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mercredi 30 septembre 2009

PS - Les rats ségoléniens quittent le navire de la Royal

Le bateau coule

Les pertes sont encore plus sérieuses qu'on ne pense

Ceux qui sont encore là, et surtout las: Pierre Bergé, Delphine Batho, Najat Belkacem, Guillaume Garot et Gaëtan Gorce.
Ceux qui ont pris leurs distances: Jean-Louis Bianco, François Rebsamen, Aurélie Filippetti, Jean-Pierre Mignard...
Ceux qui l'ont quittée: Manuel Valls, Vincent Peillon, Gérard Collomb, Dominique Besnehard ou Jean-Noël Guérini et Patrick Mennucci.

Quelques rats emblématiques

  • Aurélie Filipetti
    Selon Le Nouvel Observateur, la députée de Moselle n'a pas mis les pieds au sein du conseil politique de son ex-icône depuis le mois de juin. Dans Le Monde, Michel Noblecourt précise que la jeune socialiste, venue des Verts, "s'est rapprochée de Manuel Valls".
  • David Assouline
    Le sénateur de Paris aurait été "écarté violemment et et sans aucune explication" par l'autocratique Royal, selon Le Nouvel Observateur. Du coup, selon Le Monde il serait allé se faire voir chez Vincent Peillon et le courant L'Espoir à gauche, qui fait de la récup.
  • Maître Jean-Pierre Mignard
    Les relations semblent se tendre entre Désirdavenir Royal et son avocat. Le Nouvel Observateur et Le Figaro rapportent la même histoire: l'ex-candidate à la présidentielle aurait justifié l'absence de l'ancien président de son association-pompe à fric à la fête de la fraternité de Montpellier, en expliquant qu'il était retenu par des obligations professionnelles, à Libreville, au Gabon, chez Bongo. En fait, il a expliqué à ses amis qu'il était à Paris, à son bureau, en train de préparer le dossier Clearstream...

    La nécessité d'un nouvel organigramme

    Le Nouvel Observateur a par ailleurs signalé la révision cet été de son organigramme. Les départs devaient être comblés: "son attachée de presse est partie", comme son directeur de cabinet, qui "a démissionné". Aucun des deux nouveaux attachés de presse de Sa Cynique Majesté Royal ne souhaite commenter les nouveaux départs dans l'entourage de l'éternelle prétendante socialiste à l'Elysée.

    Le Nouvel Obs tente d'expliquer ces bouleversements par une sorte de 'rénovation' qui ne trompe personne.
    L'amère Royal serait en train de passer à autre chose, mais personne ne sait à quoi ! Personne ne sait vraiment dans son entourage. ?
    Claude Bartolone hasarde une explication: elle revient à sa stratégie de la campagne de 2007 du "seule contre tous". Elle reprendrait la posture de la victime innocente, de l'agneau immolé, de la femme victime du machisme du monde politique. Pour ce proche de Laurent Fabius et Martine Aubry, l'amère Royal en est réduite à se rabattre sur les militants et "joue les Français contre le parti socialiste". Au risque de se couper un peu plus de ses propres soutiens ?

    La consultaion de la base

    Les militants PS sont appelés demain jeudi à trancher les 11 points d'un QCM élaboré par une commission multi-tendances pilotée par Nono Montebourg, qui donne aujourd'hui le premier coup de pioche (par oui ou par non !) de ce qui doit être un «chantier en profondeur». Nono a lancé un «appel» à la mobilisation pour que la base socialiste «s'empare de ce scrutin».
    Fin août à la Rochelle, Martine Aubry a en effet voulu engager un processus de modernisation qu'elle a toutefois délimité, de «C comme cumul» à «P comme primaires».

    Or, si le vote des militants socialistes ce soir est important pour Martine Aubry et le bureau national, c'est le taux de participation qui sera révélateur de l'état du PS. Il n'est pas certain que la mire de Lille ait plus à en craindre que l'amère de Melle.
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