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mardi 25 mai 2010

Le maire PS de Paris sacrifie des oeuvres de maîtres à Paris-Plage

La politique municipale de prévention ne s'applique pas au patrimoine
La mairie de Paris a laissé filer cinq tableaux de maîtres, dont un Matisse et un Picasso, qu'elle a elle-même estimés à quelque 100 millions d'euros, d'après Libération:

"Le pigeon aux petits pois» de Pablo Picasso,
«La pastorale» de Henri Matisse,

«L'olivier près de l'Estaque» de Georges Braque,
«La femme à l'éventail» d'Amédéo Modigliani,
et «Nature morte aux chandeliers» de Fernand Léger),
présentés dans l'ordre ci-dessous.

200 millions,
selon Le Figaro et le Nouvel Observateur.
La CGT et SUD n'ont lancé aucun chiffre...

Les chefs-d'oeuvre ont été volés dans la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 mai au Musée d'art moderne de la Ville, lors d'un casse qui relance la question de la sécurité dans les musées de Paris.

Le maire socialiste de Paris avoue qu'un "dysfonctionnement partiel" du système d'alarme dans une partie du musée avait été constatée depuis le 30 mars mais qu'il n'avait pas été jugé bon réaliser une réparation du système .

Histoire de se dédouaner et de paraître responsable et efficace et réactif et innocent, Bébert Ier de Paris s'est résolu à demander une "enquête administrative supplémentaire sur le fonctionnement technique et humain du système de surveillance", indique-t-on à la Ville de Paris.
"La mission confiée (!) par le maire de Paris à l'inspection générale" doit concerner "l'ensemble des musées parisiens auxquels un rappel des consignes de sécurité a été adressé le jour même de la découverte du vol", ajoute-t-on, après coup.

L'opposition UMP à la mairie de Paris déplore l'incurie socialiste

L'opposition municipale a dénoncé vendredi la "politique de disette financière imposée par le maire de Paris à l'ensemble des institutions culturelles de la Ville", à la suite du pillage du musée d'Art moderne de la ville.
"Il faut, par-delà les faiblesses humaines, y voir les conséquences funestes d'une politique de disette financière imposée par le maire de Paris à l'ensemble des institutions culturelles de la Ville", écrivent dans un communiqué les députés UMP et élus de Paris Jean-François Lamour et Philippe Goujon.

Ils dénoncent "des sommes importantes (qui) sont englouties dans des projets médiatiques qui ne répondent à aucun besoin culturel recensé et sombrent aujourd'hui dans la faillite, comme le 104 (forum de la rue de Vaugirard)". Ce lieu propose essentiellement des conférences (comme « Hypnose, thérapie familiale et systémique ») dans une « salle pouvant acceuillir [sic] confortablement une bonne 50 aine de personnes »: aucune raison de douter de son haut niveau de culture...

"C'est pourquoi, à l'initiative de Philippe Goujon, le groupe UMPPA (au Conseil de Paris) demande (...) un audit des dispositifs de sécurité des équipements municipaux, notamment les plus sensibles", ajoutent-ils.

La ville de Paris aurait-elle refusé de voter un budget adapté à ses trésors

Et de financer les effectifs nécessaires ?
Le syndicat CFDT Ville de Paris a-t-il anticipé le vol, après six semaines que le risque était connu ?

Et depuis, la CGT (Union Syndicale des Services Publics Parisiens) a bien dû revendiquer des crédits supplémentaires et menacer de grève.
A moins que les avantages acquis soient un trésor sans commune mesure...

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