POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

lundi 31 août 2009

Le Nouveau Centre veut faire renaître l'UDF de ses cendres

Le coup de grâce au MoDem ?

Phoenix renaissant de ses cendres

L'inéquité du traitement de l'information

L'occultation des universités d'été des partis défavorisés, telle que celles du Parti de Gauche (PG) ou du Nouveau Centre (NC), par la presse libre de faire de la rétention démocratique, aura privé les Français d'une information majeure, qui vaut bien celle privilégiée par les journalistes partisans: l'annonce de primaires socialistes « ouvertes » qui sont fermées au reste de la gauche !

Nous avons certes le droit de savoir que le Nouveau Centre (NC) a tenu pendant trois jours son université d'été à Agen. Mais pourquoi devrions-nous accepter d'aller chercher l'information au fond d'une page de gauche de journal et de veiller jusqu'au bulletin d'information de minuit pour obtenir des détails partisans de la presse socialiste
Les électeurs n'auront pas manqué de mérite pour apprendre que le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, a annoncé son intention de réunir la famille centriste de l'ex-UDF qui rejette le rapprochement du MoDem avec la gauche, pour exister face au géant UMP au sein de la majorité présidentielle. Il faut PaSiDupes pour y revenir ensuite.

Le MoDem tend le bâton

L'UDF est un parti "qui avait fait de nous la première force politique territoriale de France et nous avait conduits à la quasi égalité avec le RPR", a rappelé dimanche le président Hervé Morin dans son discours de clôture.
Or, le bradage du centre par la vice-présidente du MoDem, Marielle de Sarnez, au profit de la gauche -du PS à Europe-Ecologie- a créé une urgence au NC: sauver le centre menacé de dilution dans la gauche. La nécessité d'une renaissance, d'une refondation de la famille centriste, telle qu'elle existait au temps de l'UDF, est devenue urgente.

Il faut sauver l'espèce centriste en voie de disparition

Le ministre de la Défense a donc annoncé qu'il souhaite que le NC se réapproprie le nom de la formation giscardienne, détenu par une association avec un bureau majoritairement MoDem.
Une annonce très symbolique, selon un député NC, qui vise surtout à rappeler que le NC reste l'héritier idéologique du grand parti, et à redonner espoir aux fidèles du centre véritablement au centre. Durant le week-end, les militants présents à Agen, près d'un millier, ont arboré des tee-shirts proclamant: "le NC, c'est l'UDF d'aujourd'hui".
"On a devant nous, pour la première fois, un espace politique dégagé au centre. Je ne vois pas pourquoi on ne serait pas capable de l'occuper. La seule chose qui nous empêche encore de le faire, c'est notre dispersion. Cette dispersion, il va falloir y mettre un terme", a expliqué à la presse Jean-Christophe Lagarde, président exécutif du NC.
Pour le député de Seine-Saint-Denis, "la plupart des militants et des élus de l'ex-UDF sont dans la nature. Ils n'ont pas adhéré au MoDem et ne sont pas chez nous. Ils attendent ce regroupement".

Désir centriste d'unité

La présence aux universités d'été de l'ancien trésorier du Modem, le ministre de l'Aménagement du territoire Michel Mercier, aujourd'hui en quête d'une famille centriste recomposée, et celle du sénateur Jean Arthuis, qui a récemment créé le parti de l'Alliance centriste, a conforté l'espoir d'un possible rassemblement.
Des personnalités invitées n'ont pas interféré avec cette réunion de famille: Alain Juppé, Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture ou François Sauvadet, président du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée nationale. Leur appartenance à la majorité présidentielle pouvait en effet troubler le débat.

François Sauvadet a expliqué qu'il souhaitait que la position du NC soit "reconnue et confortée" également au sein de la majorité présidentielle.
Il estime que, malgré son à-coup de santé, le départ du gouvernement d'André Santini (qui avait le portefeuille de la fonction publique) "n'est pas un très bon signal", pas plus que l'abscence de concertation au comité de liaison de la majorité présidentielle concernant l'arrivée du souverainiste Philippe de Villiers et des chasseurs de CPNT.
"On ne peut exister vis-à-vis de l'UMP qu'à partir du moment où on est ensemble. Sinon, on laisse Sarkozy faire ses courses", a expliqué à la presse Jean-Christophe Lagarde. "Sans doute la clarification de notre relation avec l'UMP sera une des conditions de la réunion des centristes".

Pour les régionales, le président exécutif du NC a souhaité des alliances "à la carte": listes communes avec l'UMP ou candidature autonome au premier tour, selon les régions.
Hervé Morin espère quant à lui faire naître, à l'occasion de cette "élection intermédiaire", une nouvelle génération politique capable de porter les couleurs du parti aux législatives.

Parti de Gauche – Mélenchon attaque sur tous les fronts

L'ex-socialiste réclame « une union de toute la gauche de la gauche »

Jean-Luc Mélenchon a tout à craindre de la poussée à gauche du PS sous l'impulsion de la Ch'tite Aubry à l'université d'été de La Rochelle.

  • Dans Libération, "Martine Aubry a repris la barre, voire fixé un cap", se félicite Paul Quinio. "Le grand corps malade qu'est le PS n'est pas guéri" et sa première secrétaire "a du pain sur la planche", tempère-t-il, "mais la planche est moins savonnée que la droite ne l'espérait". La droite n'a nul besoin de savonnette...
  • Dans l'Humanité, Michel Guilloux note des "éléments de repositionnement (du PS) dans un débat de gauche", "plus audibles et nécessaires au peuple qu'un bal des ego ou une danse du ventre devant le MoDem".

  • Dans Le Figaro, Paul-Henri du Limbert croit observer que le PS "a choisi de n'être plus ridicule" (malgré la saillie de Dany-le-Rouge sur son hostilité à la la taxe carbone), ce qui "constitue un petit événement dans la vie politique française". Mais lui aussi souligne que la maire de Lille aura du "pain sur la planche": entre les appels à l'extrême gauche et ceux au MoDem, "le temps des grandes contradictions est venu".
  • La numéro un socialiste s'est déclarée satisfaite
    Alors que la presse considère qu'en reprenant les idées des autres, elle a encore manqué l'occasion de s'affirmer en chef de parti, dans son discours de clôture, elle a fait de l'auto-satisfaction: "J'ai aimé cette université, parce qu'au fond, elle a été à l'image de ce que doit être le Parti socialiste, ouvert sur la société, sur la gauche, mais aussi ouvert sur le monde". Sur le monde ? La planète aussi, qui sait ?
    Après de désastreuses européennes, le show socialiste semblait avoir réhaussé l'image fanée du PS. L'amère Royal, l'épine dans le pied du Premier secrétaire, a tenté de passer un baume sur ses plaies: "c'est une bonne séquence", a-t-elle consenti sur France 2. Mais le naturel reprenant le dessus, la bonne camarade a ajouté: "il était temps..."

    Ex-socialiste, le fondateur du Parti de gauche, stresse

    Les journées d'été du Parti de gauche n'ont bénéficié que d'une couverture médiatique minimale et la presse qui s'en prend volontiers au bipartisme, est une nouvelle fois prise en défaut. Le Nouveau Centre s'est d'ailleurs plaint que son université d'été d'Agen n'a pas été annoncée et pareillement négligée par la presse ségolénienne, arrogante et partisane.
    Mieux, pendant que les militants et sympathisants du Nouveau Centre étaient réunis à Barbaste, une délégation de la Coordination Rurale a déversé plusieurs tonnes de légumes devant le domicile du député maire, Jean Dionis du Séjour (Nouveau Centre), vainqueur du PS. Or, à titre indicatif, en avril 2003, bien qu'apolitique, ce syndicat agricole soutint la demande de grâce présidentielle pour ...José Bové ! La liberté de la presse autorise les media à priver les défavorisés de la politique de leur liberté d'expression. A quand une université d'été sous des tentes Décathlon et sur les quais de Seine ?

    Le Parti de Gauche tente de rassembler à la gauche du PS
    Le chef du Parti de gauche a proposé dimanche à Clermont-Ferrand, "une union de toute la gauche de la gauche pour les trois prochaines élections", afin de ne pas laisser "le parti socialiste et ses primaires prendre tout l'espace politique et médiatique". Jean-Luc Mélenchon a précisé que son projet d'union était ouvert aux communistes et aux trotskistes du NPA du Che-Besançenot et de Lutte Ouvrière. "Notre proposition est globalisante: un paquet de 3 élections sur 3 ans -- régionales, présidentielle, législatives", a déclaré Mélenchon.
    "L'alliance sur les trois élections n'est pas une condition préalable, mais nous sommes disponibles pour une telle alliance, car on pense que c'est plus facile de s'entendre en liant les scrutins", a-t-il ajouté. Il n'est donc question d'alliance, mais nullement de programme de gouvernance.
    "J'ai l'impression que les muscles sont un peu froids à la rentrée", a admis J.-L. Mélenchon, interrogé sur la faisabilité d'une telle union. "Mais je devrais être entendu favorablement", a-t-il espéré, soulignant que le PCF avait souhaité prolonger l'alliance au-delà des élections européennes. Même son de cloche du côté trotskiste ?

    Le Parti de gauche ne cherche qu'à contrecarrer le PS

    "Si on ne fait rien et qu'on laisse le parti socialiste et ses primaires prendre tout l'espace politique et médiatique, on ne pourra s'en prendre qu'à nous mêmes", a-t-il insisté.

    Il a tout aussi clairement condamné avec fermeté un rapprochement entre les socialistes et le MoDem.
    "C'est un facteur de confusion total: Bayrou n'a jamais dit, ni pensé, ni écrit qu'il soutiendrait la gauche, et il ne faudra pas que les sociaux-démocrates s'étonnent que leurs électeurs finissent par préférer l'original à la copie" en votant Bayrou, a prévenu l'ex-socialiste.
    "Ce genre de coalition s'est toujours terminé par un désastre pour la gauche, et l'exemple le plus désastreux est celui de l'Italie, où, après des primaires et des alliances, il n'y a plus un seul élu de gauche au parlement".

    Le Parti de gauche mobilise contre la privatisation de La Poste
    Mélenchon a en outre appelé les élus de gauche à se mobiliser pour le "référendum" sur la Poste, le 3 octobre, en organisant la consultation, notamment dans les mairies.
    Le Comité national contre la privatisation de La Poste a lancé en juillet une campagne pour une consultation nationale le 3 octobre, en invitant les Français à se prononcer sur le changement de statut de l'établissement public en société anonyme à capitaux publics.
    Les journées d'été du PG, baptisées "Remue-méninges", se sont déroulées de vendredi à dimanche à Clermont-Ferrand.
  • dimanche 30 août 2009

    Cohn-Bendit: « Ridicule », la position de l'amère Royal sur la taxe carbone

    Désirdavenir Royal fait obstacle à une participation de son camp aux primaires
    Daniel Cohn-Bendit (Europe-écologie) a qualifié dimanche de "ridicule" et "aberrant" le point de vue de Sa Cynique Majesté Royal sur le projet de taxe carbone, qualifiée vendredi par la présidente PS de Poitou-Charentes d'"impôt injuste".

    "Elle est à l'est avec ce qu'elle a dit !", a lancé le chef de file d'Europe-écologie sur Europe 1. "Ce qu'elle a dit est complètement ridicule, absolument ridicule". Voire minable ?...

    Dany-le-Rouge brandit la menace

  • Son constat: l'amère Royal fait obstacle à une participation de son camp aux primaires

    "Si voter pour les primaires c'est dire: la contribution climat-énergie, on n'en veut pas, c'est complètement idiot, on ne peut pas y participer", car "nous croyons que la fiscalité écologique est une nécessité, une urgence", a poursuivi D. Cohn-Bendit.

  • Son rappel à la « cohérence juste »

    "C'est Ségolène Royal qui pendant toute la campagne électorale nous a dit: l'ordre juste, avec les punitions nécessaires et qui aujourd'hui, se fait le chantre d'un néo-libéralisme du comportement ! C'est aberrant. Il faut une réglementation", a-t-il poursuivi.

  • Dany-le-Rouge se paie la tête de Marie-sEGOlène

    Enumérant les initiatives de fiscalité écologique dans le monde entier, il a ajouté: "la présidente de Poitou-Charentes, elle seule, avec Claude Allègre - voilà une alliance révolutionnaire maintenant - dit : ça, c'est contre le peuple"...

  • Sentence de Daniel Cohn-Bendit

    Le donneur de leçon condamne "C'est de la mauvaise politique".

    Dany-le-Rouge met le PS en garde

    Le message est-il assez clair ?
    La ré-élection de l'amère de Melle à la Région est soumise au bon vouloir de Dany-le-Rouge.

    Les primaires « ouvertes » se ferment … et le ciel de Poitou-Charentes se bouche.
  • La presse d'opposition au secours des paradis fiscaux: elle dénonce une « chasse » aux fraudeurs

    L'évasion fiscale serait-elle devenue un exercice de résistance citoyenne ?
    Action-réaction mais opposition

    Que la droite fasse ce que la gauche a fustigé dans l'opposition tout en laissant courrir une fois aux affaires est de nature à ternir l'image sociale de son leader socialiste hégémonique et d'irriter les beaux parleurs vertueux privés de matière à leur démagogie.

    Les « bras ballants » ?

    Le lundi 10 mars dernier, lors d'un entretien téléphonique, le ministre français du Budget, Eric Woerth, et le ministre allemand des Finances, Peer Steinbrück, avaient confirmé leur intention de coopérer étroitement dans la lutte contre la fraude fiscale, notamment dans l'affaire mise au jour au Liechtenstein. Le mardi 31 mars 2009, le groupe pétrolier Total et l'équipementier de pneumatiques français Michelin avaient démenti "formellement" les informations du Parisien, qui affirmait que les deux groupes, ainsi que Adidas, pourraient faire l'objet d'une enquête pour "blanchiment de fraude fiscale".
    Une enquête préliminaire confiée au Service national des douanes judiciaires (SNDJ) a ensuite été ouverte dès le mercredi 1er avril par le parquet de Paris à la suite d'une dénonciation par Bercy d'une éventuelle fraude fiscale au Lichtenstein commise par des entités susceptibles d'être rattachées à Adidas, Michelin et l'ex-Elf, aujourd'hui propriété de Total.
    La gauche et la presse d'opposition auraient pu logiquement applaudir, mais peut-on attendre de sectaires qu'ils soient cohérents ?

    France Info défend le riche et le fraudeur

    Aujourd'hui, cette radio de service public dénonce en effet une action du gouvernement qualifiée de « menace »: le ministre du budget invite les fraudeurs à se « dénoncer ». Ainsi, la radio engagée prenait-elle ce matin le parti des détenteurs de comptes secrets en Suisse.
    Ces nouvelles victimes, qui suscitent la compassion de la presse de gauche, seraient « dans le colimateur » du gouvernement. Attention ! «J'ai des noms ironise le quotidien Libération sans pourtant rien proposer de plus que le copié-collé de la dépêche de l'A*P.
    Les vertueux condamnent donc la moralisation de la recette fiscale et la volonté du gouvernement, en assainissant les finances publiques, de combattre pour plus de justice face à l'impôt. Inutile en outre de demander au NPA s'il confirme que ce n'est que de la poudre aux yeux... ou à l'amère Royal si ce serait également « absurde » et « injuste », au même titre que .

    Faut-il sauver les fraudeurs fiscaux ?

    Les autorités françaises ont dressé une liste de 3.000 contribuables Français détenteurs de comptes bancaires en Suisse non déclarés, "dont une partie correspond très probablement à de l'évasion fiscale", indique le ministre du Budget Eric Woerth.

    Cette annonce intervient seulement deux jours après la signature entre Paris et Berne d'un accord permettant l'échange d'informations dans les cas de fraude fiscale.
    "La majorité des noms ont été obtenus par le biais du renseignement fiscal, de manière non anonyme et sans contrepartie financière et d'autres, par des déclarations d'établissements bancaires", a encore précisé le ministre.
    "Ces comptes sont ouverts dans trois banques et représentent des avoirs à hauteur de trois milliards d'euros", déclare Eric Woerth dans un entretien mis en ligne sur le site Internet du "Journal du Dimanche". Il ajoute que les autorités françaises disposent non seulement des "noms", mais aussi des "numéros de comptes" et "montants en dépôt" de ces contribuables.

    Dernier carat

    Le ministre du Budget appelle les contribuables concernés "à régulariser au plus vite" leur situation avant le 31 décembre 2009
    , en utilisant notamment la "cellule de régularisation" mise en place par le gouvernement en avril pour les résidents français détenteurs d'avoirs dans les paradis fiscaux. "S'ils ne le font pas, nous utiliserons le contrôle fiscal dans toute sa rigueur : enquête détaillée et saisie de la justice au besoin", prévient-il.

    Information, dialogue et concertation
    Le ministre fera un point prochainement avec Didier Migaud (PS) et Gilles Carrez (UMP), respectivement président et rapporteur général de la commission des finances de l'Assemblée nationale, sur ces informations.

    E. Woerth exclut toute amnistie pour les fraudeurs

    "Tout le monde doit bien comprendre que nous avons changé d'époque", a poursuivi "Ce serait une injustice insupportable", explique-t-il. "N'attendez pas une amnistie. Nous refusons même d'y réfléchir".
    Toujours plus haut, toujours plus juste

    Eric Woerth souhaite réunir prochainement les représentants des banques installées en France pour leur demander l'identité des contribuables ayant transféré leurs avoirs à l'étranger.
    "Si leur collaboration est insuffisante, le droit fiscal prévoit d'ores et déjà des sanctions dissuasives (pénalité représentant 50% des sommes transférées)", a averti le ministre.
    Depuis son ouverture en avril, la cellule de régularisation a "instruit 200 dossiers, bouclé 20 régularisations et 80 autres sont en cours de traitement", selon le ministre qui a précisé que les 20 premiers dossiers ont représenté "une collecte d'impôt d'un demi-million d'euros".

    La lutte contre l'évasion fiscale avait enregistré un succès spectaculaire en février 2008 lorsque Bercy avait mis la main sur une liste d'environ 200 noms de personnes ayant ouvert des comptes au Liechtenstein.

    Au total, Bercy a contrôlé 34 "groupes familiaux" dans le cadre de cette enquête.
    Interrogé sur le montant de l'évasion fiscale en France, Eric Woerth a dit ne pas la mesurer. "Le chiffre de 50 milliards d'euros circule mais il comprend la fraude à la TVA et aux prélèvements sociaux", selon le ministre qui a demandé à la "Délégation nationale de lutte contre la fraude d'élaborer une méthodologie de chiffrage".

    samedi 29 août 2009

    PS - La Ch'tite Aubry reprend du poil de la bête

    Le Premier secrétaire conforte sa légitimité

    Les inconscients amateurs de divisions et de défaites continuent de penser que le Premier secrétaire élu à la majorité aurait été « mal élu », selon les termes de l'agence impartiale R******... Malgré un vote démocratique et une victoire à la régulière de leur adversaire, les partisans de Sa Cynique Majesté Royal pourront-ils s'entêter à contester Martine Aubry après cette université d'été de La Rochelle? D'emblée Martine Aubry s'est imposée en annonçant une consultation des militants sur la rénovation et les primaires.
    Dès l'ouverture de l'université d'été, le premier secrétaire du PS s'est fait chaudement applaudir vendredi en tranchant également sur la question des alliances: pas question de tendre la main au MoDem s'il ne prouve pas qu'il est de gauche.
    "M. Bayrou nous dit qu'il n'est plus à droite, nous voulons vérifier", a lancé la maire de Lille à l'adresse de Vincent Peillon et des "quadras" du PS qui ont jeté les bases la semaine dernière d'un rapprochement avec les centristes. Pourtant, serait-elle maire de Lille si les voix des électeurs du MoDem ne s'étaient pas portée sur son nom?

    Onze mois après le congrès de Reims, Martine Aubry a choisi de redonner la parole aux militants, au sein d'un PS laissé à vau-l'eau par François Hollande, égaré par l'indiscipline, déprimé par l'échec de Désirdavenir Royal et usé par la bataille des ego, qu'il s'agisse des éléphants ou des quadras. Le vote aura lieu le 1er octobre prochain.
    Le premier secrétaire a promis une "rénovation totale, de A à Z, en commençant toutefois à la lettre C comme cumul des mandats pour sauter directement à la lettre P comme primaires: il semble donc qu'elle fait donc l'impasse sur quelques difficultés que n'occulte ni l'annonce d'une parité totale dans les institutions du parti ni la création d'une commission d'éthique "pour faire respecter les règles que les militants auront choisies". Ainsi, alors que Martine Aubry prônait des "modalités de vote qui soient fiables" au PS, la méfiance restait-elle à l'ordre du jour.

    Martine Aubry a néanmoins rassemblé sur ses promesses accueillies par des vivats sous le regard de son ancienne rivale.

    La Mort et les Masques, par James Ensor

    La pétition des 100 sectaires pour des primaires, à l'instigation de l'intrigante Royal, est désormais nulle et non-avenue.

    La pression est retombée, la maire de Lille a rebondi et l'amère de Melle, ancienne candidate battue de la présidentielle, a quitté la salle sans un mot. Ce serait trop dire qu'elle s'est retirée sans maudire.

    En effet, dans la soirée, devant les adhérents de son association menée par J.-P. Mignard, celle qui, comme tout le monde jusqu'à l'UMP,
    avait fait de la rénovation du PS son principal cheval de bataille pendant le congrès de Reims a laissé poindre son agacement.

    Le vaudeville au clair de lune
    "Les meilleures idées finissent par faire leur chemin, lentement", a-t-elle estimé. Barack Hussein Obama ne l'a-t-il pas -selon elle- déjà copiée ?... Le MoDem, a-t-elle poursuivi, "j'entends dire qu'il est le bienvenu? Qu'est-ce que j'avais entendu en 2007", quand François Bayrou, entre les deux tours de la présidentielle, avait repoussé ses avances: en décembre 2007, l'ambitieuse vertueuse avait été prise en flagrant délit, nuitament, sous son balcon, chez lui à Paris, rue Clerc dans le 7e, un arrondissement qualifié de riche, lorsqu'on veut faire du tort à la maire UMP, mais où les Hollande-Royal possèdent tout un immeuble cossu en SCI: 6 étages de rapport, 28 rue Duquesne. (
    LIEN )
    En savoir
    PLUS dans 20Minutes )

    Zizou-Bayrou avait craint pour sa vertu et refusé de laisser monter la « démone tentatrice » (N. Domenach), mais elle l'avait néanmoins relancé par téléphone pour lui proposer d’être son Premier ministre. La joueuse de mandoline s'était vengée de Bayrou le goujat en comparant le comportement de l'objet de son désir d'avenir à celui de l'amant qui a peur de la panne... Ses dents blanches, son brushing et son lifting ne dissimulent donc aucun charme caché ? Tout est en vitrine, tout est à vendre, mais rien ne disparaît. Attention, la prime à la casse, c'est bientôt fini...

    En revanche, la Ch'tite Aubry ne roucoule pas et ne vend d'ailleurs pas non plus la peau de l'ours des Pyrénées avant de l'avoir tué. Elle somme Bayrou de se soumettre. La volonté hégémonique du PS a donc en effet de quoi refouler la gauche. Auraient-ils tous peur de la panne ? Pour remonter ses affaires, le magazine Marianne
    ne va pas manquer de titrer aussi sur cette peur de la gauche.

    Dans son discours de l'après-midi centré sur son bilan de présidente de région, l'humoriste picto-charentaise a ignoré la rénovation du PS et utilisé l'université d'été à faire sa propre campagne pour les Régionales.
    L'amère Royal a consacré sa brève allocution à de la démagogique ordinaire et naturelle et aux problèmes quotidiens des Français:

  • le prix des fournitures scolaires, mais sans évocation de l'ARS (LIEN CAF ),
  • le surendettement sans évoquer ni la crise, ni ses propres options régionales (LIEN PaSiDupes)
  • ou la retraite des femmes, sans évoquer la réflexion menée par le gouvernement sur une modification de la législation dès l'automne dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2010.
    Or, cette annonce a été faite le mardi 25 août par Nadine Morano. Concernant les salaires, la secrétaire d'Etat à la Famille a en outre rappelé que "nous avons une inégalité qui s'élève à près de 27%", et précisé que "le gouvernement devra trouver une solution qui permettra évidemment d'aller vers une meilleure égalité hommes-femmes". Sa Cynique Majesté Royal s'est donc appropriée les projets du gouvernement sans citer ses sources datant du mardi 25 août. (LIEN Boursorama)

    La récupération des idées des autres et leur recyclage éhonté est une solution de facilité prisée de l'amère Royal quand, de surcroît, la présidente de région en sursis ne se dit pas pillée par le président des Etats-Unis
    , Le Monde écrivait: le 20 janvier 2009: « Elle ne voit pas pourquoi elle "n'assumerait pas : oui, j'ai inspiré Obama et ses équipes nous ont copiés". (LIEN Le Monde ) Et le 22 janvier, la muse de Barack Hussein garantissait au Nouvel Observateur que ses confidences au Monde étaient de l'humour... (LIEN Nouvel Observateur )

    Des travaux de rénovation intérieure

    François Hollande, le gardien des monuments historiques socialistes pendant 11 années, est fort grognon: la poussière et le bruit vont perturber ses sieste digestives...
    Il va falloir travailler plus pour gagner plus d'adhérents. Une fois les militants consultés, les statuts du PS seront réécrits pour intégrer la primaire et ses modalités, avant l'été 2010. Le vote pourrait avoir lieu "au premier semestre 2011".

    La version Aubry des primaires pourtant "ouvertes" sera accessible à tous les sympathisants de gauche, mais elle ne servira qu'à désigner le candidat ...socialiste pour 2012 !
    Plus sûrement qu'Obama qui se serait inspiré de Sa Cynique Majesté Royal, selon la mythomane, Arnaud Montebourg n'a fait qu'emprunter cette procédure sur celle utilisée par la gauche italienne. On a le secrétaire innovant à la rénovation qu'on mérite... Ses amis militent pour l'ouvrir aux autres partis de gauche mais ces derniers ont pour l'instant opposé au PS une fin de non-recevoir et et le premier secrétaire oppose des réserves sur la sincérité de Bayrou.

    Qu'à cela ne tienne, Nono Montebourg, le poseur devant les media, a joué l'apaisementAprès quinze jours de petites phrases, et s'être fait remonter les bretelles par la patronne, devant les caméras, le député de Saône-et-Loire a remercié Martine Aubrypour son "audace". En clair, il s'est couché !
    "Il y a maintenant une route pour la transformation en profondeur du Parti socialiste", a estimé le secrétaire à la rénovation qui avait mis sa démission dans la balance.

    Sur une éventuelle alliance au centre, Martine Aubry a réclamé des gages importants au MoDem: Bayrou doit soutenir les listes de gauche aux régionales du printemps prochain et clarifier son projet politique: elle fait ainsi le distingo entre son antisarkozysme et son hypothétique appartenance à la gauche. Une majorité de socialistes émet en effet des doutes sur sa sincérité: son opposition à Sarkozy ne servirait qu'à semer la zizanie au PS. Un excès d'honneurs pour ce bouc émissaire facile
    "On n'est pas en guerre civile avec François Bayrou mais dans une cohérence politique. A chaque fois qu'on n'a pas été clairs, qu'on a été ambigus, on a perdu", s'est justifiée Martine Aubry dans la soirée lors d'une rencontre avec les journalistes où elle est apparue entourée d'une partie de sa direction et de la jeune garde du PS.

    Exemple instantané de clarté ?
    Les partisans d'un rapprochement avec les centristes considèrent pourtant que le premier secrétaire n'a pas totalement fermé la porte, ce qui constitue une victoire, mais, selon les pourfendeurs de l'alliance de centre-gauche, comme le porte-parole du PS Benoît Hamon, à la gauche du PS (ci-contre), "elle a clairement dit non".

    L'entourage du premier secrétaire se félicitait surtout de son recadrage après un été cacophonique. "Dans un parti où certains ont une ligne impressionniste, il est bon d'avoir une première secrétaire qui n'est pas impressionnable", a déclaré Guillaume Bachelay, membre de la direction du parti.
    Alors, oui ou non, l'harmonie règne-t-elle ésormais au Parti socialiste? Au-delà de l'image médiatique radieuse, la réalité est plus
    trouble. "L'harmonie non, mais l'ordre", a jugé Pierre Moscovici, homme d'ordre.
  • vendredi 28 août 2009

    Université d'été: l'entreprise Aubry de rénovation ne va pas tarder à se mettre au travail

    Bayrou doit se soumettre ou disparaître

    Université d'été du PS: Aubry raconte ses vacances
    A la pêche au gros
    Elle en a attrapé un gros comme ça...
    PaSiDupes lui souhaite d'autres prises !

    Le Premier secrétaire va plus loin que les ségoléniens primaires.

    Martine Aubry a promis de rénover le Parti socialiste de A à Z.
    Une convention nationale de modification des statuts se tiendra avant l'été 2010, mais, en tout état de cause, elle se serait tenue sans que les ségoléniens ne se mobilisent..
    En grandes pompes, Martine Aubry a annoncé à l'université d'été du Parti socialiste ce qui avait transpiré avant même son ouverture vendredi à La Rochelle.
    «La refondation des idées du PS est indissociable de la refondation du parti, alors cette rénovation, on va y aller, de A à Z, de C comme cumul des mandats jusqu'à P comme primaires», a lancé le Premier secrétaire. L'alphabet socialiste est tombé à 14 lettres, avec des lacunes: un beau début en soi.


  • Le calendrier
    La maire de Lille a dévoilé un calendrier et le mode d'emploi de cette révolution de l'organisation du PS. Une consultation des militants socialistes sera organisée le 1er octobre pour «fixer le cap du changement». Ensuite, le parti tiendra une convention nationale extraordinaire de modification de ses statuts «avant l'été 2010».
  • La consultation
    «Ces primaires doivent être une opportunité pour nous afin de conduire un grand mouvement populaire et non pas un problème entre nous», a rêvé la vainqueur du congrès de Reims. Ces primaires ouvertes seraient «sûrement au premier semestre 2011».
    Sans garantie, puisque tout reste à débattre. «Nous déciderons des modalités tous ensemble», a-t-elle insisté. Comme s'ils avaient mis à profit les vacances pour suivre une thérapie de groupe, on apprend que les socialistes seraient prêts à discuter avec «toutes les forces de gauche» et «non pas en décidant nous-mêmes à la place des autres».
    Or, André Vallini a déjà exprimé ses doutes sur la faisabilité d'une telle entreprise et le PCF, comme le transfuge socialiste, Jean-Luc Mélenchon, sont sur la défensive.
    Comme Daniel Cohn-Bendit (ci-contre à droite, à la gauche de Le Foll), ils ne croient pas un instant que le PS puisse abandonner ses habitudes hégémoniques.

    Martine Aubry a principalement promis d'instaurer ces primaires sous la pression de son opposition interne. 100 socialistes ségoléniens sectaires ont ainsi signé sans savoir ce que le concept pouvait recouvrir. Il leur importait seulement de remettre en selle l'instigatrice de la pétition en punissant le Premier secrétaire d'avoir battu Désirdavenir Royal.

    Bille en tête vendredi, en ouverture de l'université d'été de La Rochelle, la maire de Lille a coupé l'herbe sous le pieds des ségoléniens. Comme les signataires sectaires de la pétition en faveur de primaires, elle ignore pourtant ce qu'il faut entendre par « primaires ouvertes », ce qui n'empêche la presse socialiste de fonder d'insensés espoirs sur un miraculeux concept, mais facteur de divisions. Pour la désignation du candidat à l'élection présidentielle de 2012, les militants meurtris qui ont déjà commis l'erreur d'envoyer l'amère Royal à la défaite en chantant devront renouveler l'opération kamikaze, en se prononçant sur la question des primaires ouvertes dont tout le monde ignore tout.
    Or, à la différence des pétitionnaires sectaires, la maire de Lille est manifestement moins obnubilée par la Présidentielle que par la réforme du parti. Les militants devront donc aussi exprimer leur opinion sur le non-cumul des mandats.

    « Une rénovation en profondeur du PS » sans tabou

    L'amère Aubry a donc aussi annoncé son intention de régler leur affaire aux cumulards des mandats.
    «Faut-il un mandat parlementaire unique ? Faut-il limiter le nombre de mandats exercés simultanément ou successivement. Voilà les questions que nous poserons aux militants», a promis Martine Aubry.
    => La belle affaire, puisque, depuis la loi organique du 5 avril 2000, les députés et sénateurs ne peuvent déjà plus cumuler leur mandat avec plus d'un mandat de conseiller régional, conseiller à l'assemblée de Corse, conseiller général, conseiller de Paris, conseiller municipal d'une commune de 3 500 habitants ou plus. Il était donc grand temps qu'en cessant de truster les mandats, les démocrates vertueux du Bureau national du PS n'ajoutent pas à l'affaiblissement de la démocratie aux niveaux local et national.

    Ainsi, outre que Stéphane Le Foll est passé de professeur d'économie au lycée agricole de Rouillon (72) à chargé de cours à l'Université de Nantes, avec en tout et pour tout une maîtrise et un ...DEA, comme tout bon socialiste moyen, l'ex-directeur du cabinet de François Hollande fut à la fois conseiller municipal du Mans, vice-président de la communauté urbaine Le Mans Metropole et député européen depuis 2004. Aurait-il aussi été député hexagonal, si le méchant réformateur François Fillon ne l'avait pas mis KO au premier round, dès le 1er tour, le 10 juin 2007, avec 53,39 % des suffrages ?
    En revanche, Benoît Hamon, le porte-parole de la Ch'tite Aubry, n'est élu à rien, refoulé à tous les scrutins, dont les Européennes de 2009, mais présent devant toutes les caméras. Gageons qu'il n'est pas hostile à l'alignement des socialistes cumulards...
    Le Premier secrétaire les interrogera également sur la parité, des moyens de faciliter les adhésions et de la future chartre d'éthique du PS.

    L'anti-sarkozisme, échec d'un projet primaire

    La gauche s'oppose aussi au PS sur la question des alliances, depuis l'évocation par l'aventureux philosophe Peillon d'un rassemblement de gauche allant du PCF au MoDem, de l'Oural à Pau. Le Premier secrétaire a refusé de se laisser forcer la main.
  • Les velléités hégémoniques du PS continuent de bloquer
    Sarnez en jeans sur le devant de la scène de l'Espoir à gauche
    avec Taubira,Peillon,
    Hue,Rebsamen et Dany-le-Rouge

    Bien qu'elle-même élue à Lille grâce à l'apport de voix du MoDem, Martine Aubry continue d'exiger de François Bayrou des gages de loyauté. A sa décharge, il faut noter que l'inénarrable Marielle, vice-présidente du MoDem, a beaucoup flirté avec les Verts d'Europe Ecologie. Puisque Zizou-Bayrou refuse de se laisser tripoter la braguette par Dany-le-Rouge, la vieille pomme ridée de Sarnez s'est sacrifiée, malgré la préférence de Dany-le-Rouge pour les fruits verts. L'amère de Lille a donc sommé François Bayrou de clarifier une fois pour toute ses positions.

    «François Bayrou, qui dit vouloir combattre l'UMP, doit répondre à deux questions : Soutenez vous les listes de gauche aux régionales ? Est-ce que vous nous rejoignez sur notre projet économique, social et écologique ? Pouvez-vous partager ce que nous sommes ? ». «Le PS est ouvert aux démocrates mais François Bayrou doit apporter la clarté», a prévenu la première secrétaire du PS.
    «Il faut se mettre d'accord d'abord sur nos priorités avant de discuter des alliances, mais l'antisarkozysme ne suffit pas à bâtir ensemble un avenir», a réalisé Martine Aubry.

  • jeudi 27 août 2009

    Présidentielles: Aubry prend les ségoléniens à leur piège des primaires

    La fausse bonne idée annonciatrice du hara-kiri de l'opposition
    Le Blanc-seing, par René Magritte

    Aubry signe pour le suicide collectif de l'opposition

    La pétition de 100 personnalités de la gauche est-elle le faire-part du décès de la gauche ?
    Ils ne savent ni pour qui, ni pour quoi ils signent, mais ils signent, en croyant extraire l'amère Royal des profondeurs des sondages et relancer Désirdavenir Royal. Le blanc-seing des socialistes sectaires à la battue de la présidentielle et à la rebattue du congrès de Reims signe l'arrêt de mort de la gauche.

    Aubry dit « Chiche ! »

    Martine Aubry se prononce en faveur de "primaires ouvertes", rapporte "Le Monde" qui publie ce jeudi sur son site Internet un extrait de la tribune que le premier secrétaire du Parti socialiste signe dans son édition datée de vendredi.
    Invité à confirmer cette information jeudi matin sur France-Info, le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a déclaré: "Je vous le confirme", avec enthousiasme.
    "Réinventer la démocratie, c'est changer profondément les pratiques et les règles politiques au sein de notre Parti, notamment sur le non-cumul des mandats et sur l'organisation de primaires ouvertes pour la désignation de notre candidat", assure la dirigeante du Parti socialiste dans sa tribune.
    D'après lemonde.fr, "Mme Aubry annoncera le lancement d'un tel processus (ce) vendredi 28 août, lors de l'ouverture de l'université d'été du PS à La Rochelle". Effet de surprise garanti...

    La gauche à l'épreuve de l'action va-t-elle se tirer une balle ?
    Ils ont le doigt sur la gachette, mais l'arme sur la tempe de l'autre.

    mercredi 26 août 2009

    Les ségoléniens secondaires ont un soudain penchant pour les primaires...

    Les sondages les auraient-ils échaudés?

    La gauche ferait-elle par hasard l'impasse sur les Régionales ?

    Nombreux sont ceux qui estiment pourtant que le PS se fait des illusions sur sa bonne gestion des régions et le mettent en garde contre un excès de confiance pour 2010, mais toujours est-il que l'opposition se donne en effet à fond pour les Présidentielles 2012.
    Pas de plan large sur la réunion confidentielle de Frangy-en-Bresse autour de Nono Montebourg: le nombre de journalistes stagiaires présents écrasait celui des militants... Dimanche, à la fête annuelle de la Rose, Arnaud Montebourg n'a pourtant fait que répéter le credo socialiste actuel: «les primaires sont le meilleur moyen pour rassembler la gauche et faire émerger un candidat commun sérieux face à Nicolas Sarkozy». N'était-ce pas le cas en 2007 ?...

    Libération se mobilise pour Blanche Neige et les sept Nains

    Bizarrement, le quotidien d'
    Édouard de Rothschild (38,87%), ancien membre de la commission exécutive du CNPF, travaille plus pour gagner plus de militants à celle qui n'aime pas les riches.
    Ainsi, en ce mercredi 26 août, bien que le journal ait déjà misé sur la mauvaise pouliche à la dernière présidentielle, il récidive et publie une liste de 100 personnalités politiques et issues de la société civile qui soutiennent une pétition en faveur d'une «primaire populaire à gauche» pour désigner le candidat de 2012. Pourquoi ce nouvel engouement des ségoléniens pour des primaires, sinon que Sa Cynique Majesté Royal s'était laissée griser par les sondages manipulateurs de 2006 et 2007 ?
    Bernée, échaudée et meurtrie, Désirdavenir Royal ne peut toujours pas compter sur l'opinion.
    Puisque les sondages de Paris Match en février dernier relèguaient l'amère Royal au 33e dessous, derrière Fabius (32e, devant Valérie Pécresse, 34e), et 37e entre Philippe de Villiers et Nathalie Kosciusko-Morizet, le 15 juillet.
    D'autant que le socialiste Dominique Strauss-Kahn réalise l’exploit du mois en progressant de 10 points, et même de 24 chez les cadres supérieurs et professions libérales : sa cote est encore plus élevée à l’UMP (82 %) et au MoDem (81 %) qu’au PS (80 %) et dans l’ensemble de la gauche (71 % seulement). Il était urgent de ne pas rester les bras ballants !...

    Campagne concertée de déstabilisation de la camarade Aubry

    Les Sept Nains ne sont pas tant partisans de la candidature de Désirdavenir Royal qu'adversaires du Premier secrétaire, la Ch'tite Aubry qui avait retrouvé à la mi-juillet les 7 points perdus le mois précédent et conservé à son côté presque toutes les poids lourds socialistes.
    Les quadras du PS font donc flèche de tout bois contre leur aînée avant l'université d'été du PS de La Rochelle, sans pour autant se supporter les uns les autres.

    La gazelle se sent-elle en sécurité au milieu de ces jeunes lions affamés de pouvoir?
    VOIR et ENTENDRE
    D'une part, ce nouvel appel paraît bien faible en comparaison de celui des « 200 intellectuels pour Ségolène Royal » en avril 2007, parmi lesquels les éternels Etienne Balibar, philosophe,François Maspero, écrivain ou Pierre Rosanvallon, historien. 50% de déchets qui raviront Europe Ecologie, nouvel appareil politique de recyclage.

    La Fondation Terra Nova, proche du PS, qui a ouvert mercredi la pétition pour désigner le candidat de 2012, travaille dans la même direction que Peillon, Montebourg ou Valls. «Nous appelons à une primaire populaire, ouverte au vote des sympathisants, afin que les citoyens de gauche et de progrès puissent choisir leur candidat à l'élection présidentielle», indique l'appel, lancé mercredi matin en une de Libération.

    D'autre part, la liste des premiers signataires en dit long. Ils veulent faire du neuf avec de l'ancien...


  • Parmi les premiers soutiens politiques figurent de nombreux résignés, proches de l'amère Royal, au temps de la présidentielle, version 2007. Jean-Noël Guérini, Bertrand Delanoë, Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, Gérard Collomb, Michel Rocard, Manuel Valls, Jack Lang… Combien de membres de son équipe de campagne ou de soutiens au congrès de Reims ? Ils aiment les coups ?
  • Car le renfort de personnalités extérieures au PS ne constitue pas un bien grand apport, puisqu'elles s'étaient déjà satellisées : Jean Peyrelevade (Modem), l'inféodé Jean-Michel Baylet (PRG), Christiane Taubira (PRG), et l'amer Mamère (Verts), le cheval de Troie de Dany-le-Rouge
  • Et les nombreux intellectuels et artistes ne sont pas des conquêtes: Pierre Bergé (multi-milliardaire du grand luxe socialiste qui finance Sa Cynique Majesté Royal), le richissime Bernard-Henry Lévy (qui lui apporte aussi un support moral), Olivier Poivre d'Arvor (frère de l'ex-journaliste vedette de Bouygues, malgré la campagne de victimisation de Zizou-Bayrou par Marianne!), Patrice Chéreau (réalisateur qu'on peut connaître pour la Reine Margot) ou encore Olivier Duhamel (ex-époux d'une ex-femme de Bernard Kouchner), apportent également leur signature .

    Les Primaires socialistes ou la panacée des vaincus

    «La primaire est d'abord un élément de la refondation de la gauche, c'est pourquoi nous, citoyens de gauche, demandons au Parti socialiste, ainsi qu'aux autres partis progressistes, d'adopter un système de primaire populaire pour désigner notre candidat à la présidentielle», explique le texte de Terra Nova, lancé deux jours avant l'université d'été du PS à La Rochelle.

    Mais les Primaires ne font pas l'unanimité quoi qu'en pensent Libération et Terra Nova
    Qu'est devenu la gauche? Ni «union de la gauche », ni « gauche plurielle » et toujours aucun "programme commun". La gauche socialiste est multiple et exclusive du PCF.
    Ainsi, Jean-Luc Mélenchon, fondateur du Parti de gauche, ne marche pas dans la combine. Il a décidé de faire bande à part et dégonfle le stratagème.
    Dans
    un entretien au Monde daté de jeudi, le député européen estime qu'il n'est «pas question qu'une toute petite partie de l'opinion fixe le plus petit commun dénominateur des forces de gauche». Il pointe la roublardise des ségoléniens. «S'il s'agit de désigner le candidat du PS, cela ne me concerne pas ! Si c'est pour régler le problème de la diversité à gauche par un système de primaires, les socialistes ne se rendent même plus compte de l'énormité de leur prétention !, déplore Jean-Luc Mélenchon. Le but des socialistes, c'est de niveler autour d'eux ; le nôtre c'est d'additionner
    Mise en demeure: jouer collectif et non diviser

    D'ailleurs, les modalités de cette primaire «sont encore à discuter», avoue l'appel. «Naturellement, le périmètre politique de la primaire ne pourra être arrêté qu'à l'issue d'un travail préalable sur le fond, mais «le principe doit être arrêté dès maintenant, sereinement, et non dans l'urgence pré-électorale». En clair, ils en sont au concept, mais ne craignent pas d'y aposer leur signature !
    Premier objectif de la pétition des sectaires
    : récupérer les hésitants et mettre un peu plus la pression sur Martine Aubry, qui pourrait être amenée à trancher cette épineuse question ce week-end à La Rochelle.
    VOIR et ENTENDRE

    S'il est vrai que le candidat gagnant est celui qui rassemble son camp, les éléphants ne sont pas encore destinés au cimetière et les jeunes lions réduits à montrer les muscles et les dents.
  • lundi 24 août 2009

    Olivier Besancenot appelle à 'entrer en résistance face à Sarkozy'

    Le Che-Besancenot combat-il pour des idées ou contre des hommes ?

    Tout faire pour priver Nicolas Sarkozy d'une rentrée tranquille

    Lutter pour les travailleurs victimes du grand capital n'était pas la consigne d'Olivier Besancenot à ses militants
    , dimanche 23 août, lors de son meeting de rentrée à l'université d'été du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à Port-Leucate (Aude). 'Il faut appeler l'ensemble du mouvement ouvrier à entrer en résistance face à Sarkozy et lutter contre la fatalité ambiante', a insisté le porte-parole trotskiste. Après une animation sociale stérile de printemps, il est important pour les anti-libéraux de redorer son blason oxydé par les Européennes. Les radicaux ont décidé que la rentrée serait morose, malgré les chiffres favorables de l'INSEE. Les malfaisants misent sur une reprise des licenciements et comptent notamment sur l'arrivée de quelque 300 000 jeunes de plus sur le marché du travail: 'le rapport de forces s'est dégradé', a assuré le facteur Besancenot. 'Le cycle des luttes n'est pas refermé', a-t-il encore promis.

    Pour le NPA, qui s'est fait ramasser par la voiture-balai aux Européennes, on est juste passé de "la course de vitesse au marathon". Pour convaincre qu'il n'est pas seul sur sa ligne rouge de départ , le leader révolutionnaire s'était entouré de quelques symboles de ces mobilisations toujours en cours. Il est donc bien clair désormais que les conflits durs étaient radicalisés par des militants trotskistes, de Alexis Antoine "des Molex" à la guest star, Xavier Mathieu, délégué CGT de Continental, qui avait sévèrement critiqué l'inaction de Bernard Thibault. Comme FO et la CFDT, la CGT doit donc engager au plus vite une campagne interne de lutte contre les termites qui sapent l'action des syndicats de dialogue. Besancenot se tient sur ses gardes: " Ceux qui ont accusé notre combat d'être instrumentalisé par l'extrême gauche, qui colportent ces inepties, nous méprisent. Face à un conflit exemplaire, l'absence de toute marque de solidarité des confédérations syndicales de toute obédience est proprement indigne", a lancé ce militant, à la CGT "depuis près de vingt ans et fier de l'être". L'ovation qui lui a été faite sonnait comme une déclaration de guerre au leader de la CGT, Bernard Thibault, reprochant au NPA de "se substituer aux syndicats" et de "se tromper de mission". Des « rapaces »...

    L'agresseur trotskiste se pose en victime

    Si le mouvement social est entré dans une "phase descendante", ce serait surtout la responsabilité des centrales syndicales qui ont renoncé à organiser un "mouvement d'ensemble" et une grève générale au printemps, prétendent les militants du NPA. Désemparés par une cascade de licenciements et des salariés incités par le NPA à tout faire sauter, les syndicats (CGT, CFDT et FO ), selon le porte-parole du NPA, se seraient recentrés vers des revendications raisonnables. Il serait donc désormais plus difficile de "faire partir les boîtes en grève". Mais le parti politique révolutionnaire ne désarme pas: "On peut remporter dans les semaines et les mois à venir des victoires sociales", veut croire O'Besancenot. Pour cela, la gauche syndicale et politique devrait s'engager dans un combat sans merci. "L'objectif, c'est d'être plus fort qu'eux et d'arrêter de se faire briser", a-t-il lancé devant quelque 1 200 sympathisants exaltés.

    Les militants du NPA continueront d'exacerber les angoisses des travailleurs

    "Nous allons consolider un milieu autour de nous par une activité perpétuelle dans les entreprises", a prévenu le porte-parole du NPA. "On va être attentif à ce qui se passe à la base et guetter par où cela peut démarrer", renchérit Pierre-François Grond, son bras droit. Le NPA va organiser une campagne pour l'emploi et contre les licenciements dès septembre. Et lance un appel à une "manifestation nationale des entreprises en lutte" en décembre, en lien avec la marche contre le chômage et la précarité. Avec les centrales syndicales, "si possible".

    Avec le concours des « black blocks » ?

    dimanche 23 août 2009

    Atelier d'Espoir à gauche: Blanche-Neige et ses sept nains

    Les nains Verts de Marseille feront-ils du PS un géant ?
    Recomposition ou éclatement du PS ?

    Pour Vincent Peillon, la Picardie, c'est bien fini; l'euro-député nomade que le parachuté dans le Sud-Est a élu domicile à Marseille samedi. Dans l'atelier du contremaître Peillon, Sarnez, Bianco, Hue, Cohn-Bendit, Valls et Taubira, les sept nains de Marie-sEGOlène Royal ont travaillé à des Primaires de la gauche.
    Cette mousse médiatique suffira-t-elle à voiler le temps de l'université d'été de la Rochelle monté par le trio Aubry-Cambadélis-Bartolone, rien n'est moins sûr, mais il est certain qu'elle a gâté dimanche la petite fête champêtre de la Rose à la gloire de Nono Montebourg à Frangy-en-Bresse.

    La stratégie du PS consisterait-elle à se rassembler en rangs dispersés? L'avenir dira si ces opérations dissidentes permettront le gigantesque collage que recherche la gauche.


    Première victime, les Primaires

    Le clan hétéroclite des gnomes a en effet perverti ce système novateur en le confisquant à son profit.

    Nous avons en fait assisté à une farce savante : la comédie du front uni anti-sarko à usage interne. Il s'agissait clairement de prendre -pour leur bien- les camarades de vitesse et de miner le spectacle in du festival d'été du PS en Avignon à La Rochelle par le divertissement off de Marseille. Le grotesque Peillon dans le rôle de la sardine qui bouche le port de Marseille n'a pas fini de faire rire sur la Cannebière. Sarnez n'est-elle pas la femme qui a fait réélire Tiberi maire du 5e arrondissement de Paris? De quel produit transgénique la pastèque orange de Bayrou et la pastèque rouge de Cohn-Bendit vont-ils accoucher sur les étals ? Quelle fade couleur le PS va-t-il arborer aux Régionales, entre le rose brique de Peillon, le cavalier de la reine Royal, le rose pâle de Valls, le socialiste honteux, et le rose soutenu de la sombre Taubira ?
    Benoît Hamon, le fou de la Ch'tite Aubry, a le pompon rouge: "Je ne conçois pas une alliance avec le MoDem". Avec le PCF, tenu à l'écart, aucun problème, en revanche.

    Va-t-elle se bouger ou va-t-elle se figer?

  • Certains considèrent que le Premier secrétaire est condamné à l'immobilisme par l'inertie de sa majorité pourtant forte de présidentiables DSK-Fabius-Delanöe qui caracolent en tête des sondages d'évaluation du PS. Dans l'attente des régionales, la ch'tite maire de Lille gère les affaires courantes et fait le dos rond, convaincue que sa légitimité fera tout le reste.
  • En revanche, si contre toute attente l'amère Aubry se découvrait un désir subi d'avenir et annonçait sa propre candidature à ces Primaires, elle ferait ce que tentent actuellement ses détracteurs: prendre tout le monde de vitesse. Ainsi, les éléphants devraient-ils se mettre en branle et Valls, Peillon ou tout autre jeune lion, pourrait-il encore se faire limer les crocs par un Premier secrétaire en majesté. Y sera-t-elle contrainte pour pousser les Sept Nains de l'atelier Peillon de Marseille à se dévoiler en faveur de Blanche-Neige du marais poitevin, avant que les sondages ne refassent le coup de la présidentielle dans l'opinion...
    Blanche Neige ou méchante reine ?

    Il faudrait que le PS se découvre la motivation qui lui fait défaut

    Le PS se résigne en effet à la force d'appoint d'Europe Ecologie en 2010, et, en 2012, la gauche unie se voit déjà perdante, sachant que c'est le président sortant qui gagne.
    La gauche de Moscou à Pau en est toujours aux velléités de détermination, d'unité et de programme commun... Elle caresse ses pièces, mais rien ne bouge.
    La gauche joue aux échecs en observant les règles du poker menteur !
  • vendredi 21 août 2009

    Peillon nous joue En attendant Godot-sEGO

    Avec Bianco dans le rôle du majordome Royal

    Vincent Peillon, en vedette américaine du show Royal

    Le fugitif lieutenant de Désirdavenir Royal, le temps d'un congrès socialiste, tentera de chauffer la salle socialiste vendredi à Marseille à l'occasion des ateliers de son courant, L'Espoir à gauche, qui précèdent justement les universités d'été du Parti socialiste.

  • En ouvrant ces ateliers de soutien souterrain à la battue et rebattue socialiste des derniers scrutins, Vincent Peillon s'est prononcé pour des primaires au PS, une procédure justement défendue par l'ancienne candidate recalée à la présidentielle de 2007.
  • Jean-Louis Bianco, autre éminence grise de la présidente de Poitou-Charentes, appelle dans Le Figaro à des "primaires ouvertes et assez rapides".

    Les ateliers d'été de L'Espoir à gauche
  • Le PS n'invente jamais rien et c'est ainsi qu'il a déjà eu son « atelier ». « Devoir de mémoire » oblige, ayons donc une pensée émue pour L’Atelier de campagne de Lionel Jospin qui n'était autre que son QG de campagne, où les jeunes du Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS) lançèrent des slogans antifascistes et se mirent à chanter l’Internationale au soir du premier tour de la présidentielle 2002 et de la relégation du candidat de la gauche au troisième rang.
  • Jusqu'à samedi, Peillon -qui n'est pas superstitieux- présidera néanmoins les ateliers d'été de L'Espoir à gauche - courant qui avait soutenu Sa Cynique Majesté Royal lors du congrès de Reims de novembre 2008. Or, si la Ch'tite Aubry « casse les pieds » (sic) de Daniel Cohn-Bendit, Dany-le-Rouge participera en revanche aux travaux de cet atelier de mauvais augureavec Marielle de Sarnez (MoDem) ou Robert Hue (portion du PCF).

    Certes, le Vincent, qui insulta copieusement les camarades socialistes pour leur soutien à la maire de Lille, a changé de ton. Le Peillon de La Rochelle avant le congrès de Reims, qui alors soutenait ouvertement Désirdavenir Royal, s'en était pris à "une dizaine d'individus qui sont éternellement malfaisants" à la direction du PS, "qui ont été de toutes les combines", "assis au secrétariat national depuis 25 ans" et qui "font les constructions les plus compliquées dans les avant-congrès". Pour l'eurodéputé, il fallait "sortir" du parti ces responsables qu'il n'a pas nommés, tout en semblant viser notamment l'entourage de Laurent Fabius, accusé de "fomenter des combinaisons invraisemblables".

    Au moment du congrès de Reims, en novembre 2008, "coup d"Etat", "république bananière", "malfaisants" dénoncaient en choeur les amis de l'amère Royal, avec Vincent Peillon et Manuel Valls en fers de lance. "Putsch médiatique", rétorqua François Lamy, bras droit de Martine Aubry. "Tricheurs!" éructait le philosophe Peillon à l'adresse du courant Aubry. "Menteurs!" lançait Manuel Valls. Et le congrès de Reims devait finir devant les tribunaux...

    Aujourd'hui, le même Vincent Peillon a retrouvé un peu de son urbanité et a déclaré vendredi 21 sur France Inter: "On a besoin de ces primaires, pas seulement pour arbitrer entre quelques élégances de personnes mais pour que la société française se mette en mouvement à nouveau". Dans un premier temps, que ce nouveau rassembleur du PS tente à son tour de mettre le PS en mouvement et ce sera déjà un service rendu à Désirdavenir Royal, mais surtout à la France qui a un cruel besoin d'une opposition intelligente. Pour le reste, le gouvernement s'y emploie, malgré les obstructions systématiques des actuels velléitaires du rassemblement socialiste, de Robert Hue à Zizou-Bayrou (qui ne peut pourtant toujours pas s'asseoir au côté de Dany-le-Vert, le tripoteur-tripoté, du PCF au MoDem (par le biais de l'entremetteuse Marielle), ou de Moscou à Pau.

    Prendre les rivaux de vitesse

    Peillon insiste: "Il faut aller assez vite. Il faut que nous en parlions très sérieusement dans les semaines qui viennent".
    Pour Jean-Louis Bianco, ce processus peut permettre de régler la "crise de leadership" au PS. "J'aurais souhaité que l'on commence à travailler dès maintenant pour organiser un vote des militants à la rentrée. On ne peut pas se contenter d'un conseil national du PS sur une telle question", déclare-t-il dans un entretien publié vendredi dans Le Figaro.
    Les discussions sur d'éventuelles primaires sont théoriquement prévues en juin 2010 à l'occasion d'une convention nationale du PS.

    Nono Montebourg, maître-chanteur

    La méthode New Fabris lui est montée au cerveau.
    Le député socialiste Arnaud Montebourg a-t-il placé des bombonnes de gaz sur le toit de la Rue de Solférino? Envisage-t-il de s'immoler par le feu?
    Il a relancé cette semaine le débat au sein du PS en menaçant de quitter le parti si son premier secrétaire, Martine Aubry, ne consentait pas à des primaires.
    Vincent Peillon et Jean-Louis Bianco désapprouvent le chantage.

  • Jean-Louis Bianco juge "la méthode inopportune". "Sortons des incantations et ne prenons pas de positionnement qui risque de déchirer le parti".
  • "Arnaud est mon ami, mais je lui dis 'je ne crois pas que ce soit la bonne méthode', a dit Vincent Peillon. "Les menaces ne servent à rien, je pense même qu'elles peuvent ne pas servir une cause".
    Le député socialiste affirme encorecque la volonté d'organiser des primaires est partagée par beaucoup au sein du PS, comme "Benoît Hamon, Pierre Moscovici, les amis de Dominique Strauss-Kahn et sans doute une partie de ceux de François Hollande et de Bertrand Delanoë". Fabius dégagerait-il une mauvaise odeur dans la cage d'escalier socialiste ?

    Les deux personnages de la pièce de Samuel Beckett attendent l'arrivée Justifierd'une figure transcendante pour les sauver, mais elle ne vient jamais...