" pouvaient fournir d'"énormes" marges de manoeuvre.

    Il n'en a pas fallu davantage aux ténors de la droite pour dénoncer un "plan B" caché que le gouvernement sortirait de son sac après le deuxième tour des élections législatives, le 17 juin. Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, promet "le tour de vis fiscal le plus important jamais réalisé contre les classes moyennes". Dans Le Figaro, l'ex-premier ministre, François Fillon, qualifie de "désastreuse" la politique économique d'un gouvernement inconscient de la "gravité de la situation", prêt à "augmenter massivement les impôts" sans réduire les dépenses.

    A quelques jours du premier tour des législatives, cette offensive est de bonne guerre. Le nouveau ministre de l'économie, Pierre Moscovici, s'en indigne dans Libération, accusant M. Fillon d'avoir, lui, "aggravé la dette publique de 600 milliards d'euros". C'est aussi de bonne guerre.

    Le problème, c'est que François Hollande a maintenu tout au long de la campagne présidentielle un flou habile sur les dispositifs concrets qu'il veut mettre en oeuvre pour rétablir l'équilibre des comptes en 2017. Son programme prévoyait de freiner la hausse de la dépense publique à 1,1 % en moyenne par an, mais sans préciser sur quels postes. Il annonçait une réforme des niches fiscales et une hausse de l'imposition des hauts revenus, sans en chiffrer le montant exact.

    En dépit de prévisions d'une croissance du PIB faible et d'une pluie d'avertissements de la Cour des comptes, de l'inspection générale des finances ou de la Commission européenne sur le dérapage des dépenses, le gouvernement s'abrite derrière un audit sur l'état des finances publiques opportunément attendu fin juin, après les élections. En attendant, il n'annonce que des nouvelles sympathiques : hausse du smic, majoration de l'allocation de rentrée scolaire, retraite à 60 ans pour ceux qui ont travaillé jeune...

    La zone euro est en feu. Non seulement ce flou persistant n'aide pas à maîtriser l'incendie, mais les électeurs français seraient en droit de connaître, au moment de retourner aux urnes, les véritables intentions du gouvernement. Le devoir de vérité incombe à la gauche comme à la droite."

    C'EST TOUT SIMPLEMENT LA RÉALITÉ, LE RESTE NE NOUS INTÉRESSE PAS, MAIS ÇA .....

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  3. r.solidairejuin 08, 2012

    Quand c'est flou y a un loup.C'est Martine qui l'a dit!

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  4. Gilberte B.

    Bravo r.solidaire, enfin quelqu'un qui fait de l'humour et m'a fait rire. C'est précieux par les temps qui courent, le quotidien nous rattrape si vite.
    Merci

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