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dimanche 25 décembre 2011

A main levée, les syndicats votent la poursuite des bloquages d'aéroports

Les agents de sûreté votent la reconduite de la grève à Roissy

Les agents de sûreté aéroportuaire, en grève depuis le 16 décembre, ont décidé de reconduire le mouvement de grève, lors d'une assemblée générale à Roissy-Charles-de-Gaulle.

Les bloqueurs présents à l'assemblée ont voté à main levée en faveur de la poursuite de la grève, afin d'obtenir une revalorisation salariale. En effet, les agents réclament une hausse de leur salaire mensuel de 200 euros (+ 20%), qui -à ce niveau bas de qualification- se situe pour l'instant entre 1 100 et 1 600 euros.

Le mouvement n'aura cependant pas de grandes conséquences sur le trafic, puisque le gouvernement a décidé de faire appel aux forces de l'ordre pour remplacer les grévistes à l'aéroport et donner aux passagers le "bien-être" promis d'une main par la Ch'tite Brochen-Aubry, mais refusé de l'autre par la CFDT.


Le vote de l'AG est la réponse syndicale à l'offre d'une prime annuelle, proposée par le patronat
Elle a fait naître des dissensions entre les syndicats, notamment entre l'UNSA qui envisage de signer un accord et la CGT, qui s'y oppose, après avoir réclamé le dialogue social et une augmentation.

Le Syndicat des entreprises de sûreté aérienne et aéroportuaire (SESA, patronat) propose de porter à un mois de salaire le montant de leur prime annuelle (1000 euros), sous certaines conditions.

De source concordante, le protocole d'accord est encore valide.
Et selon Patrick Thouverez, président du SESA, plusieurs syndicats "sont en train d'expliquer à leurs adhérents l'intérêt de cet accord afin d'obtenir l'adhésion de leurs délégués", ce qu'a confirmé une source syndicale.

Le mouvement d'agents de sûreté n'entraîne "pas de répercussion particulière" sur le trafic et la situation était "normale" lundi à Roissy où sont attendus 75.000 passagers, a indiqué un porte-parole d'Aéroports de Paris (ADP).

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