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lundi 17 janvier 2011

Les Tunisiens, peuple mature, décrètent "l'union nationale"

La Tunisie évite le pire auquel la gauche française la pousse

La manipulation de l'opinion par les media français a échoué

Très écoutées au Maghreb, les radios et télévisions françaises ont exacerbé les passions en Tunisie, privilégiant largement la parole des syndicats et des partis radicaux, amplifiant les déclarations de colère des activistes de rue et se faisant l'écho de toutes les actions violentes.

Ainsi, le 12 janvier, l'invité de Ruth Elkrief était Moncef Marzouki sur BFMTV.
Ce matin encore, pendant la tranche de Nicolas Poincaré, France Info a quasiment donné carte blanche à Moncef Marzouki, lequel a longuement occupé l'antenne pour commenter l'actualité de son pays depuis la France. Or, cet opposant au régime Ben Ali, qui est professeur à la faculté de médecine de l'Université de Sousse et ancien président de la Ligue tunisienne des droits de l'homme - organisation supranationale - dirige le Congrès pour la République (CPR), parti de la gauche laïque interdit.
Fondé le 25 juillet 2001, le CPR adopte des positions radicales en politique intérieure tunisienne. Il est membre de la Coalition du 18-Octobre pour les libertés, aux côtés d'islamistes d'Ennahda, du Parti démocrate progressiste et du Parti communiste des ouvriers de Tunisie. On aura compris qu'il est proche du PCF et de Mélenchon.
VOIR et ENTENDRE le reportage Euronews du 16 janvier 2011 sur les violences de rue:

Une chaîne de Radio France a diffusé la propagande d'un extrémiste

C'est depuis cette radio publique française en territoire étranger, relayée par France 24, qu'il s'est adressé aux Tunisiens pour se déclarer candidat à l’élection présidentielle. "Je serai effectivement candidat", annonça Moncef Marzouki.

A peine la "vacance définitive du pouvoir" en Tunisie était-elle proclamée qu'il était invité privilégié de France Info. Le président du Parlement Foued Mebazaa a été nommé président par intérim, avec pour mission d’organiser dans un délai de 60 jours des élections présidentielle et législatives, conformément à la Constitution tunisienne.
"Mais la question est : est-ce que, oui ou non, il y aura des élections libres et honnêtes et est-ce que, oui ou non, on va permettre à toutes les bonnes volontés, tous les hommes et les femmes de se présenter ?" interrogea l’opposant tunisien.
Est-ce que "oui ou non on va abolir le code électoral en vigueur actuellement, qui a été concocté sous la dictature pour la dictature. Sous quelle Constitution nous allons faire ces élections ? Est-ce que c’est sous la Constitution de la dictature etc...", a encore insisté le communiste tunisien.

Un gouvernement "d'union nationale" a été dévoilé, ce lundi

Or, l'hôte privilégié des journalistes du SNJ de France Info a été jugé indésirable, car un gouvernement "d'union nationale" dirigé par le Premier ministre sortant Ghannouchi a été formé ce lundi 17, sans l'élu de France Info.

Après un mois de contestation dans la rue, le Premier ministre du président Ben Ali, Mohamed Ghannouchi, maintenu à son poste par le président par intérim Fouad Mebazaâ, a annoncé
l'arrivée au gouvernement de trois chefs de partis de l'ancienne opposition. Aucun ministère ne sera spécifiquement chargé de l'information, a par ailleurs annoncé Mohamed Ghannouchi.

Le gouvernement tunisien intérimaire doit reprendre l'initiative

Notre presse militante entrave le processus de rétablissement de la démocratie
Des chars ont été stationnés dans Tunis et des soldats ont été déployés pour protéger les bâtiments publics, mais les habitants de la capitale doivent s'organiser pour ériger des barrages de fortune dans les rues à l'aide de branches d'arbres et de poubelles pour lutter contre les pillages.
Les émeutes qui ont conduit au départ de Ben Ali se sont apaisées malgré l'ingérence des media français de gauche, et les responsables politiques s'attachent à organiser des élections libres.
Aussitôt après l'annonce de la composition du gouvernement de transition, Marzouki a dénoncé une "mascarade"...

Mais pour le 'Duel du jour', le communiste Moncef Marzouki squattait toujours le studio de France Info, radio tunisienne, ce matin, avec la complicité de Laurent Joffrin, le directeur de Libération, et de Sylvie Pierre Brossolette, directrice adjointe de Point, qui ont mis en accusation la France qui, à la différence de sa presse engagée, ne s'est pas ingérée dans la 'révolution' en Tunisie.

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