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vendredi 30 mars 2012

Montebourg craint les retours de manivelle à "l'agressivité " de Mélenchon


"L'agressivité" du candidat Jean-Luc Mélenchon  prête à "instrumentalisation"


Le député Arnaud Montebourg (PS) a toutefois exhorté le candidat du Front de Gauche) à "réserver ses mots les plus durs" à Nicolas Sarkozy. 

Cette réaction républicaine apparaît d'autant plus partisane que sa compagne, journaliste en exercice sur le service public, vient tout juste de se faire qualifier de "salope", ce qui relativise donc la portée de l'insulte à l'endroit de Mme Audrey Pulvar. Au passage et accessoirement, on se demande bien, la connaissant comme vertueuse chroniqueuse de Laurent Ruquier, ce qu'elle a encore bien pu lâcher qui suscite une telle grossièreté, à l'évidence totalement injustifiée... Mais revenons à nos hyènes moutons !


Montebourg désigne Mélenchon comme allié de Sarkozy

L'élu (d'extrême justesse) de Saône-et-Loire fait la leçon à son allié du second tour
"Jean-Luc Mélenchon devrait s'interroger sur l'utilisation que fait Nicolas Sarkozy des mots qu'il emploie", a-t-il mis en garde à Europe 1.
"D'ailleurs, j'ai observé que Jean-Luc Mélenchon est la nouvelle mascotte du Figaro. Nicolas Sarkozy multiplie les compliments à l'encontre de Jean-Luc Mélenchon", a-t-il ironisé, abandonnant bien vite le fond fangeux de son sujet.


Pour polémiquer, Montebourg évite de juger Mélenchon sur le fond

"Cela devrait interroger un certain nombre de citoyens sur l'instrumentalisation de l'agressivité de Jean-Luc Mélenchon, qu'il devrait réserver à Nicolas Sarkozy qui a ruiné notre pays", a accusé le troisième homme de la primaire de gauche, dans un effarant amalgame qui en dit long sur les capacités intellectuelle et morale du censeur socialiste.
Avec le Front de gauche "nous avons besoin de faire le chemin ensemble", a poursuivi Nono Montebourg. Il a exhorté à "rechercher ce que nous pouvons faire ensemble", plutôt "que de rechercher absolument ce qui nous empêcherait d'agir ensemble".


La "république du respect" est aux abois


L'intervention de l'avocat général socialiste coupeur de têtes, indique un pressentiment fort de lendemains de scrutins qui déchantent, car Montebourg joue à l'évidence le méchant rôle du chien de berger, mandaté pour faire rentrer dans le rang  les moutons noirs égarés.
Mais Mélenchon supportera-t-il cette ingérence dans sa campagne,   nouvelle démonstration d'hégémonie socialiste sur le troupeau de gauche ?



1 commentaire:

  1. Une manière aussi de le rendre par avance coupable de l'échec de Hollande.
    Montebourg refait le coup des accusations contre Chevènement, dans un style différent, mais Nono n'est pas regardant !

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