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vendredi 17 septembre 2010

Présidentielle 2012: gag du tutoiement Villepin-Sarkozy

Un sondage CSA met Villepin et Sarkozy à égalité
Villepin, talon d'Achille de Sarkozy

Selon l'enquête exclusive CSA, Nicolas Sarkozy et son rival Dominique de Villepin sont les deux candidats préférés des Français, à parité, pour représenter la droite en 2012. Ce sondage et ses analyses ont paru mardi 14 septembre dans Le Parisien et Aujourd'hui en France, mais il a été réalisé les 8 et 9 septembre, au lendemain de la journée d'action syndicale du 7...
Un candidat sans assise électorale

Jusqu'ici figé dans une posture hautaine au-dessus de la mêlée, l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac n'a jamais brigué le moindre suffrage populaire et n'a reçu aucun mandat électoral. Lire l'article que PaSiDupes consacre à l'hôtel particulier que Villepin guigne: l'hôtel du comte d'Evreux, autrement connu sous le nom de l'Elysée ?
S'il n'a probablement pas encore décidé de se lancer pour de bon dans la course à l'Elysée en 2012, il travaille néanmoins à étoffer ses réseaux et prend des contacts avec d'improbables renforts. Alors que Villepin veut faire figure d'opposant à Nicolas Sarkozy, des pourparlers ont commencé avec Bayrou et Dupont-Aignan et d'autres s'engagent maintenant avec Nicolas Perruchot du Nouveau Centre, dans l'espoir de la création d'un groupe parlementaire à l'Assemblée Nationale. Lire PaSiDupes
Et voici un sondage qui renforce l'illusion de la réalisation de ses ambitions.

Les données du sondage CSA

L'enquête téléphonique accorde autant de Français (15 %) qui le préféreraient comme candidat de la droite à la prochaine élection présidentielle que de Français préférant Nicolas Sarkozy. Les deux hommes qui se haïssent cordialement rivaliseraient.


=> Mais Jean-Daniel Lévy, directeur de CSA, ne dissimule pas que Villepin doit sa percée notamment aux sympathisants de gauche. Les sondés de l'oppostition montrent comment les sondages peuvent être faussés. En effet, 20 % d'entre eux ont soit émis le souhait sincère de le voir représenter la droite, soit fait l'habile calcul de manipuler l'opinion et le candidat, alors que la famille UMP, relativement soudée derrière Sarkozy, ne lui accorde que 5 %.

Ce score de Dominique de Villepin participe de l'intox générale

La presse engagée s'emploie à convaincre la population de l'isolement de Sarkozy. Ainsi affirme-t-elle que le président est montré du doigt par l'Europe entière sur le sujet des Rom, alors qu'en vérité nos alliés s'irritent depuis toujours de notre laïcité et de notre droit qui ignore les minorités ethniques au profit des personnes.
Dommages collatéraux du sondage
Autre effet pervers de cette promotion de Villepin, c'est la rejet artificiel de François Fillon en troisième position à droite.
Les autres possibles postulants à droite peinent visiblement. Alain Juppé — disponible si Sarkozy n'y va pas — paie (7%) son éloignement à Bordeaux. Jean-François Copé (5%), qui jure viser 2017 et non 2012, n'est pas encore installé aux yeux des Français dans la peau d'un candidat alternatif à Sarkozy. Quant aux derniers de notre « classement », ils ne sont tout simplement pas dans l'écran-radar des Français.

A gauche, Martine Aubry profite du silence de Dominique Strauss-Kahn
Alors que la patronne du PS serait à l'évidence largement distancée par Dominique Strauss-Kahn dès l'annonce de sa candidature à la course présidentielle, le sondage assure que les Français la verraient mieux présidente de la République que n'importe lequel des champions de droite. L'offensive démagogique de l'opposition sur le maintien de la retraite à 60 ans ne doit pas être pour rien dans ce regain de forme. Il est pourtant assez peu concevable que les Français coupent dans les bobards du PS, d'une part, de son retour à la retraite à 60 ans en cas de retour au pouvoir et, d'autre part, de sa capacité à maintenir le niveau des pensions. Qui sont donc les électeurs qui accepteraient de cumuler les handicaps d'un retour des actifs aux 35 heures et d'une baisse du pouvoir d'achat des retraités.

Il reste encore vingt mois avant l’élection présidentielle

Or, depuis 1974 et Valéry Giscard d'Estaing, tous les présidents sortants après un premier mandat ont été candidats. Or, en mai 2010, Désirdavenir Royal devançait encore la Ch'tite Aubry dans la perspective de la présidentielle 2012 (23% contre 19% chez les sympathisants socialistes). Le vent (de révolte) a tourné: l'amère de Melle est désormais à 17%...

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