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mercredi 18 mars 2009

Le service minimum d'accueil se répand dans les écoles

Xavier Darcos aura-t-il raison des dernières poches de résistance ?

L’escalade des taux de participation aura-t-elle lieu ?

Toutes les extravagances seront permises, mais les gentils organisateurs sont bien dans leurs rôles : nous en sommes aux pronostics et l’escalade est symptomatique : «De même ampleur» que le 29 janvier pour l'Elysée, «aussi importante», selon François Chérèque, «au moins aussi importante» chez Jean-Claude Mailly, voire «plus forte» du côté de Bernard Thibault...

Or, la participation des enseignants du primaire à la grève de jeudi
devrait être inférieure à celle du 29 janvier, selon les prévisions des syndicats et du ministère. Ce n’est pas l’usage, mais depuis que la Présidente de Région, aux prétentions nationales, Désirdavenir Royal, n’a rien pu faire pour leur CAMIF (siège social à Niort), les instits du SNU-ipp ont compris que les déclarations et les défilés ne préservent pas d’emplois.

Le SMA apparaît comme une nécessité

En multipliant les manifestations et les grèves, les syndicats auront réussi à rendre plus sensible encore la nécessité du service minimum d'accueil. La gauche a invoqué tous les prétextes pour ne pas l’organiser, au risque de mécontenter les familles auxquelles son obstination apporte un supplément de soucis d’adaptation familiale, de fatigues et de dépenses.
Il aura fallu une série d'injonctions de la justice pour que la plupart des grandes villes qui en ont les moyens ne mettent pas plus longtemps de la mauvaise volonté politique à le mettre en place.
La plupart ont maintenant décidé de mettre en oeuvre le service minimum d'accueil (SMA) dans les écoles. La dernière fois, déjà, le SMA avait été possible dans plus des trois quarts des grandes villes, y compris dans des municipalités socialistes, comme Nantes (Ayrault), Lille (Aubry), Angers, Grenoble, Strasbourg, Rennes, et cela malgré des grèves simultanées dans la fonction publique territoriale ou dans les transports.Seules quelques irréductibles - de gauche - refusent toujours d'appliquer le SMA, comme Lens (Pas-de-Calais) dont le député-maire PS, Guy Delcourt, est «plus que jamais déterminé à obtenir l'abrogation de la loi sur le SMA».
Compréhension pour les petites communes

A Paris, Bébert Delanoë a assuré que la mairie «appliquera naturellement» la loi lors de la journée de jeudi, tout en demandant aux parents de ne pas envoyer leurs enfants en classe. (lien PaSiDupes) : ce qui n’est rien moins qu’un appel à la désobéissance civile…
A Marseille, la mairie UMP organise le SMA dans les quatre secteurs qu'elle a remporté, mais la gauche refuse de le mettre en place dans les quatre autres secteurs qu'elle détient. Si les électeurs n’y voient pas de la malveillance politique, c’est qu’ils sont maso de surcroît.

Le compte des municipalités incapables
A Montpellier (252000 hab. et PS), la municipalité a annoncé qu'aucune mesure ne pouvait être mise en place à temps, compte tenu des contraintes du SMA et de la nécessité d'informer les familles.
A Metz (125000 hab.), Dominique Gros (PS) ne devrait pas non plus savoir l'organiser.
S'agissant des petites communes, qui ont des difficultés à trouver du personnel d'encadrement, Xavier Darcos s'était engagé à arrêter les procédures judiciaires à leur encontre. «Le ministre est conscient de la nécessité de reprendre les textes d'application en fonction des particularités et de la taille des communes», avait indiqué un participant au premier comité de suivi de l'application de la loi.

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