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mercredi 3 juin 2009

Européennes 2009: Hamon, porte parole socialiste sans voix

Pour le sortir des cordes, huit ‘quadras’ socialistes

Les sondages placent toujours le PS derrière l'UMP, entre 19 et 23% au plan national, et même encore moins en Ile-de-France, où Benoît Hamon, est troisième sur la liste PS. Le porte parole ‘play boy’ de Martine Aubry est menacé d’éjection de son unique siège électif. Huit "quadras" du PS, tous courants confondus, se sont donc coalisés mardi soir autour de Benoît Hamon, candidat aux européennes en difficulté.
Cœur à prendre de 42 ans, personne n’en veut, pas plus à Strasbourg qu’ailleurs.

Dans l'Essonne, une cellule de soutien psychologique et politique constituée en une sorte de SAMU a participé à un "speed dating avec l'Europe" d'une heure montre en main, s'exprimant brièvement tour à tour devant un auditoire de 500 personnes, parmi lesquels de très nombreux seniors.

Des paroles de réconfort avant condoléances

Les huit s’étaient alloués six minutes chacun.

  • Benoît Hamon, l'eurodéputé sortant, placé sous assistance respiratoire, a affiché un bon moral : "Le Parti socialiste, il se révèle dans des moments comme celui-là. On a eu tout le monde contre nous et même un peu plus (...) et bien on va leur montrer".
  • "J'ai lu ici ou là que le mot d'ordre de cette soirée ce serait 'il faut sauver le soldat Hamon'", a reconnu Harlem Désir, tête de liste en Ile-de-France et « quadra » quinquagénaire.
    "C'est bien mal connaître Benoît ! Quand le pays plonge dans la crise, notre seul souci quotidien ce n'est pas nous-mêmes, ce sont les Français", a-t-il assuré, appelant toutefois les électeurs à "faire mentir les sondages" dimanche…
  • Manuel Valls (47 ans) a perfusé le malade, en costume cravatte : Face à la "casse sociale" de la droite, c'est à nous de relever le gant ! A nous de redonner un espoir et ça commence ici en Ile-de-France en élisant Harlem Désir et Benoît Hamon !"
  • Le sénateur David Assouline (1959), « quadra » de 50 ans et "ségolénien" entré dans la direction Aubry, a évoqué l'Europe politique, "principale aventure politique de notre génération".
  • Aurélie Filippetti (1973), toujours proche de l'ancienne battue à la présidentielle, a choisi de parler de politique industrielle. Députée d’une région industrielle éprouvée par la crise internationale, elle ne lutte pas par des actes pour sauver des emplois ouvriers mais par des mots pour sauver son emploi personnel. Plutôt que de se représenter à la députation dans une circonscription menacée, elle s'efforce de se délocaliser à Bruxelles…
    "Ce n'est pas qu'en kilomètres qu'on doit compter notre campagne mais plutôt en nombre de salariés jetés sur les côtés" à cause de la crise du libéralisme, a-t-elle estimé. Elle défend son beefsteak et non pas celui de Benoît Hamon, car elle est également considérée en position délicate dimanche dans la circonscription Est.
  • En allusion aux allégeances divergentes des orateurs, Arnaud Montebourg (47 ans) , époux Hortense de Labriffe aujourd'hui proche du premier secrétaire Aubry après l’avoir été de Désirdavenir Royal, a invoqué Vercingétorix qui "avait uni les tribus gauloises face à César". Toujours aussi approximatif et improvisateur peu fiable, Nono Montebourg a fait l’impasse sur la fin de Vercingétorix, vaincu à Alésia, emmené prisonnier par Jules César à Rome comme trophée de son triomphe. En six minutes, Hamon a pu faire le compte de ses camarades…

    Le PS s’est encore trompé d’élections

    Car si l'objectif était de battre le rappel sur l'Europe alors qu'une abstention massive menace, le meeting de Montgeron a également permis à la jeune classe de reprendre ses gammes après des législatives qui en ont ébranlés plus d’un parmi eux et avant les prochaines qu'ils redoutent d'autant plus.

    L'affiche de Mongeron "représente peut-être l'avenir du parti mais depuis longtemps aussi son présent (...) et la volonté de ne pas laisser la droite diriger la France comme elle le fait", a déclaré Benoît Hamon, une nouvelle fois égaré et toujours aussi peu motivé par l’Europe.
    Le PS, sous l'impulsion de sa jeune classe, doit passer de "concurrent à
    Nicolas Sarkozy à concurrent sérieux à Nicolas Sarkozy. C'est notre objectif politique c'est aussi pour ça que nous sommes rassemblés aujourd'hui", a-t-il souligné.

    Obnubilé par la politique intérieure et sa haine de Sarkozy, l’euro-député sortant Hamon a-t-il seulement parlé de l’Europe ?

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