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jeudi 25 novembre 2010

Aubry pourrait accorder 3 mois de sursis à Strauss-Kahn pour 2012

Pour barrer la présidente de Poitou-Charentes ?

Le PS est hyper-flexible

Le pacte secret entre Aubry et DSK a d'abord fuité
L
ien PaSiDupes
Puis, on a appris que Désirdavenir Royal avait infiltré cette alliance secrète
Lien PaSiDupes
Et voilà maintenant que la bouche en cul de poule de Martine Aubry se dilate en forme de coeur pour enterrer jusqu'au cou le principe de grandes primaires ouvertes.
Lien PaSiDupes
Pourtant approuvé par les militants du Parti Socialiste par referendum et en grandes pompes médiatiques, les concurrents auront bien trop d'un an et demi pour user de leur droit à s'aligner et à la boucler. On peine à imaginer quels sommets les injures et obscénités, de telles manoeuvres à droite auraient inspirés à la presse de gauche, légitimement indignée.

DSK, président et Aubry, Premier ministre ?

On ne connaît pas les termes du pacte
Des suintements depuis la Rue de Solférino avertissent que le PS pourrait accorder trois mois de réflexion supplémentaire à Dominique Strauss-Kahn. En allongeant le délai pour déposer les candidatures aux primaires présidentielles, l'équipe Aubry permettrait à DSK de se libérer de ses engagements au FMI. Il n'est pas exclu non plus qu'elle cherche à épuiser les challengers impatients de connaître les règles définitives du jeu et de pouvoir se lancer.

S'il voulait être candidat, Dominique Strauss-Kahn devrait quitter la direction du Fonds monétaire international (FMI), qui court jusqu'à fin 2012. Rallonger le délai des candidatures au PS lui offrirait un sursis, en pleine présidence française du G20.
Le calendrier de cette consultation chaotique, critiqué par certains "présidentiables" mais validé par les militants, prévoit – actuellement et jusqu'au prochain changement - un scrutin à l'automne 2011, avec dépôt des candidatures à partir du mois de juin. Or, il n'est fait mention d'aucune date limite.
Permettre d'être candidat jusqu'en septembre, "c'est une hypothèse", explique-t-on dans l'entourage de la première secrétaire Martine Aubry au soir de la première réunion d'une Commission nationale d'organisation des primaires (CNOP).
Allonger les délais, "c'est techniquement possible, mais on peut aussi les raccourcir", ajoute la même source, décidement très précise, renvoyant à la fin janvier pour le calendrier précis de la compétition.
Le Bureau national du parti, son exécutif, votera alors les dates définitives des primaires.

Les prétendants tempêtent

Cette disponibilité du PS à DSK fait bondir les proches de François Hollande, qui ont déjà beaucoup sacrifié et qui militent pour une accélération du calendrier et non un allongement de ce dernier au bénéfice, selon eux, d'un candidat privilégié.
"Certains voudraient que ce soit une longue période de dépôt des candidatures, englobant les vacances d'été pour laisser un peu plus de temps à Dominique Strauss-Kahn", rapporte un représentant de l'ancien premier secrétaire.
"Soit il ne sait pas encore s'il veut être candidat et donc il ne le veut pas suffisamment, soit il le sait, et alors il doit le dire aux socialistes et aux Français", analyse le député de l'Isère André Vallini dans Le Figaro de mercredi.

"L'enjeu mérite ce 'sacrifice'" consistant à abandonner le FMI, estime André Vallini qui insiste pour que le candidat soit désigné avant l'été.

Montebourg pérore à blanc
Le rapport sur l'organisation des primaires remis cette semaine par Arnaud Montebourg à la direction du PS recommande deux mois de campagne officieuse, en juillet et août, après le dépôt des candidatures qui serait clos en juin.
La campagne officielle débuterait lors de l'université d'été du PS, à La Rochelle, fin août - des options qui n'ont pas encore été débattues au sein du comité d'organisation installé mardi. La prochaine réunion est prévue le 14 décembre.

Tant de sollicitude épate les strauss-kahniens
Dans l'entourage de Dominique Strauss-Kahn, on relativise les joutes autour du calendrier, soulignant ne pas être "demandeur" de ce délai supplémentaire.
"S'il y va, de toutes façons, il ne finit ni le G20 qui court sur tout 2011 ni son mandat au FMI. Donc, on n'est pas à un mois près", souligne - en 'off' - un cadre anonyme du PS. "Ce n'est pas comme si on nous disait aujourd'hui: tout doit être plié en février".

La semaine dernière, sur France Inter, l'ancien ministre de l'Economie avait d'ailleurs expliqué qu'il se plierait aux dates et aux procédures imposées par son parti s'il décidait d'être candidat. Brouillant un peu plus les cartes, il a ensuite déclaré au magazine allemand Stern qu'il comptait aller jusqu'au terme de son mandat, en 2012.

Les égoûts refluent Rue de Solférino et ses locataires principaux auront toujours réussi à dresser un maximum d'occupants contre DSK.
Une curieuse conception de la "société du bien-être"...

2 commentaires:

  1. Bien vu , je suis écroulée de rire devant mon écran, j'adore votre expression la bouche en cul de poule, c'est exactement ça.......

    Désormais chaque fois que je vais voir son grognon, je vais l'imaginer en cul de la poule avec des plumes autour....

    Merci de votre humour et de la justesse de vos billets.

    Lisa

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  2. Et dans cette basse-cour, quelques paons s'y promènent...
    J'oubliais, des pintades aussi et des pintadeaux que l'on ne sort que pour les grèves.

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