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samedi 27 août 2011

L'université d'été du PS marginalise l'amère Royal


Le duel Aubry-Hollande de la Rochelle éclipse l'ancienne candidate


Le PS: « Ce grand cadavre à la renverse où les vers se sont mis.
Elle pue, cette charogne... » (Sartre)



Ils ont officialisé leur affrontement au rendez-vous annuel du PS

La primaire du PS avance et décante les candidats, alors que le scrutin pour choisir le candidat socialiste aux présidentielles de 2012 se déroulera les 9 et 16 octobre prochains.

Pouvoir personnel
Vendredi, jour du lancement de l’université d’été, Martine Brochen-Aubry s'était organisée un accueil sur mesure, tandis que l’ancien secrétaire du parti préférait éviter une humiliation annoncée. La maire de Lille avait véritablement réquisitionné l'ensemble des moyens du parti pour chanter sa gloire et lancer l’offensive. Phrases choc et discours musclé, elle avait d’emblée donné le ton : « JE suis déterminée à gagner les primaires », avait-elle affirmé devant ses supporters massés devant, avant d'ajouter : « JE pars de manière non seulement déterminée mais enthousiaste (…). »

Le PS balance entre totalitarisme et mollesse
Hier samedi, François Hollande s’est à nouveau imposé.
Même si sa délicieuse camarade a été ovationnée par un Mouvement des jeunes socialistes (MJS) à sa dévotion, le député de Corrèze a spontanément attiré les foules, lors de sa séance plénière consacrée à la croissance. Faisant référence à l’appel « Taxez-nous ! », lancé par seize grandes fortunes dans le Nouvel Obs, un magazine socialiste, il a ironisé, avec facilité : « Et voilà maintenant que les riches protestent en disant 'nous voulons payer plus d'impôts' ». Mais qu'ils nous attendent ! Nous arrivons ! ».

La bande des 16 ultra-riches a bien tardé
Jean-Paul Agon, PDG de L’Oréal, et Liliane Bettencourt, propriétaire du groupe et "femme la plus riche de France" ont emboîté le pas de Maurice Lévy (Publicis) et Pierre Bergé, l’ancien patron de la maison de grand luxe Yves Saint-Laurent, et Geoffroy Roux de Bézieux, PDG de Vigin Mobile.
Mais aussi Christophe de Margerie (Total), Riboud (Danone), Schweitzer (Volvo), les grands patrons -de droite comme de gauche- Jean Peyrelevade, PDG de la banque d’affaires Leonardo France (et ancien patron du Crédit Lyonnais), Veolia Environnement (Antoine Frérot), Accor (Denis Hennequin), Société Générale (Frédéric Oudéa), , Orange/France Télécom (Stéphane Richard) où le taux de suicides atteint un record, Meetic (Marc Simoncini), Air France-KLM (Pierre-Henri Gourgeon) et PSA Peugeot-Citroën (Philippe Varin) et Claude Perdriel, président du conseil de surveillance du Nouvel Observateur: ce socialiste est à la tête d'une fortune avouée de 150 M€ (180e de France), selon l'hebdomadaire Challenges dont il est propriétaire, à ne pas confondre avec une autre société qu'il possède: SFA, broyeurs et pompes pour WC.
Pas un de plus, malgré l'enjeu...

Dans les sondages, l’écart se creuse entre Hollande et Aubry

Entre les deux, le match ne fait que débuter.
Pourtant, François Hollande est déjà donné comme favori pour les primaires PS et creuse l’écart avec sa rivale dans les sondages. Selon le dernier en date, réalisé par l’IFOP, entreprise commerciale de sondages, pour le Journal du Dimanche et révélé aujourd’hui, environ 47% des sympathisants du PS souhaiteraient que François Hollande soit candidat aux élections présidentielles de 2012, contre 31 % qui se prononceraient pour Martine Aubry. Concernant les sympathisants de gauche, 41% voudraient que le député de Corrèze l’emporte, ce qui le place 10 points au dessus de sa camarade.

« J'ai, par la position qui est la mienne aujourd'hui, un devoir supérieur à celui d'autres, qui est de se tourner vers les Français, qui est d'être conscient de l'enjeu », a d’ailleurs déclaré François Hollande, lors d’une conférence de presse, samedi. « Nous sommes à un moment de notre histoire collective où nous préparons une élection présidentielle. La seule question qui vaille est donc qui, au sein du mouvement socialiste, peut gagner en 2012 et être un bon président de la République ? », s'est-elle interrogée ce matin, lors du Grand rendez-vous Europe1-Le Parisien/Aujourd'hui en France-i-Télé, organisé en direct depuis La Rochelle.

Malgré ces sondages, Martine Aubry n’a pas dit son dernier mot. Selon le JDD, pendant les quarante jours qui la séparent du début du vote pour la primaire socialiste, la maire de Lille visitera 18 régions et multipliera les interventions dans les media pour se différencier des autres candidats. « François (Hollande) joue tout sur la dynamique des sondages, elle joue tout sur le terrain », s'est enthousiasmé l’un des proches -anonyme- de la socialiste au JDD de ce jour.
Ce matin, lors du Grand rendez-vous Europe1-Le Parisien/Aujourd'hui en France-i-Télé, Martine Aubry a d’ailleurs tenté de défendre son bilan à la tête du PS, dont elle a pris les rênes en 2008, dans les conditions suspectes que l'on sait. « Ce cadavre à la renverse, comme on qualifiait le parti socialiste quand je suis arrivée, est à nouveau sur pied », a-t-elle estimé. « JE l'ai retrouvé et je l'ai uni et rassemblé. J'ai noué des relations de confiance avec tous les partis de gauche, français mais aussi européens », a-t-elle eu le sentiment.

Sa Cynique Majesté Royal refuse de raccrocher

Parmi les autres candidats à l’investiture : Arnaud Montebourg, Manuel Valls, le radical de gauche Jean-Pierre Baylet et… la battue de la présidentielle 2007.

Mais Ségol'haine Royal peine à se maintenir à la troisième place dans les sondages.
Seulement 16% des sympathisants PS et 13% des sympathisants de gauche la supporteraient lors des primaires, selon le sondage IFOP pour le JDD. Cependant, la présidente du Poitou-Charente a décidé de ne pas renoncer et a tenté de profiter du rendez-vous de La Rochelle pour lancer un raid. A chacune de ses interventions, elle se présente obstinément comme « la présidente des solutions justes et efficaces qui redonneront un désir d’avenir ». Alors que l’Université d’été s’achève aujourd’hui, elle a prévu sa prochaine rencontre en milieu moins hostile, parmi ses partisans, pour sa « fête de la République ».

Slogan unitaire mais partitions différentes

Les camarades-candidats à la primaire ont joué au chat et à la souris
, s'esquivant ou se provoquant, au deuxième jour de l'université d'été du PS, samedi.
Martine Aubry a toutefois imposé sa présence au clan Hollande réuni pour débattre entre eux. La Ch'tite Aubry aurait voulu rappeler qui est le patron !

A quelques mètres de la tente où Martine Aubry dédicaçait sa "Lettre aux Français", SEGOlène Royal parlait aux jeunes tandis que François Hollande participait à un 'chat' sur internet et qu'Arnaud Montebourg s'apprêtait à monter à la tribune pour parler de "démondialisation".

Après les piques de la veille entre candidats, l'heure était à la réplique, mais dans un esprit de sportivité, selon Martine Aubry, qui a dit se sentir chez elle à La Rochelle.
" JE n'ai senti aucune attaque, a-t-elle assuré. MOI, J'adore l'athlétisme, les courses de vitesse : on est chacun dans notre ligne, on ne doit pas gêner les autres et accepter la compétition, c'est-à-dire le débat." Voir l'athlète ci-contre.


Mais pourquoi croirait-on une comploteuse ?
Après tout, est-elle plus crédible que Nafissatou Diallo ?

Ne s'est-elle pas décrédibilisée en mentant ?
Comme une petite Ghanéenne, elle a trompé le le procureur les militants, en court-circuitant la primaire socialiste par un pacte secret, dit de Marrakech, avec un grand bourgeois du PS, patron du FMI, nanti et pervers ?
La féministe lilloise n'a-t-elle pas sacrifié la femme de chambre noire, immigrée et défavorisée, au soudard de l'hôtel Sofitel de Manahattan ?


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