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lundi 4 mai 2009

1er Mai: des étudiants ont occupé l'Hôtel de Ville de Paris

Quel est le lien avec la réforme de l'Université?

Après la Sorbonne (quatre fois!), l'AERES et le CNRS, c'était le tour de l'hôtel de ville parisien d'être (brièvement) occupé le soir du 1er mai. 150 manifestants, selon les meneurs, (atteints de la fièvre porcine) ont brièvement occupé la mairie de Paris vendredi soir, en troisième mi-temps d'une manifestation d'étudiants et enseignants-chercheurs opposés au projet de réforme de l'université, a-t-on appris de source policière.

Ils ont envahi l'Hôtel de Ville, pour des raisons hautement symboliques: il n'avait pas été occupé depuis la Commune de Paris et 1936! Les participants considèrent que les mots d'ordre libertaires, d'autogestion et de désobéissance citoyenne à l'Etat sont toujours d'actualité.
Pendant l'occupation, des interpellations ont eu lieu sur le parvis de l'Hôtel de Ville, au nombre de 8, avec les félicitations du maire socialiste, Bertrand Delanoë.

La préfecture de police a fait état de "quelques dizaines" d'extrémistes dont rien ne prouve qu'ils sont étudiants. Peu auparavant, plusieurs centaines d'étudiants étaient massés autour de l'hôtel de ville de Paris, encadrés par un important dispositif policier.

Selon les media et les déclarations du maire de Paris, les énergumènes appartiendraient à une mouvance autonome ou au collectif "Je ne veux pas rentrer chez moi ce soir". En réalité, les agités avaient des appartenances syndicales et partisanes incertaines.

Ils ont quitté les lieux au bout d'une heure, piteusement. Le raid s'est en effet déroulé de 20h45 à 21h45.
Les organisateurs de la « ronde infinie des obstinés » ont promptement accusé les envahisseurs de diviser le mouvement universitaire en déstabilisant leur noria d'ânes bâtés qui se tenait sur la place. Beaucoup de ces pseudo-étudiants et chercheurs ont pourtant passé leurs nuits à assurer la continuité de cette ronde, qui manquait déjà de monde pendant les vacances de Pâques!
Les empêcheurs de tourner en rond aurait voulu se faire entendre davantage, à l'heure où seules les actions radicales semblent parler aux media.

"Des dégradations très légères" ont été constatées et aucune interpellation n'a été effectuée dans l'immédiat par les autorités, qui ont toutefois procédé à des contrôles d'identité.

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