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mardi 18 octobre 2011

Le pédant Montebourg emploie des mots qui le dépassent !

Nono Montebourg s'est empêtré dans le mot "impétrant"


Nono se met le doigt
dans l'oeil...


Maître Nono est un rigolo

L'avocat Arnaud Montebourg s'est mélangé les crayons en qualifiant d'"impétrants" Brochen-Aubry et Hollande, les deux finalistes de la primaire socialiste.

Est-ce qu'il 'cause' comme ça en Saône-et-Loire, le bouffon ?
L'aubriste Laurent Fabius s'est perfidement gaussé de l'emploi impropre par Monsieur Propre de ce mot tombé dans l'oublia sorti de l'oubli, un "joli mot qui oblige à ouvrir un dictionnaire". Ce que l'archaïque n'a jamais dû faire, tant il se croit !
" Je pense qu'il a voulu trouver un mot que les gens ne connaissaient pas et qui faisait savant... Il a voulu utiliser un mot pour son effet, mais sans le maîtriser complètement ", sourit le linguiste Alain Rey, un peu "étonné, parce que, d'habitude, c'est l'un des candidats dont les discours sont les mieux formulés". Comprend-il donc ce qu'il dit ou faudra-t-il désormais veiller à sonder sa pensée avant de la traduire en langage populaire ?

Le cher maître a manifestement fait un contre-sens
Pour lui, les "impétrants" seraient des candidats 'normaux', mais chez ce rigolo le mot évoque - in peto - la notion de gaz intestinaux pestilentiels qui ne flattent pas ses deux vainqueurs.
La raillerie a fait pfffuit !, le mot "impétrant" désignant en effet " la personne qui obtient de l'autorité compétente quelque chose qu'elle a sollicité ", comme un diplôme, une charge ou un titre. L'impétrant socialiste sera donc en fait le candidat qui aura obtenu des sympathisants du PS l'investiture pour la présidentielle.

Arnaud Montebourg s'est encore ridiculisé, et avec lui tous les illettrés qui commettent la même erreur et les dévots, tel Alain Rey, qui estime en la circonstance que ce mot est "extrêmement bizarre".

Le contraire d'impétrant est candidat, postulant: ce que Montebourg n'a jamais cessé d'être. Désirdavenir Royal reste pareillement une 'impétrante' pour l'Elysée, mais toujours à charge de la région Poitou-Charentes.

Brochen-Aubry ou Hollande pourrait être des impétrants éternels, au final

L'un comme l'autre est un impétrant primaire jusqu'aux résultat du second tour

" C'est jouable comme interprétation ", a murmuré, sans grand enthousiasme, le peu regardant Alain Rey. Ils seraient "les deux impétrants d'un concours dont le premier et le second candidats sont admis et les autres éliminés. Il y aurait alors cette idée d'être investi, qui effectivement est plus compréhensible". Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et le lexicographe est à la peine !
L'idée, " un peu ironique ", serait alors pour Montebourg "de les ramener à l'état de celui qui obtient un petit diplôme", tente de justifier le linguiste. Auquel cas, "cela ne me paraît pas être du très bon usage", admet-il enfin, à l'usure.
Le linguiste rigolo est un autre triste sire
Alain Rey (1928) était moins laxiste le 28 octobre 2005 quand il se livra à une analyse aux petits oignons sur Nicolas Sarkozy, bien qu'il n'ait jamais eu de prétentions litéraires.
Monsieur Petit Robert arrondissait alors chaque matin ses misérables fins de mois sur France Inter dans une chronique consacrée aux mots.

La rigueur de l'illustre Alain Rey s'exerce à la tête du client

Le lexicographe pointe avec sévérité "la médiocrité rhétorique du chef de l'Etat" actuel.
"Quand ses discours sont écrits par d'autres, c'est un excellent comédien et il parle plutôt bien...", dit-il à une agence, pour diffusion. "Quand il improvise, il a la volonté de faire peuple. Il fait alors spontanément beaucoup de fautes de français, de grammaire et de syntaxe. Nous en faisons tous à l'oral, mais il a un manque criant de culture classique".
Par rapport à ses prédécesseurs ? Sans parler du général de Gaulle ou de Mitterrand, qui étaient aussi des écrivains, "Jacques Chirac s'exprimait avec des mots simples, mais sans faute de français", juge l'apôtre de Nono Montebourg.
" Sarkozy, lui, n'attache pas d'importance à la qualité de la langue. Il veut emporter la conviction, mais n'emploie pas les bons outils ", estime-t-il.

Il s'est par ailleurs mis à dos le CRAN et le MRAP
Son approche panoramique du mot 'colonisation' dans le Petit Robert avait déplu ! Il s'était défendu en assurant alors qu' " un dictionnaire ne fait pas d'idéologie ".
Rendez-vous compte...
Lien Le Figaro

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