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jeudi 17 février 2011

Laetitia mérite mieux qu'une exploitation politicienne de son assassinat

La loi permet-elle de protéger les citoyens contre tous les Tony Meilhon ?

Des magistrats engagés récupèrent ce meurtre odieux à des fins politiques

Certains fonctionnaires de justice, notamment ceux du tribunal de Nantes, n'ont pas supporté que le Chef de l'Etat exprime son indignation à l'annonce du crime horrible dont a été victime Laetitia et souhaite des sanctions à l'encontre des éventuels responsables de justice ou de police.
Ils ont voté "une semaine sans audience" jusqu'au 10 février, un mouvement de protestation qui révèle
le sentiment de supériorité et d'infaillibilité de juges qui considèrent qu'ils n'ont de comptes à rendre qu'à dieu peut-être ou plus sûrement au Conseil supérieur de la magistrature, voire même surtout à leur syndicat...
Les magistrats du TGI de Nantes, bientôt suivi par quelques autres, ont décidé du "renvoi de la totalité des audiences, seules étant traitées les urgences judiciaires", sans aucune considération pour les justiciables soumis à des délais supplémentaires.

Depuis 2007, les magistrats passent leur temps en manifestations pour l'immobilisme et leurs avantages corporatistes. Sans la politisation du système judiciaire, leurs dossiers auraient donc pu être approfondis et les délais respectés.

Sur RTL, le père de la famille d'accueil de Laetitia et de sa sœur jumelle Jessica,
Gilles Patron, a dénoncé ce qu'il considère comme une récupération du drame que vit actuellement sa famille : "Hier, Laetitia était une innocente victime. Aujourd'hui, Laetitia est une double victime. J'ai toujours respecté les services de la gendarmerie, de la police, de la magistrature, et j'ai toujours confiance en eux. Mais aujourd'hui, vous vous servez du drame que nous vivons pour votre manifestation. Si fondée qu'elle soit, c'est une aberration", a-t-il déclaré au micro de la radio.

Même s'il a reconnu la légitimité de la grogne des magistrats, il a ensuite insisté sur leur devoir de protection de la société : "Vous êtes concernés dans notre défense, la défense de la société. Ne remettez pas en liberté les criminels sexuels récidivistes, vous savez qu'ils recommenceront. Mesdames, messieurs, vous avez des enfants, petits-enfants. Alors ceux qu'il faut combattre pour eux, ce sont Meilhon et les futurs Meilhon. Cela n'arrive pas qu'aux autres. Que vous et le gouvernement travaillez ensemble pour qu'un tel drame ne se reproduise plus.

La propagande politicienne de la gauche permissive et démagogue produit ses effets.

Le présumé 'innocent' a motivé son geste par la volonté de "dénoncer l'insuffisance de calories des repas fournis par la prison"...
SONDAGE IPJ: lien

La Justice a-t-elle manqué de moyens matériels... ou de fermeté légale ?

L' Institut pour la Justice est une association (loi 1901) de citoyens, créée en 2007, qui milite pour la défense du droit à la sûreté pour tous et pour une justice plus équitable en faveur des victimes. L'un des fondateurs de l'association est Philippe Schmitt, père d'Anne-Lorraine (...), cette jeune femme de 23 ans assassinée en novembre 2007 dans le RER par un multirécidiviste, déjà condamné pour agressions sexuelles et relâché sur la foi d'expertises psychiatriques.


VOIR et ENTENDRE (lien) cette video de l'Institut pour la Justice.


Laetitia ne peut pas être morte pour rien,


SIGNEZ la PETITION
I C I


Premier bilan des actions entreprises

Au cours du premier semestre 2009, l'Institut pour la Justice a organisé trois campagnes majeures de pétitions et d'envoi massif de cartes postales aux élus :
- campagne contre l'article 46 du nouveau projet de loi pénitentiaire,
- campagne sur la vidéo d'agression dans le bus,
- campagne sur la perpétuité réelle (Fofana).
Ces trois succès nous ont permis de nous positionner comme un acteur majeur en France sur les questions de justice pénale.
Notre Institut s'est imposé face aux pouvoirs publics en mobilisant 160 000 personnes autour de notre Référendum sur la Justice soutenu par Cynthia Sardou, dont les résultats démontrent sans équivoque le soutien des citoyens à des mesures plus fermes à l'égard des criminels. Les démarches sont en cours auprès des pouvoirs publics pour que soient reprises nos demandes de réformes.

Les recherches entreprises par notre Institut
dans les domaines de la récidive, l'exécution des peines, la psychiatrie, et la défense des droits des victimes et des libertés fondamentales ont abouti à dix-neuf publications d'experts, juristes, criminologues ou psychiatres, cautionnant nos propositions de réforme d'un point de vue juridique et scientifique.

Un nouveau site Internet a été mis en ligne le 15 juin 2009. Je vous encourage à venir le visiter, si ce n'est déjà fait, et à consulter régulièrement notre blog.

Notre équipe chargée des relations institutionnelles a été reçue à l'Elysée, à Matignon, au ministère de la Justice, a été auditionné par la Commission Léger (réforme du code de procédure pénale), par le Sénateur René Lecerf, rapporteur du projet de loi pénitentiaire, par la Commission des lois de l'Assemblée nationale sur le projet de loi traitant de la récidive, ainsi que par de nombreux autres parlementaires et élus.

Un grand colloque est organisé par l'Institut pour la Justice à l'Assemblée nationale [a eu lieu] le 8 octobre 2009 sur « la Justice aux deux visages », celle qui, officiellement, prononce de lourdes peines et, officieusement, relâche discrètement les criminels des années avant la fin de la condamnation prononcée.

Toutes ces actions, sans compter les rendez-vous avec des personnalités politiques éminentes pour leur faire part de nos propositions et nos interventions remarquées dans la presse, font de l'Institut pour la Justice un nouvel interlocuteur qui dérange bien des groupes de pression opposés à notre action ou confortablement installés dans une opposition passive.

Un des signes que notre action ne plaît pas à tout le monde est le piratage dont nous avons été victimes. Mais bien entendu, cela n'a nullement ralenti notre travail. Nous sommes en train de remporter nos premières victoires, en particulier la suppression probable de l'article 46 du nouveau projet de loi pénitentiaire, qui aurait permis, sans notre intervention, à l'administration pénitentiaire de relâcher par anticipation des milliers de détenus dans les rues, notamment dangereux.

Grâce à vous, nous sommes devenus en quelques mois la plus grande association du pays pour défendre une justice plus équitable envers les victimes, dénoncer sans tabou les opacités - et les négligences - de notre système judiciaire, et exiger une plus grande égalité de traitement entre coupables et victimes.

Je vous remercie au nom de toutes les personnes qui, par la faute du laxisme judiciaire que nous combattons, ont eu leur vie bouleversée par le drame d'un crime qui n'aurait jamais dû avoir lieu.

Philippe Schmitt
Président du Comité de Parrainage

Institut pour la Justice
140 bis, rue de Rennes
75005 Paris
Tél : 01 40 16 57 63
www.institutpourlajustice.com

1 commentaire:

  1. bonjour à tous
    bravo pour cette action, qui, j'espère, fera (un peu) réfléchir cette "justice" qui se croit infaillible et surtout "intouchable" !!
    50.000signatures aux dernières nouvelles encore bravo
    transmis à tout mon carnet d'adresse bien sûr

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