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mardi 20 décembre 2011

Les syndicats font le vide dans nos aéroports et stations de ski

Le service public d'information prend parti pour les syndicats radicaux


Des voyageurs échoués
à l'aéroport de Lyon, le 19 décembre 2011:
les cochons de payeurs de la redevance fulminent



Le SNJ-CGT pèse: double-jeu fautif des media partisans

Les agents de sûreté grévistes, qui contrôlent les passagers avant l'embarquement, exigent des négociations
au niveau de la branche pour une revalorisation des salaires et de meilleures conditions de travail, tout en refusant le dialogue auquel le SESA (Syndicat des entreprises aéroportuaires, patronat) les a appelés, lundi 12 décembre, il y a maintenant plus d'une semaine.
Le parti-pris catastrophiste de la presse fait peu cas des usagers et des touristes, ainsi que du marasme dans lequel est plongée l'industrie du tourisme.

Le 19/12/2011, France 2 dramatise et accuse:
" La grève s'étend dans les aéroports, le gouvernement hausse le ton ", lit-on, sur Internet.
Mais le lien renvoie à francetvinfo.fr qui rectifie le tir et se met à jour à 10h59 le 20/12/2011, titrant: " Vers un retour à la normale dans les aéroports ?"
Le SNJ obtient néanmoins de conclure l'article sur une citation de la déléguée CGT de la société privée Brink's: "Si on cède, on continuera à nous traiter comme du bétail", commente assène Christine Hamiani." Aujourd'hui, des salariés sont en grève depuis plusieurs jours et sont prêts à se battre jusqu'au bout parce qu'ils en ont ras le bol. Si on cède aujourd'hui, on restera dans la même spirale, on n'obtiendra rien et on continuera à nous traiter comme si nous étions du bétail ", selon la syndicaliste, complaisamment relayée par le service public.
Faut-il rappeler que les Français, qui sont les usagers du service public, paient la redevance audiovisuelle, une taxe prélevée auprès des auditeurs et téléspectateurs, pour financer les antennes publiques de radiodiffusion et de télévision du pays ?

Changement de ton dans la presse
Après avoir alarmé les usagers, les journalistes militants de "FTVi avec A*P" adopte le profil bas, mais refusent leur responsabilité dans l'inquiétude des passagers:
" Les vacanciers craignaient le pire, mais pour l'instant, tout ou presque se passe bien "!

La mobilisation stagne: reculade des journalistes...
" Partie de Roissy et de Toulouse, la mobilisation des agents de sûreté aéroportuaire pour des revendications salariales devait s'étendre mardi 20 décembre. Les aérodromes de Nice, de Mulhouse et de Rennes devaient en effet rejoindre la grève interentreprises, selon la CGT et la CFDT ", se défaussent leurs relais à 80% syndiqués au SNJ.

Amertume des agitateurs
" En milieu de matinée, la situation était normale ou presque dans la majorité des sites. L'aéroport de Bâle-Mulhouse a fait état d'un trafic habituel. Même constat à Rennes et à Nice, troisième aéroport français", qui devaient se joindre au mouvement, selon la presse de la veille. Pourtant, "à priori, nous n'attendons pas trop de perturbations ", a indiqué la direction.

Le préavis reste posé au niveau national




Aéroport de Lyon-Saint-Exupéry,
le lundi 19 décembre 2011


Les perturbateurs ne désarment pas
Malveillants preneurs d'otages "citoyens" au départ des vacances de Noël, les syndicats ne communiquent plus et les journalistes redonnent la parole à la direction.
" L'ensemble des vols" prévus mardi devraient aussi être assurés à l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, jusqu'ici le plus touché par cette grève ", a annoncé la direction lundi soir. Le même jour déjà, 90 % des vols, soit 133 sur 150, ont été assurés avec un retard maximum d'une heure. A l'aéroport d'Orly, la situation est également normale", a révélé Aéroports de Paris, à défaut de la presse.

Les media engagés dans le mouvement passent aux aveux
" Seul aéroport vraiment perturbé, Roissy, avec des temps d'attente importants aux terminaux 2E et 2F et une manifestation dans la matinée. " Tant que le SESA n'aura pas ouvert de négociations et ne nous recevra pas pour vraiment négocier sur nos revendications, on ne lâchera pas l'affaire ", prétend Mohamed El Ammari, délégué syndical CFDT de la société privée ICTS à Roissy. Il justifie son rejet du dialogue proposé le 12 décembre. Selon celui qui exige des négociations, exiger des syndicats qu'ils lèvent leur préavis de grève pour négocier, " c'est du chantage. On campe sur nos positions et on garde notre préavis au niveau national."

Quelques rappels omis par les media
=> Le SESA avait proposé aux syndicats une réunion de négociations lundi 12, conditionnée à la reprise du travail. Elle fut annulée, suite au refus des syndicats inter-entreprises de lever leurs préavis de grève.
=> De plus, les agents de cette branche aéroportuaire ne sont toujours pas soumis à l'obligation légale de faire connaître leurs intentions 48h avant le début d'une grève, un "privilège" quasiment unique qui entrave Aéroport de Paris (ADP), par exemple à Roissy.


Nathalie Kosciusko-Morizet pour un service minimum

Pour tenter de mettre fin à ce mouvement qui frappe des entreprises privées, le gouvernement a nommé lundi soir deux médiateurs. " Nous réévaluerons la situation mardi à la mi-journée. Si elle ne s'améliore pas, nous aurons recours à une solution appropriée ", a prévenu la ministre de l'Ecologie et des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet.

Invitée sur le plateau d'i-Télé mardi matin, NKM a refusé le terme d'"ultimatum" employé par les syndicalistes radicaux. Elle s'est également prononcée, comme Thierry Mariani, le ministre chargé des Transports, en faveur d'une loi sur un service minimum dans le secteur aérien.

Les socialistes soutiennent les grévistes du privé
Le Parti socialiste récupère ouvertement la grève menée par la CFDT et la CGT
, accusant ce mardi matin le gouvernement d'être responsable du mouvement social qui perturbe les aéroports. Selon eux, la grève s'explique avant tout par "un manque de dialogue social," même s'il faut être deux...
Martine Aubry et Pierre Moscovici s'en sont pris au gouvernement. Selon les socialistes en campagne, le mouvement n'aurait "même pas dû avoir lieu", si le gouvernement avait été ouvert au dialogue, à la place deS sociétés Brinks ou ICTS, mises en péril par la grève.
L'amère de Lille a une nouvelle fois manifesté sa mauvaise foi
" Le service mimimum, la droite en parle toujours en plein moment de crise. Ce n'est pas au moment où les Français vont partir en vacances - et on peut comprendre leur exaspération - qu'il faut s'inquiéter du fait que les salariés de ces entreprises privées de sécurité soient dans la précarité et de mauvaises conditions de travail " a déclaré le premier secrétaire du PS, mardi matin sur RTL. " C'est avant qu'il faut se mettre autour d'une table pour mettre en place le dialogue social " a poursuivi la démagogue, en parfaite ignorance du sujet et de l'invitation du SESA. "
Au nom du candidat socialiste Hollande, son directeur de campagne, Pierre Moscovici (PS), a aussitôt déclaré que l'initiative du gouvernement est inappropriée...
Le député PS du Doubs a admis que "cette grève n'aurait pas dû avoir lieu". Le faux-cul la "regrette" même et pense "aux gens qui veulent prendre leurs vacances, rejoindre leur famille et sont bloqués". Au lieu de s'adresser à la CFDT, il considère que " le gouvernement, plutôt qu'avoir toujours la même réponse - un problème, une loi, en plus à quelques encablures de la présidentielle - devrait avoir la culture du dialogue et aider les entreprises qui dépendent de lui en partie (sic) à avoir cette culture ".

VOIR et ENTENDRE ses accusations sur ... France Info:

Grève dans les aéroports : Pierre Moscovici... par FranceInfo


D'ici mardi soir, les deux médiateurs ont pour mission de mettre fin à la grève des agents de sûreté
qui perturbe depuis vendredi le trafic aérien. Et cela, malgré les interventions socialistes hostiles aux usagers.

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