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dimanche 2 octobre 2011

Le candidat favori de la primaire du PS s'y voit déjà

Hollande liste les changements que la gauche est supposée apporter

Quel que soit ce président socialiste ?

François Hollande a dressé la liste de ce qui changerait, si en mai 2012 le président de la République était socialiste, depuis le basculement à gauche du Sénat at alors qu'il ne cesse de creuser l'écart avec ses concurrents de la primaire socialiste (les 9 et 16 octobre): selon un dernier sondage IFOP, Arnaud Montebourg talonnerait Marie-sEGOlène Royal en troisième position, alors que l'évolution des sondages de Mme Brochen-Aubry sont catastrophiques.
=> Au premier tour, le député de Corrèze recueillerait 42 % (+1 point par rapport à août) des intentions de vote des sympathisants de gauche, et 51 % (+4) chez les proches du PS. La maire de Lille est nettement derrière avec respectivement 27 % (- 4) et 26 % (-5).
Viennent ensuite Désirdavenir Royal (11 %, -2), devant Nono Montebourg (8 %, +3). L'écart est plus important chez les sympathisants PS, la présidente de Poitou-Charentes étant à 9 % (-2), contre 5 % (+1) au député de Saône-et-Loire. Enfin Manuel Valls obtient 5 % (-1) chez les sympathisants de gauche, et 5 % (=) chez les sympathisants PS, Jean-Michel Baylet (PRG) stagne à 1 % dans les deux catégories.
Chez les sympathisants de gauche se déclarant certains d'aller voter, Hollande culmine à 46 % devant Brochen-Aubry (26 %), Royal (11 %), Montebourg (7 %), Manuel Valls (5 %) et Baylet (1 %). Etant donné la base réduite de l'échantillon dans cette catégorie (392 personnes), la marge d'erreur est importante, entre 2,2 % et 5 %, selon les résultats obtenus.

Mais serait-il indifférent que le vainqueur fût Flamby 1er, la Ch'tite Brochen-Aubry ou le "Saint-Just" du PS ?

Invité dimanche 2 octobre du "Grand rendez-vous" Europe 1/iTELE/Le Parisien, le favori de la primaire a cité la réforme du statut du chef de l'Etat au nombre des réformes qui pourraient aboutir dans ce cas, puisqu'elle nécessite l'accord des deux Assemblées avant une réforme de la Constitution.

Cumul des mandats

Selon lui, cette limitation devait "concerner les députés et les sénateurs". Il a fixé à "2014" son application au moment "des prochains scrutins locaux". "Si nous n'y parvenons pas", a-t-il dit, il y a une disposition dans le projet socialiste qui prévoit cette limitation du cumul "en 2012".

Droit de vote des étrangers

Le député de Corrèze a cité également "le droit de vote des étrangers aux élections locales", prévu aussi dans le projet PSIl a donc plaidé en faveur d'une "réforme du Conseil constitutionnel, devenu la plus haute juridiction du pays".

Augmentation des impôts

Hollande a enfin intégré la réalité de la crise qui entrave l'action de la majorité et la prend désormais en compte.
Il a souligné que "celui ou celle" qui remporterait la présidentielle devrait "affronter une situation comme jamais nous avons connue", et prendre "des décisions lourdes sans doute rapidement". "La crise sera toujours là, même si Nicolas Sarkozy est battu, la crise ne se sera pas évaporée. Deuxièmement (il y aura) un désordre européen qui n'aura pas été corrigé. troisièmement une croissance faible, peut-être encore plus faible que celle annoncée, un chômage élevé, des urgences nombreuses", a-t-il énuméré, en assurant s'y être "préparé".

F. Hollande a assuré qu'il n'avait "pas occulté la réalité", en rappelant avoir déjà évoqué une hausse des prélèvements oligatoires, "une évidence" à présent. A ses yeux, si un candidat à la présidentielle "n'est pas prêt à dire la vérité aux Français, mieux vaut qu'il ne se présente pas".

•Indépendance de la justice

François Hollande a insisté en outre sur "l'indépendance de la justice" et estimé que les procureurs devaient être nommés "sous les mêmes formes que les magistrats du siège".

Génocide arménien


Il s'est déclaré enfin favorable à ce que la proposition de loi sur la pénalisation de la négation du génocide des Arméniens, adoptée à l'Assemblée nationale, soit de nouveau soumise au Sénat pour y être votée définitivement. Elle avait été rejetée en mai 2011 au Sénat.

Le candidat Hollande refuse déjà de prendre ses responsabilités
Comme on lui demandait s'il était favorable à ce que la présidence de la commission des finances du Sénat soit attribuée à la droite, Flamby 1er s'est défaussé sur la nouvelle majorité de gauche de la Haute assemblée.

"J'ai tracé un chemin pour être un président, je l'avais appelé normal, et cela faisait référence à Nicolas Sarkozy qui, lui, n'est pas normal ", a estimé François Hollande lors du Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien/i-télé. "Il a eu un exercice des responsabilités qui ne m'a pas paru normal, et dont les Français ont eu une exacte conscience, c'est-à-dire une concentration des pouvoirs excessive, une façon de diriger le pays qu'il a mis plus en désordre qu'en ordre, une manière aussi de concevoir sa mission comme si elle ne devait pas être partagée, cet irrespect à l'égard des autres pouvoirs, cette pression sur la justice", a-t-il ajouté.

Malgré ces assurances, le député de Corrèze a dit rester prudent sur ses chances de victoire à une semaine du premier tour de la primaire socialiste." Jamais un sondage n'a fait élire qui que ce soit à quelque fonction que ce soit ", a-t-il minaudé, sans prendre toutefois la pleine mesure de ses propos à son compte.

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