POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mardi 30 novembre 2010

Royal, président, nommerait DSK premier ministre

Strauss-Kahn, meilleur "collaborateur" possible ! ...




Le microcosme se marre !





Bouffie - et pas seulement d'orgueil -
la candidate Royal se voit déjà «président» avec DSK, son Premier ministre...

Suite à la révélation du pacte secret que Royal a passé avec Aubry et DSK, pour contourner les primaires (lien PaSiDupes), Sa Cynique Majesté Royal s'en était désolidarisée. Après sa trahison des militants et sa trahison de ses complices, elle a annoncé sa candidature, avant la date fixée par le PS et sans crier gare.
Lien PaSiDupes

Le lendemain mardi, Ségol'haine Royal a réquisitionné Dominique Strauss-Kahn, à priori « à l'insu de son plein gré » !

En même temps, elle affirme finement qu' il serait «le meilleur chef de gouvernement que la France pourrait avoir», en compensation sans doute d'une présidente de cette envergure. Avec un aplomb mâtiné d'arrogance, elle s'apprête à profiter de son aura dans les sondages et s'imagine qu'elle pourrait former avec lui «le meilleur dispositif gagnant» pour les primaires en juin, date de dépôts des candidatures.

VOIR et ENTENDRE le gag Royal, sur France Inter, au micro de Patrick Cohen, au cours du 7/9.


Ségolène Royal envoyé par franceinter.


A noter que la féministe parle d'elle, le futur 'président', au masculin.

Selon elle, Dominique Strauss-Kahn ne serait pas un aussi président qu'elle.
A la rigueur ferait-il un excellent premier ministre à son côté. Patrick Cohen, remplaçant de Nicolas Demorand, observe avec justesse qu'il est difficile - sauf pour la timbrée du Poitou-Charentes - d'imaginer que DSK quitte le FMI pour faire le chef de gouvernement...

"J'y suis, j'y reste"

C'est elle ou ...elle !
«JE ne vais pas aujourd'hui, alors que JE m'engage dans cette candidature, vous dire que JE vais la retirer. J'ai dit, et JE m'en tiens à cela, que le moment venu JE verrai avec Dominique quel est le meilleur dispositif gagnant», a déclaré Royal sur France Inter.

Elle parie sur le désistement de DSK
«Dominique est, c'est vrai, le mieux placé dans les enquêtes d'opinion. S'il décide de changer d'avis, c'est-à-dire de revenir, il le fera en toute simplicité, mais il sera le seul à prendre cette décision et je puis vous dire qu'il est particulièrement contrarié lorsque d'autres parlent à sa place» parce que «ça le gêne à la tête du FMI».

Cette idée saugrenue d'un ticket pourrait-elle séduire DSK ?

L'incompétente compte s'approprier les compétences de DSK.

Elle envisage déjà de l'exploiter
«S'il revient au mois de juin, à ce moment-là nous déciderons; nous parlerons et nous verrons, comme je l'ai toujours dit quel est le meilleur dispositif gagnant», a-t-elle expliqué.

Elle le recyclerait
«S'il ne revient pas, de toutes façons, il sera indispensable à notre équipe», a ajouté la prétentieuse.

L'intéréssé n'a pas encore réagi aux élucubrations 2010 de la battue de 2007.

VOIR et ENTENDRE
un florilège des bourdes précédentes de Royal:



Primaires socialistes: Royal annonce sa candidature

La respectueuse fait voler le calendrier PS en éclats

Royal fait du blanchiment d'argent politique souillé

La conspiratrice trahit ses complices
Dans un entretien publié ce mardi matin, les deux quotidiens soumis de sa région, La Nouvelle République et Centre presse annoncent la candidature Royal à la primaire pour désigner le candidat socialiste à l'élection présidentielle de 2012.

Grillée par le pacte secret éventé, elle tente de renaître de ses cendres
Après avoir bafoué les primaires et les militants, la candidate PS malheureuse à la présidentielle de 2007 qui avait promis une « république du respect » se place à nouveau au-dessus des règles communes.
Prisonnière volontaire du pacte secret de Marrakech (lien PaSiDupes) qui la liait à Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn, mais grillée par la révélation du complot contre les primaires (lien PaSiDupes: réaction des concurrents), elle n'avait plus d'autre issue que de rompre les liens de l'alliance secrète et de faire cavalier seul: tentative désespérée pour revêtir l'armure du chevalier blanc.
Au risque de se couper de l'appareil du PS, elle s'affranchit donc des contraintes et défie Martine Aubry. En rejoignant ainsi Manuel Valls (lien PaSiDupes) et Arnaud Montebourg (lien PaSiDupes), elle marque aussi son mépris pour les candidats potentiels qui, outre les rivaux méprisables - Christian Pierret (lien PaSiDupes) ou Daniel Le Scornet (lien PaSiDupes), officiellement déclarés -, respectent le calendier officiel des primaires: Hollande, Moscovici ou Hamon.
Elle retrouve la liberté de parole dont elle s'était librement privée et prend de vitesse ses rivaux mieux placés dans la course à l'investiture socialiste, Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn.

« Tous ensemble », sans l'amère Royal

"J'ai longuement réfléchi et beaucoup consulté. Le moment est venu d'avancer dans la clarté et la simplicité : ma réponse est oui", répond la présidente de la région Poitou-Charentes à une question de la presse sur sa candidature, selon le site internet de ...Centre presse. Le journal appartient au groupe Sud-Ouest.
Basé à Bordeaux (Gironde). Outre le puissant quotidien Sud Ouest, il publie des titres dans toute la partie sud-ouest de la France, de la frontière espagnole à la Charente-Maritime. Le président de son directoire, Pierre Jeantet, est devenu directeur général du groupe La Vie-Le Monde.
Dans la Nouvelle République, qui diffuse en région Centre et en région Poitou-Charentes, elle déclare: « Je sais d'expérience qu'il faut plus que quelques mois pour se préparer et pour rassembler. Qui ne voit que la droite est déjà en campagne, d'ailleurs elle ne s'en cache pas ».

« Elle y va ! », écrit le quotidien La Nouvelle République
Selon ce journal, la morale triomphe
« La rupture du pacte tripartite [sic], en fin de semaine dernière, laissait présager cette décision. Ce n'est pas vraiment une surprise, mais cette fois, c'est officiel. Elle y va ! Ségolène Royal se lance dans la bataille des primaires, bataille qu'elle avait déjà remportée, faut-il le rappeler, avant d'être la candidate du Parti socialiste pour la présidentielle de 2007.
Ce journal a choisi -librement- son camp
Ségolène Royal, 57 ans, qui fut la candidate socialiste à l'élection présidentielle de 2007, réunissant 47 % des voix, est depuis 2004 présidente de la région Poitou-Charentes, après avoir occupé plusieurs ministères.
Adhérente du PS en 1978, membre de son bureau national depuis 2006, elle était sortie largement victorieuse en 2006 de la primaire socialiste pour l'Élysée, par plus de 60 % des suffrages, écrasant Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius.
En mai 2007, Ségolène Royal avait été battue au second tour de la présidentielle par Nicolas Sarkozy (19 millions de voix pour lui, 17 pour elle). »
Et puis, il y a ce qu'on ne trouvera jamais dans Le Monde, La Nouvelle République, Centre presse et pas mal d'autres.

Royal trahit Aubry et DSK: ah, la garce !

Oops, ça m'a échappé !
Sa Cynique Majesté Royal assurait vouloir prendre sa décision de façon "collective" mais la battue de 2007 a trompé tout le monde en annonçant ce lundi 29 sa candidature à la primaire socialiste.

A double tranchant, cette parade à la révélation du pacte secret
Il y a six mois, la présidente de Poitou-Charentes jurait faire le "sacrifice" de son "ambition personnelle". Sur le plateau de l'émission C politique sur France 5, l'ancienne candidate à l'Elysée jura haut et fort à propos de son éventuelle candidature: "On verra le moment venu, mais je ne le déciderai pas seule, je le déciderai avec les autres leaders potentiellement candidats".
Et l'hyprocrite de rajouter une couche de perfidie
"C'est d'une décision collective et d'un dispositif collectif que nous réussirons à battre Nicolas Sarkozy. C'est pour ça que je me rapproche de Martine Aubry, c'est pour ça que je suis en contact avec Dominique Strauss-Kahn, parce que je pense que le moment venu, nous aurons à décider, tous les trois, ensemble".

Les promesses n'engagent que ceux qui y croient
A 54 ans et botoxée à outrance, elle prend tout le monde de court pour se refaire une virginité avec les progrès des media.
Sortie de son isolement hautain par les présidentielles de 2007, Royal a fait amie-amie avec la direction du PS, effaçant les traces de fraudes contre ses rivaux du congrès de Reims, affichant son sourire blanchi au côté d'Aubry à l' université d'été de la Rochelle, en août dernier. Elle s'était rendue indispensable à reprises reprises sur les plateaux de télévision en remplacement du premier secrétaire indisponible pour raison de santé. Malgré cette cure de jouvence médiatique à peu de frais, les sondages ne lui avaient pourtant pas relifté la cote de popularité.

Aujourd'hui reconnaissante et respectueuse, Royal grille la politesse à Martine Aubry et DSK.
Sa Cynique Majesté Royal leur a déjà fait le coup
En septembre 2008, à quelques semaines du congrès de Reims, Royal avait mis sa candidature au "frigidaire". On connaît la suite: la socialiste s'était finalement présentée au suffrage des militants et avait failli l'emporter.
Les socialistes n'apprennent donc rien de l'expérience ?
Elle en a déjà tellement fait que les troupes de la présidente de Poitou-Charentes se sont clairsemées, ses lieutenants l'ont quittée et elle reste à la traîne dans les sondages.

Au PS, les militants ont tout intérêt à sortir couverts
La traitresse a devant elle un an ou presque pour convaincre les gogos. D'ici le vote des primaires, en principe prévu entre septembre et octobre prochain, les militants se laisseront-ils retourner par la conspiratrice ? Tous les goûts sont dans la nature, mais cette fois la tromperie est tellement énorme qu'il faut être amateur de 'fisting'.
Au bal des cocus, Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn feront-ils sa fête à Royal?

lundi 29 novembre 2010

Avec ou sans papiers, la France doit-elle héberger le monde entier ?

Polémique sur l'hébergement d'urgence des sans-papiers
Saviez-vous que les Français ont les moyens ?

La polémique

Le quotidien Libération affirme que des consignes auraient été passées pour refuser les étrangers en situation irrégulière dans les centres d'hébergement d'urgence dans plusieurs départements. Et pas d'autres ?
Les centres d'hébergement en France auraient donc reçu lundi un rappel à leur obligation d'accueillir tous les sans-abri, même clandestins.
Le Secours catholique, Emmaüs ou l'Armée du salut sont ainsi soupçonnés de complicité avec l'Etat.

Les sénateurs communistes se sont déclarés indignés

Ils sont seulement six
(Nicole Borvo Cohen-Seat à Paris, Eliane Assassi dans le 9.3, François Autain en Loire Atlantique, Marie-France Beaufils en Indre-et-Loire, Michel Billout en Seine -et-Marne) et Jean-Claude Danglot dans le Pas-de-Calais qui peuvent héberger des sans-abri sans papiers à leurs domiciles. A l'approche de l'examen d'un nouveau projet de loi sur l'immigration, ils sont donc justifiés à dénoncer la réforme restreignant l'accès à l'aide médicale d'Etat (AME) .

La FNARS stigmatise les Français

Les 850 associations de cette fédération échouent à aider à la réinsertion sociale
Avec près de 3.000 services d'aide aux sans-abri, elles ne remplissent pas leurs obligations statutaires d'hébergement et accusent les autorités ou seulement certaines, sélectivement.

Les clandestins sont-ils prioritaires sur les ressortissants en situation régulière?
Faut-il sacrifier les plus défavorisés d'entre nous aux étrangers en situation illégale
, au prétexte que "les étrangers sans-abri ne sont pas des variables d'ajustement", comme l'assure la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (Fnars, 76 rue du Faubourg St Denis, 75010 Paris) ?

Les associations dénoncent les Français qui ne financent pas suffisamment

Plongés dans la crise, ils n'appliquent pas " le principe d'accueil inconditionnel des plus démunis " et elles s'appuient sur l'article L 11-2 du Code d'action sociale qui "impose d'accueillir toutes les personnes sans abri ou en détresse, sans poser de condition de régularité de séjour".
"Tous les centres d'hébergement sont donc dans la légalité lorsqu'ils accueillent des étrangers en situation de détresse, quelle que soit leur situation administrative", estime la Fnars, cofinancée par l'Union européenne.

En fait, la lutte contre la pauvreté et les exclusions est régie par l'article L115-1 modifié par loi n°2008-1249 du 1er décembre 2008 - art. 1 (V) qui stipule que " la lutte contre la pauvreté et les exclusions est un impératif national fondé sur le respect de l'égale dignité de tous les êtres humains et une priorité de l'ensemble des politiques publiques de la nation."

Pour contenter les sénateurs communistes et la FNARS, va-t-il falloir donner la priorité aux clandestins sur les Français les plus démunis ?
C'est l'avis de Nicole Maestracci, 52 ans, qui a pu cumuler cette présidence pendant 12 ans avec celle du tribunal de grande instance de Melun et de la mission contre la drogue (1998-2002). A propos des 'salles de consommation de drogue', la même se livrait en août dernier à des généralisations: «C'est toujours pareil en France, ces questions prennent un tour passionnel. On focalise sur une seule mesure pour rejeter toutes les autres».
Nicole Maestracci n'a jamais de soucis de financement. Ne faisait-elle pas déjà preuve d'une générosité exemplaire avec l'argent de la collectivité, estimant que «la question des drogues ne peut être pensée isolément et doit être intégrée dans notre système global de soins et de prévention."

Polémique politicienne

Les présidents de régions peuvent dormir tranquilles au chaud

Le groupe PCF-Parti de gauche attaque une forme de "xénophobie d'Etat", estimant - sans démagogie aucune - que la droite française poursuit pour des "raisons électoralistes" son "offensive de destruction de la dignité humaine".
"La généralisation de l'application d'une législation d'exception aux étrangers a occasionné un chapelet de dérives qui ont conduit des zélateurs de la xénophobie d'Etat à appliquer le principe de préférence nationale à l'accueil en centre d'hébergement d'urgence", dénoncent tranquillement les six sénateurs.

Le porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon, n'est pas de reste
Il ne pouvait faire moins et a donc rappelé les propos de Nicolas Sarkozy, qui avait réaffirmé en 2007 le principe d'accueil "inconditionnel" des sans-abri. C'était simplement et accessoirement avant la crise.
Le PS a de la vertu à revendre.
"Je tiens à souligner notre indignation devant ce qui pourrait être des instructions de l'administration à ce que les demandeurs du droit d'asile ne puissent avoir accès aux centres d'hébergement d'urgence alors qu'il fait froid". Tout clandestin est donc un demandeur d'asile...

"La responsabilité de la République c'est d'héberger tout le monde et ne pas faire le tri entre les SDF avec papiers et les SDF sans papiers", a ajouté le simpliste irresponsable socialiste, le bras en écharpe.

L'abrogation du principe d'inconditionnalité est mise en débat dans le groupe UMP de l'Assemblée nationale.
Il a été rappelé début novembre par François Fillon, après une réunion avec les associations d'aide aux mal-logés. Le Premier ministre leur avait promis d'envoyer aux préfets une circulaire pour leur rappeler leurs obligations en matière d'hébergement.
Les Français n'ont pas le choix.

Les Conseils généraux ne sont-ils pas concernés ?

Le PS et le Front de gauche (Parti de gauche de Mélenchon et PCF de Pierre Laurent) s'exonèrent un peu vite de toute responsabilité.

Ils ont pourtant une compétence en matière d'action sociale et elle s'appuie aussi sur le code de l'action sociale et des familles.
C'est le moment de compenser la "xénophobie d'Etat", non ?

Primaires: Peillon-la-honte mise sur le favori, D. Strauss-Kahn

Peillon, homme de convictions à parcours sinueux ?

L'eurodéputé PS Vincent Peillon a choisi son camp

Il misait dimanche sur Dominique Strauss-Kahn
Dans la course à 2012, DSK serait, selon lui, "une chance pour les socialistes comme pour la France". Il a en revanche fustigé, non pas France 2 (pour une fois: lien PaSiDupes).
Interrogé par Radio J sur une éventuelle candidature du directeur général du FMI aux primaires socialistes, l'ancien lieutenant de la peu 'crédible' Désirdavenir Royal a encore affirmé: "Nous avons quelqu'un de crédible, quelqu'un dont il semblerait que les uns et les autres, en tous cas une grande majorité aujourd'hui, espèrent qu'il revienne", a-t-il fait valoir, alors que les sondages portent DSK au pinacle. mais "l'irresponsabilité" de ceux qui le pressent de démissionner du Fonds monétaire international (FMI) pour s'engager.

L'eurodéputé plaide pour un régime de faveur...
Vincent-la-honte a aussi souhaité que soit laissé à D. Strauss-Kahn le temps d'achever sa mission au FMI.
Le calendrier des primaires (dépôt des candidatures en juin 2011, scrutin en octobre-novembre) "est le bon et ne peut être changé qu'à l'unanimité", a encore dit l'eurodéputé. "Ce serait tomber dans un piège grossier que de vouloir l'accélérer".

Vincent-la-honte méprise ses camarades et leurs électeurs
"On est quand même dans un monde de schtroumpfs! (...) Ca veut dire que ça n'est pas sérieux", a-t-il affirmé, saluant en DSK "quelqu'un qui se collette jour après jour (avec) une crise internationale profonde, qui essaie de transformer le FMI".
A-t-il la même analyse en faveur de Nicolas Sarkozy qui « se collette jour après jour (avec) une crise internationale profonde, qui essaie de transformer la France" ?

Vincent Peillon déteste pourtant les "bisbilles"

Pour V. Peillon, si DSK "est capable" d'amener ce pays "à se rendre compte des réalités", "avec évidemment un engagement à gauche qui a toujours été le sien et à proposer des solutions", ce sera "bien accueilli en France et ce n'est pas aux socialistes de commencer à lui mettre des peaux de banane".

Il sépare le bon socialiste des mauvais
"Je suis effrayé par l'irresponsabilité d'un certain nombre de gens qui ne mesurent pas, étant donné la gravité de la crise, la responsabilité qui est la sienne et qui, tout occupés à leurs petites joutes germano-pratines entre la rue de Solférino et l'Assemblée nationale, voudraient qu'il démissionne, pour annoncer une primaire qu'ils feraient avec Manuel Valls et Arnaud Montebourg !", a-t-il lancé.

"Nous nous tirons une balle dans le pied".
Selon lui, il y a "des gens qui s'occupent des vrais problèmes" et d'autres "qui s'occupent essentiellement d'eux mêmes". Ces "bisbilles", "querelles d'ego" ou "de calendrier", "il faut que cela cesse", a-t-il intimé. C'est non "seulement stupide", mais "assez indécent dans la période actuelle".

Devoir de mémoire

Peillon dérive à droite
L'ouvrier de la dernière heure est toujours du côté du manche
En 1992, il entre au cabinet d'Henri Emmanuelli, alors président de l’Assemblée nationale, et actuel mentor de Benoît Hamon, à l'aile gauche du PS.
De 1995 à 1997, il est membre du bureau national et délégué auprès du premier secrétaire, Lionel Jospin.
En 2000, il devient porte-parole du parti sous la direction de François Hollande.
En mai 2005, il défend le « non » lors du référendum sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe: ce qui le prédetinait à collaborer avec DSK...
En 2009, candidat aux Européennes chassé de Picardie par les chasseurs et par Martine Aubry, il se réfugie aux antipodes, dans le Sud-Est.
=> En 2007, il accorde son précieux soutien à Désirdavenir Royal à l’investiture du parti pour la présidentielle et devient l’un des trois porte-parole de campagne. Elle prend une gamelle.

DSK devra réfléchir à deux fois avant qu'il ne lui porte la poisse
A peine Montebourg s'est-il déclaré candidat au primaires que son camarade Peillon passe à l'ennemi.
En octobre 2002, il était en effet accoquiné à Julien Dray et Arnaud Montebourg, le temps d'une tribune intitulée Pour un nouveau Parti socialiste, dans Libération.
Mais sur qui misera-t-il dimanche prochain ?

dimanche 28 novembre 2010

Primaires: Aubry refuse les plaisirs du vote aux militants de la gauche

La Ch'tite Aubry, amatrice de partouze à trois



Surprise dans l'isoloir, Martine se réserve les parties fines avec Dominique.
Elle cherche à faire durer le plaisir et manigance pour prolonger ses petites affaires avec lui trois mois encore... Lien PaSiDupes




  • Les uns en sont réduits au plaisir solitaire des urnes.
    VOIR et ENTENDRE


  • Les autres sont condamnés au coït interruptus


  • Marie-sEGOlène Royal est une adepte
    :
    elle a voulut s'introduire par la force dans le pacte, mais veut maintenant s'en retirer à grands cris.

    Attention,
    le retrait ne protège pas contre les maladies sexuellement transmissibles.

    Un proche de Hollande demande à Royal des éclaircissements

    Stéphane Le Foll réclame la vérité à Sa Cynique Majesté Royal

    Après la révélation d'un complot faisant des primaires socialistes une mascarade, un membre du bureau national du PS, Stéphane Le Foll, a réclamé vendredi soir de la "transparence" et de la "clarté"
    dans le processus de désignation du candidat du PS à la présidentielle de 2012.
    "Les déclarations de Ségolène Royal du jour contredisent celles effectuées par Martine Aubry mercredi sur France-2", souligne-t-il. "En effet, alors que Martine Aubry avait indiqué mercredi qu'un pacte la liait avec Dominique Strauss Kahn et Ségolène Royal prévoyant qu'ensemble, ils choisiraient lequel d'entre eux (ou laquelle) serait le candidat à la primaire socialiste, Ségolène Royal a indiqué qu'elle ne se considérait pas liée par ce pacte", explique-t-il.

    Pour lui, "ces annonces et contre-annonces sont source de confusion et sont de nature à handicaper lourdement l'ensemble du processus des primaires".
    Ce proche de François Hollande, lorsque celui-ci était premier secrétaire du PS, estime qu'il "faut revenir à un principe simple: celui de la transparence et de la clarté". "Tous ces éléments plaident donc en faveur de l'avancement du calendrier des primaires en juin 2011 afin que les militants et sympathisants se prononcent et que le candidat (e) désigné par les primaires rassemble le Parti et la Gauche pour engager, dans les meilleures conditions, la véritable bataille contre Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2012", conclut-il.

    Sa Cynique Majesté Royal sommée d'expliquer ses volte-faces

    Vendredi, sur Europe-1, elle avait assuré qu'"il n'y a aucun pacte pour empêcher les primaires". "Je ne veux pas qu'il y ait de malentendu", avait osé affirmer la présidente de la région Poitou-Charentes, candidate socialiste malheureuse à la présidentielle de 2007. "Les dirigeants socialistes sont conscients de la nécessité de se rassembler le moment venu (...) plutôt dans un pack que dans un pacte pour battre la droite", avait-elle expliqué.

    Or, mercredi soir, le premier secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, avait confirmé sur France 2une alliance anti-démocratique et secrète entre Dominique Strauss-Kahn, Ségolène Royal et elle-même consistant en un accord à trois pour proposer
    "une candidature véritablement ensemble" aux primaires du PS, "pas l'un contre l'autre ou l'une contre l'autre".

    Primaires socialistes: Duflot juge les trois conspirateurs PS

    La patronne des Verts dénonce ses partenaires socialistes
    Duflot cherche le projet des comploteurs

    Alors que les socialistes n'en finissent plus de se déchirer autour du "pacte" secret de Marrakech entre Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn et Désirdavenir Royal - dont celle-ci se désolidarise - , la secrétaire nationale des Verts se dit agacée par ces partenaires de gauche.
    Invitée de Canal + dimanche 28 novembre, Cécile Duflot s'est crue autorisée à parler au nom des Français et a estimé que « dans la situation qu'on vit, les électeurs, les électrices, les habitants de ce pays en ont aussi un peu ras-le-bol du concours de beauté. »

    Duflot juge sévèrement le spectacle socialiste

    Questionnée sur sa propre préférence au sein du trio, elle a expliqué - dans son français oral qui, selon elle, fait sans doute populo - ne pas en avoir : "tous les épisodes qu'on vit aujourd'hui, dans quelques mois ça apparaîtra comme totalement inexistant, c'est [ce sont] des péripéties."

    Interrogée à dessein sur la candidature écologiste pour 2012, Cécile Duflot a réaffirmé son soutien à l'ex-magistrate Eva Joly. "C'est pas [ce n'est pas ] parce qu'elle est ma copine, mais oui c'est une bonne candidate !", a-t-elle estimé en toute impartialité, répétant au passage qu'elle-même ne comptait pas être candidate. "C'est pas [ce n'est pas] à l'ordre du jour, c'est 'non', si vous voulez oui ou non".





    Duflot cherche le projet des comploteurs





    1605 - Guy Fawkes regrette amèrement d'avoir oublié ses allumettes à la maison.
    "Merde! Cette saleté de zippo (briquet) ne vaut rien..."
    (référence à la 'Conspiration des poudres' - lien)




    Cécile Duflot estime que les électeurs socialistes piaffent d'impatience de connaître le projet socialiste. « Ils ont envie de savoir ce qu'on propose », est-elle en capacité d'affirmer, vu sa proximité langagière avec le peuple.
    « Si on se centre exclusivement sur les qualités intrinsèques des uns et des autres, on passe à côté du vrai sujet, et le vrai sujet c'est quelle politique on mène au niveau européen, (...) au niveau français. Qu'est ce qu'on fait ? (On est) candidat pour quoi faire?"

    Les intrigants se déchirent

    Martine Aubry a réaffirmé mercredi l'existence d'un "pacte" entre elle, Strauss-Kahn et la présidente de Poitou-Charentes, au terme duquel ils décideraient ensemble lequel des deux se présenterait aux primaires, l'autre le soutenant.

    Malgré ses dénégations, elle a inclus Sa Cynique Majesté Royal dans ce pacte.
    Mais, une fois découvertes ses turpitudes, la présidente de la région Poitou-Charentes nie en bloc
    , comme elle nie avoir appelé les ados de 14-15 ans à descendre dans la rue contre la réforme des retraites.
    Lien PaSiDupes
    Elle s'est aussitôt défiée du pacte dont elle avait pourtant voulu faire partie.
    Lien PaSiDupes

    Les intrigants se déchirent

    Quant aux candidats déclarés ou pressentis aux primaires, ils ont fustigé un "verrouillage" des primaires socialistes qui se voulaient un modèle de démocratie. Plusieurs personnnalités du PS ont également critiqué le "bal des égos".
    Martine Aubry, candidate légitime du parti en tant que premier secrétaire, semble avoir plus de mal à s'imposer à l'opinion, selon les enquêtes, et ne déborde pas d'enthousiasme. La découverte du complot des éléphants roses aura encore "abimé", "sali" l'image désastreuse de la maire de Lille.

    La découverte du complot ne fait que précipiter les événements
    L'amère Royal affirme maintenant qu'elle pourrait elle aussi se présenter, indépendamment des deux autres comploteurs. Ségol'haine Royal n'est donc pas prête à céder la place à Martine Aubry: elle n'y a jamais été disposée. Seul DSK pourrait la contraindre à jouer les seconds rôles.
    Désirdavenir Royal a donc assez à faire avec DSK sur sa route sans de surcroît se laisser compromettre par les magouilles fumeuses de la maire de Lille.

    DSK pourrait tirer les marrons du feu

    Dominique Stauss-Kahn fait figure de grand favori des sondages, mais son mandat au FMI court jusqu'à l'automne 2012 et il n'a pas encore indiqué son souhait d'en démissionner pour revenir en France.
    Pourtant, "Dominique Strauss-Kahn va revenir sur le terrain de la politique française", assure Marisol Touraine.
    Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, l'a prophétisé jeudi 25 novembre sur LCP : "A mon avis, il va y aller, il est en train d'y aller."

    Les sondages, en tous cas, le désignent toujours comme le grand favori pour la présidentielle de 2012. Selon une étude TNS-Sofres publiée jeudi par Le Nouvel Observateur, le directeur du FMI est crédité au second tour de 62 % des voix face à Nicolas Sarkozy (38 %).

    Municipale: le socialiste Valls se laisse intimider à Corbeil-Essonnes

    Valls soutenait le candidat PCF de l'union de la gauche

    La version partisane des faits

    Manuel Valls, a été «violemment agressé verbalement» et «menacé physiquement par un bande de voyous», affirme le candidat socialiste aux primaires de son parti en vue de la prochaine présidentielle. Il était venu samedi soutenir la gauche sur un marché de Corbeil-Essonnes à une semaine d'une élection municipale tendue. Il a assuré qu'il déposerait plainte.

    Un raid socialiste

    Le député-maire PS (Essonne), Manuel Valls, était venu d'Evry, ville nouvelle à quelques kilomètres, au marché des Tarterêts, un quartier sensible de la commune, avec deux élus, Francis Chouat (vice-président socialiste du Conseil général de l'Essonne, premier adjoint au maire ...d'Evry et secrétaire national adjoint chargé de la coordination) et Michel Nouaille (ancien candidat PCF à Corbeil), soutenir la liste de Bruno Piriou (PCF), « toujours fidèle aux méthodes de Staline » et tête de liste d'union de la gauche pour cette élection, la troisième depuis 2008.
    Vers 11 heures, «une quinzaine d'individus nous ont bousculés», s'est-il plaint.

    Le contexte politique

    Corbeil-Essonnes est confrontée aux enjeux du renouvellement urbain, de l’insécurité persistante dans certains quartiers difficiles et des difficultés économiques d’organismes privés comme publics.
    Des «insultes et menaces de mort» ont été proférées, et des oeufs ont également été jetés (ont-ils atteint leur objectif?), a précisé l'élu d'Evry. Visiblement montant les 'menaces' en épingles (à tricoter une polémique), il s'est plaint. «On a reçu une demande express de quitter le quartier des Tarterêts». C'est d'une violence inuoïe ! «On n'interdit à personne, un citoyen comme un député, de venir dans un lieu public !», a-t-il pontifié.
    L'union de la gauche n'est pas irréprochable: lien PaSiDupes

    Valls s'en est pris aux témoins de la scène

    Manuel Valls a monté la rencontre en neige. Il en outre nommément accusé « une cinquantaine de militants de la campagne de Jean-Pierre Bechter (maire UMP, candidat à sa succession) qui n'ont pas bougé.»
    Joint par téléphone, Jean-Pierre Bechter, qui n'était pas présent sur le marché, s'est déclaré «consterné». «Je déplore vivement ces incidents. Ce n'est pas normal».
    Quant à une éventuelle absence de réaction des militants, en fait, « il semble que personne n'ait réagit», note le maire, aussi bien à gauche qu'à droite. « Cela aurait pu m'arriver de la même façon », a-t-il fait valoir.

    Valls stigmatise le «climat» de la campagne

    Le socialiste fait des généralités
    Dans un communiqué relatant l'incident, Manuel Valls considère que « ces actes intolérables révèlent une nouvelle fois, le climat régnant sur cette ville ».

    Or, le député-maire socialiste n'est pas étranger à la radicalisation de la campagne, puisque il est venu en voisin soutenir la liste d'opposition au maire UMP sortant et que les élus de gauche multiplient les coups contre le «système Dassault» qu'ils veulent abattre à Corbeil.

    La gauche est dans la reconquête

    Commune relativement « populaire » et traditionnellement industrielle, Corbeil-Essonnes est réputée à gauche. Or, en 1995, avec 55% des voix, Serge Dassault prit pourtant la ville au PCF (successeur de la SFIO en 1959).

    - Élections municipales de 2001 : 51,63 % pour Serge Dassault (RPR) élu au premier tour, 19,53 % pour Bruno Piriou (PCF), ? % de participation.
    - Élections municipales de 2008 :50,65 % pour Serge Dassault (UMP), 49,35 % pour Bruno Piriou (PCF), 63,48 % de participation.
    - Élections municipales partielles de 2009 : 50,13 % pour Jean-Pierre Bechter (UMP), 49,87 % pour Michel Nouaille (PCF), 50,70 % de participation.
    Lien PaSiDupes: 2009 - Corbeil conserve son équipe UMP
    Lien PaSiDupes

    Trois listes s'affrontent pour le scrutin prévu les 5 et 12 décembre 2010 :
    - la liste UMP, dirigée Jean-Pierre Bechter, avec Serge Dassault en dernière position,
    - celle de la gauche unie derrière Bruno Piriou (PCF),
    - et une troisième conduite par Jean-François Bayle (sans étiquette). Le troisième homme est en fait un dissident, ancien adjoint au maire Serge Dassault (1995-2010), puis Jean-Pierre Bechter, maire sortant (élu en 2009 mais dont l’élection a été invalidée: le maire Jean Delannoy, n'est que le président de la délégation spéciale), dont il est l'adjoint chargé des transports, de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement (1996-2010).

    Valls n'est ni neutre ni désintéressé

    Refus d'absorption
    « Les corbeil-essonnois ne veulent pas que leur ville devienne secondaire », déclara Jean-François Bayle à Essonne-ville, du 16 novembre 2010, refusant tout projet qui diluerait sa ville dans le giron d’...Évry.
    La campagne ne fait donc que commencer. »
    Manuel Valls était venu à Corbeil-Essonnes faire son marché politique.

    samedi 27 novembre 2010

    Primaires du PS: poker menteur vertueux et mortel

    Tous plus vierges les uns que les autres !
    Les règles socialistes sont faites pour être transgressées

    Ce pauvre Nono Montebourg a travaillé à réglementer ce qui est présenté comme une innovation française. Or, cette trouvaille socialiste qui ne devait être qu'un gadget, n'est en fait qu'un canular, car les primaires à la française ne sont qu'un plagiat de l'étranger et une nouvelle tricherie hexagonale.

    On nous dit aussi que les primaires sont un processus inédit en France, mais elles ont déjà eu lieu en 2006 ! La différence, c'est qu'elles seront ouvertes à tous les sympathisants de gauche (et non plus aux seuls électeurs socialistes) à l'automne 2011.

    C'est dans un contexte trouble et fétide que, le mardi 23 novembre, Martine Aubry a dirigé le premier comité national d'organisation des primaires (CMOP) du PS, quelques jours après la remise du rapport sur le sujet par Arnaud Montebourg et Olivier Ferrand, président du «think tank» Terra Nova. Plusieurs questions restaient pourtant en suspens: quel calendrier? Quels candidats? Quels électeurs?

    Une vraie-fausse innovation

    Les primaires seront ouvertes aux sympathisants de gauche, sur le modèle des primaires à l’américaine.
    Trois conditions pour y participer:
    - appartenir à la liste électorale,
    Pour se présenter, tous les candidats doivent recueillir les parrainages de 5% des parlementaires socialistes (17 parrainages) ou 5% des membres titulaires du Conseil national (16 parrainages), issus d'au moins dix départements et quatre régions, ou de 5% des maires socialistes des villes de plus de 10.000 habitants (16 parrainages);
    - s'engager par une déclaration à «soutenir les valeurs de la gauche»;
    - cotiser un euro minimum.
    Objectif: rassembler le maximum de participants. «200.000 à 400.000 citoyens» pourraient grossir les rangs des adhérents, selon Arnaud Montebourg et Olivier Ferrand. Au total, le député de Saône-et-Loire table sur quatre millions de votants, ce qui donnerait, comme aux Etats-Unis, un fort élan populaire, une dynamique au candidat choisi. 4 millions d'euros seraient ainsi prélevés sur la gauche caviare, comme sur les plus démunis, aussi inégalitaire l'opération soit-elle.

    Les candidats putatifs ou déclarés
    Outre Arnaud Montebourg, seul Manuel Valls, le maire d’Evry s’est officiellement déclaré candidat.
    Parmi les candidats potentiels figurent François Hollande, Jean-Louis Bianco, Pierre Moscovici, Benoît Hamon, Martine Aubry, Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn. Si les six premiers ont tous évoqué à demi-mot leur possible candidature, le patron du FMI est soumis à un devoir de réserve concernant les affaires politiques françaises et ne pipe mot sur son éventuel destin national. Il a encore affirmé au journal allemand Stern qu'il irait au bout de son mandat «en 2012».
    Sans oublier un prétendant appartenant à la société civile, Le Cornec, et dont les élus, comme l'agence Reuters, ne veulent guère entendre parler: lien PaSiDupes
    Lien PaSiDupes

    Le calendrier de la supercherie

    Il fait l'objet d'un âpre débat au sein du Parti socialiste.
    Il doit être définitivement fixé début 2011, avec des élections prévues normalement à l’automne prochain. La campagne officielle serait lancéeà La Rochelle (fin août), en terres partisanes, après un dépôt des candidatures en juin. Rien n’est encore vraiment arrêté; les avis divergent en effet radicalement.

  • Certains veulent écarter Dominique Strauss-Kahn
    Ainsi, Manuel Valls, Jean-Marc Ayrault, François Hollande ou Désirdavenir Royal, s'efforcent-ils accélérer le mouvement, souhaitant que le nom du candidat soit connu avant l’université d’été. «Maintenant, il n'y a pas de temps à perdre », avait estimé l’ex-premier secrétaire du PS sur France 2. Or, ils ont renvoyé ça en octobre 2011, mais « ce n'est pas parce qu'on a un calendrier qui est déjà très long pour le choix du candidat qu'il ne faut pas aller plus vite, et sur nos priorités et sur les alliances», a ajouté Hollande.
  • D’autres l'attendent et préfèrent se hâter lentement
    Parmi eux ceux qui ne redoutent pas l'arrivée de DSK, on trouve Martine Aubry et les strauss-kahniens.
    Pour Laurent Fabius, avancer les primaires signifierait que DSK, tenu par son mandat au FMI, ne pourrait «pas être candidat». Est-ce «le sens des déclarations de mes petits camarades ?», s’était interrogé l’ex-Premier ministre sur Canal Plus.
    Quant à Arnaud Montebourg, avant de remettre «les clés» des primaires.il avait fait savoir qu’il n'était pas contre une «accélération» du calendrier. Depuis, le député s’est déclaré candidat le samedi 20 novembre.
    Pourquoi Martine Aubry freine-t-elle donc des pieds ?
    Lien PaSiDupes: Aubry est prête à s'entendre avec DSK pour un sursis de 3 mois supplémentaires

    Révélation d'un pacte secret

    Une pagaille noire rose
    La patronne du PS, Martine Aubry, a avoué l'existence d'un accort secret au sommet entre Dominique Strauss-Kahn, Sa Cynique Majesté Royal ou d'elle-même visant à désigner entre soi celui ou celle qui serait le/la mieux placé(e) pour être candidat(e) en 2012.
    Révélée à l'automne, cette alliance secrète remonte à juin 2010.
    Lien PaSiDupes: Bartolone évoque le 'pacte de Marrakech
    Dès avril, Aubry marchait déjà à reculons: lien PaSiDupes

    Sur France 2, le secrétaire général du PS et auteur de l'escroquerie, vient de confirmer le pacte entre les membres de l'aristocratie socialiste candidats à la candidature, ravivant ainsi les tensions au sein du parti. Une telle alliance anti-démocratique remet en cause l’idée même de primaires, puisqu'en vertu de ce pacte, le candidat qui a le plus de chances de l’emporter en 2012 verrait alors les deux autres prétendants se retirer des primaires.
    D'ailleurs, Razzye Hammadi, le secrétaire national du Parti socialiste aux services publics, a encore envenimé le débat. Favorable à une candidature unique sans élection, il clame que seule Martine Aubry possède la légitimité permettant de se porter candidate à la présidentielle. Il s'oppose ainsi à l'organisation de primaires. «De mon point de vue, il n'y a pas de pacte. Il ne doit pas y en avoir», a-t-il estimé.

    Les outsiders enragent face au « pacte de non agression »
    Quand Aubry complote, elle appelle ça réfléchir
    "Nous avons déjà dit que nous réfléchissons ensemble. (…) Nous proposerons une candidature véritablement ensemble, c'est-à-dire pas l'un contre l'autre ou l'une contre l'autre".
    Lien
    PaSiDupes:Aubry, DSK et Royal court-circuitent les primaires

    Sa Cynique Majesté Royal nie ses turpitudes


    La présidente de la région Poitou-Charentes nie mordicus
    Elle a depuis démenti, vendredi sur Europe 1, l’existence d’un tel pacte. "Il n'y a aucun pacte (...) Les primaires ont été promises aux Français, qui doivent pouvoir venir choisir le candidat de la gauche", a-t-elle affirmé.

    Découverte, elle se désolidarise
    "Personne ne s'interdit d'être candidat, y compris moi", remettant en cause l'intérêt d'un tel pacte. DSK n'a par ailleurs toujours pas dévoilé ses intentions, ce qui rend encore plus hypothétique une telle alliance.

    Elle cultive l'ambiguïté
    L'amère Royal était déjà consciente que son échec de 2007 la plombe.
    Qu’elle ait passé ou non un accord avec Aubry et DSK, elle réalise maintenant l'effet désastreux produit par cet "arrangement" sur l’électorat de gauche. Les stratégies du niveau de Koh-Lanta, les Français préfèrent s'en amuser sur TF1.

    Cette mascarade indigne aussi les autres candidats PS à l’élection présidentielle.
    Ainsi Manuel Valls, lui aussi candidat à la primaire socialiste, n’a-t-il pas manqué de dénoncer "un arrangement interne" et "une formule incongrue au regard de ce qu'est une élection présidentielle".

    François Hollande a également dénoncé une telle idée, considérant sur RTL qu’une "élection présidentielle, ce n'est pas un arrangement".
    Les socialistes se tirent dans le pied

    Rassemblerait les trois poids candidats les plus médiatisés du parti, un tel pacte anti-républicain rend en effet la désignation d’un autre candidat quasi impossible.

  • Le pacte de Martine Aubry relève du conflit d'intérêts. Outre que la maire de Lille est premier secrétaire du PS, malgré une élection contestée, elle tient aussi la puissante fédération du Nord.
  • Candidate socialiste à la dernière élection présidentielle, l'amère Royal reste quant à elle la figure la plus télégénique du parti.
  • DSK, grâce à son aura à la tête du FMI, reste lui le favori des sondages et séduit les électeurs centristes.

    La Ch'tite Aubry envoie Harlem Désir repasser une couche
    Vendredi, deux jours plus tard, l
    e numéro deux du PS, Harlem Désir, n'a fait que répéter les paroles de sa patronne: il n'y a "pas de pacte" au sommet du parti. Peut-être pour assurer plus de crédibilité à son affirmation, il a cité la rivale de la taulière ! "Ségolène (Royal) a raison, il n'y a pas de pacte", a insisté Harlem Désir. Les comploteurs s'accordent donc maintenant pour réfuter toute entente entre poids lourds pour "empêcher" les primaires.
    Réflexion commune n'est pas complot
    "Tous les responsables socialistes doivent être garants du bon déroulement des primaires, de leur transparence, tous doivent se sentir co-responsables de l'intérêt général et d'un PS qui réponde, de façon forte, convaincante et ambitieuse, aux attentes des Français", a-t-il tenté de persuader militants et concurrents.

  • Les autres candidats concentrent tous les handicaps

    Ils ne peuvent ni s’appuyer sur le parti, ni sur les media, et encore moins revendiquer une forte popularité. C’est pourquoi une telle “troïka“, dixit Manuel Valls, pourrait signifier la fin prématurée des primaires, mort-nés.
  • Katyn: la Russie reconnaît le "crime" de Staline

    Le PCF demande-t-il pardon pour l'Union soviétique ?

    Officiel ! Staline est bien un criminel de masse

    70 ans après, la Douma, l' « assemblée nationale » russe, a adopté vendredi 26 novembre 2010 une déclaration reconnaissant le massacre de milliers d'officiers, médecins, personnalités, avocats, professeurs polonais d’une balle dans la nuque à Katyn, près de Smolensk polonais par le NKVD en 1940 à Katyn comme un "crime" ordonné par Staline, lors d'une première lecture du texte, selon les media.
    "Les documents publiés, restés de nombreuses années dans les archives secrètes, ne font pas que dévoiler l'ampleur de cette terrible tragédie, mais témoignent aussi du fait que le crime de Katyn a été commis sur l'ordre personnel de Staline et d'autres dirigeants soviétiques", dit la déclaration adoptée.

    Lire PaSiDupes

    Le déni communiste
    Le texte a été adopté pendant une session inhabituellement houleuse, en raison de l'opposition du parti communiste qui continue de nier la responsabilité du dictateur soviétique dans ce massacre.
    L'ONG russe Mémorial, fondée pour mettre au jour l'étendue des crimes staliniens et en recenser les victimes, a jugé de son côté qu'il s'agissait d'un "grand pas en avant". "La Douma a enfin décidé de reconnaître officiellement des faits qui étaient connus du monde entier depuis longtemps", a déclaré Ian Ratchinski, un dirigeant de l'ONG. Les députés communistes ont de leur côté dénoncé une déclaration qui constitue selon eux "une falsification des événements historiques et une révision des conclusions du tribunal de Nuremberg", et tenté en vain d'en faire retirer les références à Staline et à la direction soviétique.

    « Le crime », une litote complice qui a la vie dure
    A la suite de l'invasion des régions polonaises par l'URSS en septembre 1939 de l'Est « en vertu » du pacte germano-soviétique entre l'Allemagne nazie et l'U.R.S.S. (lien ), 22.000 officiers polonais, prisonniers de l'Armée rouge, ont été abattus dans la forêt de Katyn et à Mednoïe (Russie), ainsi qu'à Kharkiv (Ukraine). « Abattus » est un terme violent, mais bien trop propre.

    La propagande soviétique révélée

    C'est d'abord un massacre d'Etat, enfoui, drapé de noir et maculé de sang, mais aussi une horreur maquillée par les « sauveteurs du genre humains » et attribuée à d'autres par les soviétiques et crottée de la boue des bottes nazies, et un mensonge, enfin, entretenu par les camarades des partis communistes internationaux, des politiques, historiens et poètes, mais aussi des militants. Le devoir de mémoire fabriquée par les professeurs et les manuels scolaires devra entreprendre un grand nettoyage, si humiliant soit-il.
    => Lien Le Monde sur le film d'A. Wajda : sa projection dans les établissements scolaires, une initiative suggérée au ministère et une idée d'activité de classe pour les professeurs d'histoire de la FSU !

    Agit-prop, mensonge historique et crédibilité
    L'Union soviétique a accusé les Nazis d'avoir commis ces assassinats.
    A propos de la tragédie polonaise de Katyn et du courage de la Douma, Jean-Marie Le Pen a souligné vendredi que les "jugements les plus sévères" étaient "réservés exclusivement au nazisme allemand [...] pour faire oublier les crimes encore beaucoup plus nombreux et plus lourds du communisme soviétique".
    Pendant des décennies, l'URSS a chargé la mule nazie, avec le concours des intelligentsia nationales, des universitaires militants et des camarades.
    Ce n'est en effet qu'en avril 1990 que le dirigeant soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, a fait les premiers aveux officieux de la responsabilité de son pays dans ces massacres. "La responsabilité de ce méfait a été imputée dans la propagande soviétique aux criminels nazis", ce qui a entretenu "la colère, l'amertume et la défiance du peuple polonais", ajoute le texte.

    En vingt ans, depuis 1990, les dirigeants du PCF, Marie-George Buffet et Pierre Laurent, ne se sont pas toujours arraché d'excuses et leur allié, Jean-Luc Mélenchon, n'a encore exprimé aucun regret.

    La vérité, de la falsification au pardon

    Entreprenant de relancer ses relations avec Varsovie, le Kremlin a fait mettre en ligne cette année des documents sur cette tragédie, et la justice russe a remis à la Pologne des dizaines de tomes d'archives. Toute la lumière pourra être faite, la vérité vraie diffusée et assimilée.

    => Katyn: Beria report to Stalin (5 March1940).
    L'exposé des motifs du chef du NKVD pour la liquidation de 21'857 prisonniers de guerre et de notables polonais.
    Katyn: archives d'un massacre par A. Viatteau, qui est aussi l'auteur de "Staline assassine la Pologne. 1939 - 1947".

    => Dans “Les négociations secrètes de la Seconde guerre mondiale”, documentaire de la BBC-France Télévision, le crime de Katyn est relaté à plusieurs reprises dont l'enquête militaire soviétique en 1990.

    => Il y a 65 ans, le massacre de Katyn, LDH (Toulon) et Alexandra Viatteau
    En 1946, l'URSS voulut incorporer le massacre de Katyn à l'accusation contre l'Allemagne nazie (Katyn at Nuremberg Trial), alors que les USA, le Royaume-Uni et la France y étaient opposés. Finalement le TMI innocentera les Allemands sans condamner l'URSS: honte et justice!

    Le Parlement russe exprime aujourd'hui "sa compassion profonde à toutes les victimes de cette répression injustifiée, à leurs familles et leurs proches", dit encore la déclaration, adoptée alors que Moscou et Varsovie ont entrepris cette année un rapprochement sans précédent depuis les années soviétiques.

    C'est en se rendant à Katyn pour une cérémonie que le président polonais Lech Kaczynski est mort le 10 avril dans l'accident de son avion, avec 95 autres personnes, dans l'ouest de la Russie. Cette tragédie avait montré la persistance du ressentiment en Pologne, Jaroslaw Kaczynski, le frère jumeau du défunt président, ayant notamment annoncé avoir "refusé" les condoléances présentées par le Premier ministre russe Vladimir Poutine.

    Trafiquants de stupéfiants libérés par erreur: le juge avait-il fumé?

    Stupéfait, le ministre fulmine et le ministère enquête

    Nul n'est censé ignorer la loi
    mais l'erreur d'un juge est humaine...

    Le ministère de la Justice a ouvert vendredi une enquête administrative après la remise en liberté, par erreur, de cinq trafiquants de drogue présumés, par un juge d'Orléans (Loiret).
    Les cinq suspects, qui étaient en détention provisoire depuis un an, ont pu quitter la prison par la grande porte, car leurs avocats ont reçu, dans le cadre de la procédure visant à prolonger leur incarcération, une convocation hors des délais légaux.

    Les militants sont-ils plus exposés que les autres à l'erreur humaine?
    Les 5 trafiquants présumés, impliqués dans trois trafics distincts d'héroïne et de cocaïne sur la région d'Orléans, sont suivis par trois juges d'instruction différents. Le juge des libertés et de la détention du tribunal de grande instance qu'ils ont en commun est-il un stagiaire étourdi ou un militant actif ?

    Bizutages ?

    Le ministre de la Justice, Michel Mercier, après la publication de cette information par le quotidien La République du Centre, a souhaité "diligenter une mission de l'Inspection générale des services judiciaires (IGSJ) pour faire toute la lumière sur ce dysfonctionnement", a dit un porte-parole.
    Le procureur d'Orléans Franck Rastoul a reconnu devant la presse "un dysfonctionnement qui tient à un délai de convocation lié aux exigences de la procédure pénale".

    Le juge ignorait que le 11 novembre est férié...
    La procédure prévoit un délai de cinq jours ouvrés entre l'envoi d'une convocation et la date d'une audience visant à prolonger la détention.
    Or, le juge des libertés a adressé la convocation aux avocats des innocents aux mains présumées vides, le 10 novembre pour une audience fixée au 16 novembre, sans tenir compte du 11 novembre, férié et donc non ouvré.

    Les dealers restent mis en examen

    Tout de même !
    Les cinq prévenus comparaîtront libres à leur procès et seront d'ici là astreints à un contrôle judiciaire strict, a rassuré le parquet d'Orléans. Ils encourent, selon les cas, entre 10 et 20 ans de prison ferme. Sauf erreur.

    La faute au programme informatique !
    Les syndicats n'incriminent encore ni la légèreté des effectifs, ni évidement celle du juge, dont l'identité n'est pas révélée: c'est officiellement l'informatique qui endosse la responsabilité de la bulle, sans se plaindre.
    Si nous ne mettons pas la ceinture, c'est 11 euros. L'excuse de l'erreur informatique du véhicule est-elle tout aussi recevable ?



    Une erreur de la police est une 'bavure':
    mieux, une faute
    Mais l'erreur d"un juge est une 'bourde' ?
    C'est comme çà: c'est politiquement correct...
    Il faut tenir le coup, messieurs les flics...
    Allez, respirez bien profondément !

    vendredi 26 novembre 2010

    Toulouse: une enseignante musulmane choisit le voile contre son emploi

    Après les allocations de maternité, l'allocation chômage ?
    La France n'est ni l'Irak, ni l'Algérie:
    Tolérance religieuse confondante
    d'écoles confessionnelles

    Licenciée en vertu du principe de laïcité

    Au nom de la laïcité, l'académie de Toulouse a décidé de licencier une enseignante stagiaire qui refusait de retirer son voile islamique pour faire la classe à des élèves de primaire, a annoncé le recteur vendredi.
    "J'ai décidé de suivre l'avis de la commission administrative paritaire, qui avait été émis à l'unanimité, et donc de procéder à l'exclusion de service de l'intéressée", a dit le recteur, Olivier Dugrip.

    Cette exclusion est définitive et revient à un licenciement
    A sa connaissance, il s'agit d'une première dans l'académie de Midi-Pyrénées.
    La jeune femme, dont l'identité n'a pas été révélée, n'a manifesté jusqu'alors aucune intention de contester cette décision. Au contraire, elle l'a acceptée « avec beaucoup de dignité et de responsabilité; elle n'a montré aucune volonté de monter cette affaire en épingle, elle savait ce que sa décision impliquait dans sa vie professionnelle et publique », a affirmé le directeur de la communication du rectorat, Michel Montredon. Mais c'était avant démarchage par un cabinet d'avocats ou une association.

    Une convertion peut mener au chômage

    La commission administrative paritaire invoque « le principe de laïcité qui est affirmé par l'article premier de la Constitution et qui se traduit pour les fonctionnaires par une obligation de neutralité », laquelle leur interdit d'exprimer ou de matérialiser leurs opinions personnelles et croyances religieuses.

    L'islam isole les intégristes de la collectivité
    Le recteur explique ce qu'est le quotidien des fonctionnaires en présence d'une croyante radicale. « Cette personne se présentait revêtue d'un foulard recouvrant l'ensemble de sa chevelure. Elle refusait par ailleurs de serrer la main de ses collègues ou des personnes de sexe masculin au nom de ses convictions religieuses ».
    Selon des informations concordantes, l'enseignante a réussi son concours en 2001, mais n'avait pas encore été en état de prendre la responsabilité d'une classe en raison de l'enchaînement de différents congés maternité et congés parentaux, pendant neuf ans.
    Convertie entre-temps à l'islam et arrivée au terme de ses congés, à la rentrée 2010, elle a pu être affectée à une école primaire de Tournefeuille, dans la proche banlieue de Toulouse, pour prendre en charge une classe.
    Les responsables de l'établissement lui ont demandé de retirer son voile mais elle a refusé. Sans contester, elle a regagné directement son domicile où l'attendaient ses enfants. « Il n'y a eu aucun contact avec les élèves », a indiqué le recteur.

    Une décision collégiale

    Une commission paritaire réunie le 19 novembre en formation disciplinaire avec des représentants des syndicats enseignants et de l'administration a proposé le licenciement au recteur qui s'est rangé à cet avis.

    Devant le conseil de discipline, "elle a constamment affirmé ses convictions religieuses; elle a admis les conséquences de sa position. Cela n'a fait aucune difficulté, ni pour elle, ni pour les membres de la commission, puisqu'ils se sont prononcés à l'unanimité", a souligné le rectorat.

    Ce refus de retirer le voile n'est pas exceptionnel
    Même s'il s'agit d'une première dans la région, la décision ne fera pas jurisprudence, a fait observé le recteur, parce qu'il "y a déjà une jurisprudence clairement établie, il y a eu d'autres situations de ce type" ailleurs en France. "C'est l'application pure et simple du droit" et ce cas "s'inscrit dans une ligne jurisprudentielle qui est toujours la même", celle de l'exclusion, a-t-il informé.

    Les cas se multiplient
    En mars 2010 déjà, le conseil de discipline de la préfecture de police a eu à proposer une peine de deux ans d'interdiction de fonction, dont dix-huit mois avec sursis, à l'encontre d'une femme agent de surveillance de Paris (ASP), suspendue de ses fonctions pour avoir porté le voile islamique dans un service de police.
    En 2009, une doctorante de 25 ans, qui persistait à porter le voile, a été licenciée pour faute grave par l'université des sciences de Toulouse, pour non respect de son devoir de neutralité.
    Ce principe est aussi au centre de l'affaire de la crèche Babyloup, qui en 2008 s'est séparée d'une salariée qui souhaitait porter le voile même si l'établissement associatif ne relève pas d'un service public.

    Tournefeuille, à Toulouse, ne nous est pas inconnu

    En 2008, dans ce quartier sensible de Toulouse, deux policiers de la Brigade anticriminalité (BAC) ont été blessés à coups de barres de fer et un troisième par un jet de pierre. Le préfet de Midi-Pyrénées Jean-François Carenco avait alors alerté contre "des agressions caractérisées contre des policiers", alors que les syndicats de police et de sapeurs-pompiers dénoncent régulièrement une montée en puissance des violences dans plusieurs banlieues toulousaines où la politique de prévention du maire socialiste ne produit pas les effets annoncés.