POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

jeudi 30 avril 2009

Zapatero, Ségo-la-maso, Jégo et la "ridiculitude"

Les braves haussent le ton contre la désobéissance politique Yves Jégo, le secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer, a sèchement fustigé la Toquée Royal après que celle-ci a présenté ses excuses à José Luis Zapatero pour des propos que Laurent Joffrin de Libération impute à Nicolas Sarkozy. Depuis que Sa Cynique Majesté Royal s'en est emparée, il a admis les avoir extraits de leur contexte et donc d'en avoir détourné le sens. Ce journalisme moderne dépasse largement l'insolence ordinaire de la presse d'opposition traditionnelle soucieuse à l'origine de seulement donner des gages de liberté. Or, c'est désormais l'idéal de neutralité politique et d'éthique professionnelle qui est gravement menacé.

La Gelée Royal fait de la désobéissance politique

Pareillement, en se désolidarisant constamment du PS auquel elle est inscrite, mais qu'elle méprise royalement, la battue de la présidentielle désobéit à la volonté populaire qui s'est démocratiquement exprimée en la refoulant. Sa désobéissance consiste à s'affranchir des règles internes de son parti mais aussi au système démocratique qui ne lui ont pas permis de conquérir le pouvoir.
Désirdavenir Royal s'inspire des méthodes émergentes de la désobéissance citoyenne que véhiculent les collectifs et associations comme RESF, Jeudi Noir ou DAL et les partis ou syndicats trotskistes, comme le NPA (Besancenot) ou SUD. Pour exister dans l'adversité, les refoulés du système démocratique surmédiatisent leurs interventions et font des coups médiatiques, qui s'apparentent davantage à de la provocation qu'ils ne résultent d'une réflexion approfondie et cohérente. Le corpus idéologique est réduit au croupion, à sa plus simple expression, en slogans et rumeurs.

Les acteurs politiques sincères au service de la population s'indignent
Mais qu'ont-ils donc fait de la politique?
Ainsi, Yves Jégo écrit-il dans un communiqué: "Totalement incapable de formaliser la moindre proposition pour apporter aux Français la preuve qu'elle serait porteuse de solutions pour répondre à la crise", la présidente de la région Poitou-Charentes "semble avoir pourtant trouvé le filon pour exister dans les médias".
"Elle devrait comprendre combien elle se ridiculise et déshonore notre pays en se flagellant ainsi chaque semaine sur la scène internationale pour des fautes imaginaires", ajoute le secrétaire d'Etat.
"Après la bravitude, faute contre la langue française n'ayant pas fait l'objet d'excuse de son auteur, Madame Royal invente la ridiculitude, désormais symbole de sa dimension politique", déplore-t-il.

Les burlesques de l'activisme anti-libérale

Ils ont nettoyé la mairie de Neuilly au Kärcher, demandé un prélèvement d’ADN à des CRS, attaqué une base nucléaire de la Marine nationale... Ils, ce sont les “artivistes” de la BAC (Brigade activiste des clowns). Leur méthode ? Le second degré. Leur but avoué? Dénoncer les travers de notre société. Drôles, caustiques et déterminés, ils redonnent de la fraîcheur à l'action collective, pensent les braves gens. Leur but inavoué. La déstabilisation révolutionnaire. Rappelez-vous: les clowns étaient aussi au rendez-vous de Strasbourg, quand les 'Black blocks' anti-OTAN cassaient et brûlaient tout sur leur passage.
Ce soir du 21 décembre 2008, rendez-vous était déjà donné au deuxième étage de l'immense Bibliothèque publique d'information (BPI), au Centre Pompidou. « Votre contact sera une jeune fille au bonnet rayé noir et blanc », indiquait le courriel.
Le « contact » vous entraîne alors au rayon littérature. Soudain, des clowns surgis de nulle part arrachent des livres à des complices disséminés parmi les lecteurs, comme des socialistes derrière leur rideau à l'Assemblée Nationale. Sur leurs fausses couvertures sont inscrits au feutre des titres comme La Désobéissance civile, d'Henry Thoreau, La Société du spectacle, de Guy Debord, Le Droit à la paresse, de Paul Lafargue, L'Insurrection qui vient, du Comité invisible, et même « Le Sabotage des trains sous l'Occupation », d'Henri Krasucki (le fameux comptale de la CGT...) et « L'Anarcho-autonomie pour les nuls ».
Un attroupement effaré d'amateurs de littérature se forme pour regarder les clowns déchirer les livres, les jeter dans une poubelle et faire semblant d'y mettre le feu avec de l'« essence pour autodafé ». A peine le temps de distribuer quelques tracts, et les clowns se retirent, laissant l'assistance médusée. Le happening silencieux, une mascarade, ne dure que deux ou trois minutes.
VOIR et ENTENDRE



Les photographes de presse avaient été convoqués; ils avaient accouru. C'est grâce aux journalistes que, non violents ou destructeurs, les réseaux et collectifs subversifs sévissent toujours et que Sa Cynique Majesté Royal bouge encore .

Il ne lui manque plus que le nez rouge ?
Bas les masques!

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