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mardi 2 août 2011

SAMU social: plus de clandestins, c'est moins de moyens pour tous


La presse relaie quelques dizaines d'extrémistes comme 500.000
Une mobilisation inédite du SAMU social pour lancer un cri d’alarme.

Des professionnels de l’urgence sociale sont en grève mardi 2 août.
Les “écoutants” du 115 ont décidé de ne pas décrocher le téléphone durant deux heures et donc de décrocher, pour dénoncer le non ajustement de l'offre à la demande croissante: « Les appels vers ce numéro d’urgence sont toujours plus nombreux, alors que les solutions d’hébergement, elles, diminuent ». Le nombre d'appels au 115 augmente proportionnellement au nombre de clandestins...
La crise, le "printemps arabe' et l'immigration clandestine ont aggravé la pauvreté en France, avec désormais 3,6 millions de personnes pas ou mal logées, dont 133.000 sans-abri

A 73 ans, le fondateur du SAMU social prend sa retraite
Président et fondateur (juillet 1998), Xavier Emmanuelli a fait valoir ses droits à la retraite. Avant son départ, l'ancien secrétaire d'État auprès du Premier ministre Alain Juppé, chargé de l'Action humanitaire d'urgence (1995-1997) et co-fondateur de Médecins sans frontières (1971) a tiré la sonnette d’alarme.
Deux semaines après sa démission, les grévistes réclament des moyens budgétaires supplémentaires pour être en mesure d’“effectuer” (leurs) “missions de mise à l’abri, de soins et d’accompagnement social”, explique Maud Bigot, membre de la coordination nationale des professionnels de l'urgence sociale et organistrice de la manifestation de mars 2011 à Lyon.

Le budget 2010 du SAMU social s'élève à 1 400 000 €
La gauche dénonce les restrictions budgétaires liées à la crise économique et financière internationale et à la dette publique.
Or, les partenaires publics du SAMU (Europe Aid, AFD, FONJEP) et des partenaires privés (Air France, Fondation PPR, Fondation Total, Fondation Macif, Fondation BNP-Paribas...) peinent également à faire face au surnombre.

Une journée d'action nationale

Environ 150 personnes ont manifesté samedi 23 juillet à Paris
Le nouvel appel au débrayage concerne les personnels du numéro d’urgence national 115 et les équipes mobiles des associations qui rencontrent les SDF. Les grévistes devraient ainsi manifester un peu partout en France dans la journée. A Paris, les manifestants doivent se rassembler à 12h30, à proximité d'un appartement des Hollande-Royal, dans le VIIe arrondissement, où des familles sans logement campent justement depuis une quinzaine de jours, à l'initiative de DAL, avant de marcher jusqu'au ministère du Logement, "avec l'espoir qu'une délégation soit reçue et entendue".

La Coordination nationale des professionnels de l'urgence sociale, soutenue par la Fédération nationale des associations de réinsertion sociale (FNARS), qui ont appelé à la grève, réclament plus des moyens. Créée en 1956, ce réseau généraliste de lutte contre les exclusions fédère 750 associations (dont le Secours catholique) ou organismes qui gèrent 2 200 établissements et services sociaux accueillant, hébergeant, logeant et insérant 600 000 personnes chaque année. La fédération a une mission politique et de services; elle représente ses adhérents, les conseille, les informe et mutualise leurs expériences. Elle est actuellement présidée par une magistrate, Nicole Maestracci, présidente du tribunal de grande instance de Melun, et ancienne présidente de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie.

L'Etat a annoncé en mai un gel des moyens alloués en 2011à l'hébergement des personnes sans abri . Des restrictions budgétaires que le gouvernement justifie par le concept du "Logement d'abord" : donner la priorité à un accès de long terme des personnes sans domicile à un véritable logement, sans passer par la case de l'hébergement d'urgence, très coûteux en nuités en hôtels.

Instrumentalisation de la souffrance des immigrés en situation irrégulière



Les trotskistes de SUD animent la grève



Maëva Espinasse, écoutante sociale au 115 à Paris, est sur tous les fronts médiatiques, interrogée par les radios (France Culture) et les télévisions (France 2) publiques.

Le Parti socialiste n'a pas manqué de se manifester
Il a affirmé mardi dans un communiqué qu'il "soutient le mouvement de grève nationale du Samu social" et a demandé un moratoire sur les fermetures de places d'hébergement d'urgence, malgré leur coûta-t-il affirmé .
Bertrand Delanoë polémique pendant la campagne de la primaire du PS
Il qualifie la décision du gouvernement d’“irresponsable” et “cynique”. Mais le maire socialiste de Paris a anticipé la grève en annonçant la semaine dernière l’octroi d’une “ subvention exceptionnelle ” au SAMU social pour loger une centaine de familles à la rue. L'élu a en effet des obligations sociales.

Le secrétariat d’Etat au Logement doit rétablir la vérité
Il a souligné qu’il existe 115.000 places d’hébergement d’urgence dans toute la France, et que, si 4.500 doivent disparaître d’ici la fin 2011, 4.500 nouvelles seront dans le même temps créées dans des logements, doublant ainsi leur nombre.
"On a besoin de l'urgence, simplement l'urgence ne peut pas être la seule réponse pour un certain nombre de familles ", a-t-il dit sur RMC.

Il rappelle que le gouvernement a augmenté ses crédits pour l'hébergement d'urgence de 65% en quatre ans en Ile-de-France et de 30% dans le même temps dans toute la France, avec aujourd'hui, selon lui, environ 115.000 places dans le pays.
Est-ce à dire que le nombre des immigrés en situation illégale a augmenté dans des proportions plus importantes ?

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