POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

lundi 17 janvier 2011

FN, victime d'une provocation grossière pendant son congrès

Le journaliste idéal pour une manipulation de l'opinion

L'ambigüité de Le Post, site Internet pour jeunes, est bien peu professionnelle, à moins qu'elle soit militante...: "Après les violences en marge de la manifestation anti-FN à Tours samedi 15, un autre dérapage aurait eu lieu dans la soirée selon i>Télé."

Le FN reste ce qu'il est, mais la presse ne s'arrange pas non plus


Environ 1.800 personnes ont manifesté à Tours contre la tenue du congrès du Front National. À l’issue de la manifestation quelques extrémistes, cagoules sur la tête et blousons noirs, ont lancé des canettes et des "pierres" en direction des forces de l’ordre. Tandis qu’un hélicoptère tournait au-dessus de la manifestation, la police a chargé le "petit" groupe et a interpellé deux manifestants.

Il aurait été correct, et respectueux du lecteur comme de la démocratie, de préciser clairement que les auteurs des troubles étaient des casseurs gauchistes. Venus à Tours faire de la provocation et chercher l'affrontement 'en marge' du Congrès FN, ils avaient pour mission de discréditer les Frontistes avec le soutien logistique de la presse militante de gauche. Le Congrès était rassemblé pour officialiser le vote des militants et désigner Marine Le Pen pour succéder à son père et, pour l'occasion, le FN n'aspirait nullement à faire le coup de poing.
Or, les sectaires de la presse partisane, les donneurs de leçons des partis vertueux et les associations totalitaires n'ont aucune légitimité à choisir pour les stigmatiser les extrêmes qui leur conviennent: ils sont tous également dangereux. Extrémiste comme peuvent l'être le PC ou le Parti de gauche, et à plus forte raison les révolutionnaires trotskistres du NPA ou anarchistes de CNT, le FN est d'ailleurs un parti de gouvernement qui réunit en moyenne plus de suffrages que le bord extrême opposé.
Cela étant posé, qu'on s'en félicite ou qu'on le déplore, il est également étrange de diffuser le témoignage, authentique ou non, d'un quidam qui se dit "attristé" que le FN tienne un Congrès à Tours, ville qui accueillit il y a 90 ans le congrès fondateur d'un parti stalinien, le PCF.

La gauche extrême avait fait monter la pression

La Nouvelle République assurait que " Au FN, les « gars de la Marine » (supporters de Marine Le Pen) et les pro-Golnisch fourbissent leurs armes"

Or, c'est en vérité Radio Béton (radio rock associative locale créée en 1984, diffusant sur Tours et une grande partie du département d'Indre-et-Loire) qui lançait les hostilités avec un apéritif-vin chaud le mercredi 12: « Parce qu'un groupuscule nationaliste nous impose son congrès à Tours, Radio Béton décide de relever le niveau en organisant son anniversaire au même moment », proclamaient ces démocrates subventionnnés.

Ensuite, le jeudi 13, des anti-FN, collectif d'associations, syndicats, partis politiques projetèrent un film: « L'Europe, ascenseur pour les fachos » (intervenant, Ph. Lamy, universitaire en sciences politiques, responsable du groupe de travail sur l'extrême-droite de la LDH ).

Vendredi 14, une conférence anti-FN se déroulait à 20 h, fac de médecine à Tours (bd Tonnellé) sur les « libertés fondamentales ».
Ces rencontres ont-elles été perturbées par le FN, à l'instar du Congrès, par l'extrême gauche ?

Samedi 15, pendant le Congrès, les Anti-FN organisaient une manifestation de rue dès 14 h 30 entre la place de la Liberté et Jean-Jaurès. Et les gauchistes s'en sont pris à la police: les assaillants n’étaient pas venus pour critiquer le FN, mais pour donner libre cours à leur sauvagerie révolutionnaire, blessant et cassant tout ce qui se trouvait sur leur passage, comme un journaliste qui a reçu un jet de pierre.

Le Parisien confirme que l'imposant déploiement de forces de l'ordre est en rapport de la mobilisation d'extrême gauche. "De nombreux slogans, syndicats et partis politiques (PC, PC, Verts...) ont répondu à l'appel lancé par un collectif d'environ 25 associations, syndicats et partis de gauche, emmené par la Ligue des droits de l'Homme de Tours", et son président, Sébastien Boche.

S'agissant de ce journaliste-là, l'autocensure de la presse solidaire choisit la violence contre le confrère.
Le Parisien raconte: " Vers 16 h 30, quelques incidents ont éclaté dans le centre de Tours où se déroule le congrès du Front National. Des manifestants ont lancé des cailloux en direction des forces de l'ordre, arrachant des pavés du trottoir [caillous ou pavés?]. Les CRS et gendarmes mobiles ont répliqué par des jets de grenades lacrymogène. Un calme précaire est ensuite revenu." Mais le 15.01.2011 à 15h34, le quotidien ne dit rien du journaliste blessé par un activiste.

En revanche, "Un journaliste victime des services d'ordre du FN ?"

Le point d'interrogation de LePost dit tout ! Sa prudence n'est d'ailleurs pas coutumière.
" 'Un journaliste de France 24, Mickaël Szamez, assure avoir été tabassé par les services de sécurité du Front national en marge de son congrès. Il compte porter plainte contre X, "pour agression et vol de carte de presse et destruction de matériel'. Il dit aussi avoir 15 jours d'arrêt de travail.
Plus de 2.000 congressistes attendus, 2 à 300 journalistes, dont l'un déclare: "On m'a frappé pendant 10 minutes".

Le témoignage du journaliste sent très fort le coup monté.
Dans son récit, tout paraît excessif et sujet à caution: savoir lequel, de Ben Ali en Tunisie ou de Viktor Orban (le Premier ministre hongrois vivement attaqué pour sa loi 'liberticide' sur les media), aura le plus sûrement conditionné le journaliste de France 24. Il aurait en fait suffi du climat pour le moins délétère que les syndicats font régner dans cette chaîne d'information de France Télévisions pour perturber et inspirer le jeune homme. En effet, Christine Ockrent apprend actuellement à ses dépens de quoi sont capables des groupes organisés en matière de lynchage.
Un journaliste déclare donc s'être fait tabasser
Une déclaration que l'homme de la rue peut prendre pour argent comptant dans le flot de circulation du périphérique, mais qui ne résiste PLUS guère à un 'décryptage' superficiel devant le distributeur à café.

Une victime plus "vraie" que nature

Au FN, tout le monde il est pourtant gentil et ouvert avec lui...
A en croire le présent de narration, LePost était visiblement là... "Les faits remontent à samedi soir. Mickaël Szamez obtient l'accès à une soirée en huis-clos en compagnie des leaders du FN. "Je me suis présenté avec ma carte de presse et on a accepté de m'accueillir à cette soirée." [Biieeen !]
Le journaliste de France 24 demande alors à Marine Le Pen un "direct". "Elle a été cordiale envers moi, mais a refusé en raison d'un emploi du temps chargé", explique le journaliste. [Ils se comprennent !]
Ce dernier tente alors sa chance auprès de Jean-Marie Le Pen qui accepte le direct. [Sympa !]
La soirée se poursuit. Le journaliste aperçoit la présidente du FN danser avec son père. Mickaël Szamez décide alors de prendre 'deux trois photos pour l'anecdote'." [La vie du journaliste bascule alors comme dans un mauvais film: le vin chaud de Radio Béton ?]

C'est alors qu'il aurait été emporté par environ 8 personnes des services d'ordre du FN. Ils l'auraient placé dans une annexe avant de le molester pendant une dizaine de minutes.
[C'est alors parole contre parole: un classique...]
"On m'a fait une clé de bras, on m'a tapé sur le bras, les genoux. Ma montre s'est cassée à cause des coups. Et on m'a volé ma carte de presse", raconte Mickaël Szamez sur I>Télé. [A-t-il montré les traces de coups à ses confrères avides de photos ?]
"Ils (les services d'ordre, ndlr) m'ont dit : 'Journaliste de merde' [du Mélenchon!], 'On pourrait lui casser les dents'. Ils ont également tenu des propos racistes, car mon nom de famille à une consonance juive" [d'où l'intérêt d'avoir précisé au préalable qu'il avait été dépouillé de sa carte syndicale de presse...], dénonce le journaliste. [Nous y voilà! Du cousu main...]

VOIR et ENTENDRE le journaliste remis de son passage à tabac:

Le jeune journaliste militant sera bientôt au centre d'une nouvelle polémique...
Avec le soutien du MRAP !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):