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lundi 24 novembre 2008

Le coup de force de Royal fait des dégâts au PS

La fédération du Nord se défend et porte plainte contre Valls
L’intolérable violence des accusations du gang Royal suscite l’indignation du premier secrétaire de la fédération PS du Nord.
Gilles Pargneaux a annoncé dimanche sa décision de porter plainte pour diffamation contre Manuel Valls à la suite des propos qu’il a tenus au nom de l'amère Royal, candidate malheureuse au poste de Premier secrétaire du Parti socialiste.
Ce lieutenant Royal a visé une fédération du fief de Martine Aubry pour suggérer que la maire de Lille aurait des pratiques étrangères au gang Royal ! Même dans les Bouches-du-Rhône ou l'Hérault ? Pari risqué...

Insinuation du doute dans l'opinion, comme chez les militants
Valls a donc ouvert les hostilités, en les étalant sur la place publique pour poser sa patronne en victime innocente. Le second couteau Royal a donc déclaré dans la journée sur Canal+ qu'une plainte serait déposée pour un "faux en écriture" qui aurait été commis dans une section lilloise. Présentation des faits partisane, allégation sans preuve, mais symbolique, "L'annonce des résultats donne 110 voix pour Martine Aubry devant les caméras. Dans le procès-verbal qui est arrivé à la fédération, on lit désormais 130 voix", a affirmé le député de l'Essonne. "Là, il y a eu 20 voix qui se sont portées en faveur de Martine Aubry par un faux en écriture. Il y aura une plainte qui sera déposée", a-t-il dit. Le cas n'a pourtant pas été exceptionnel d'une annonce prématurée: le gang Royal n'avait-il pas exposé sa joie dès 22 h 30? Vaillant avait alors dû calmer le jeu vers minuit en déclarant que les résultats étaient trop serrés pour être proclamés.

La tentative malsaine d’intimidation de Manuel Valls échoue
"Face à ce que j'ai entendu ce midi, j'ai décidé au nom des militants de la fédération du Nord de porter plainte pour diffamation contre Manuel Valls", a réagi Gilles Pargneaux sur Europe 1. "Je dis: ça suffit".
"Depuis 3h du matin, dans cette nuit de vendredi à samedi, Manuel Valls n'arrête pas de jeter l'opprobre contre notre fédération", a-t-il dénoncé.
"Si, effectivement, il y a erreur dans une section lilloise, eh bien, il aurait fallu peut-être qu'on nous le dise", a-t-il ajouté. "Des représentants de la candidature de Ségolène Royal étaient présents tout au long de la soirée dans le bureau centralisateur à la fédération et je n'ai rien entendu comme demande officielle de la part des représentants" de la finaliste de la dernière présidentielle, "ce n'est que hier après-midi".
Et Gilles Pargneaux de conclure: "ce n'est pas le moment de jeter en pâture ce que nous avons pu faire dans notre vie démocratique interne comme le (font) Ségolène Royal (et) un certain nombre de ses équipiers depuis samedi matin".

La souriante candidate brandit la menace, distille le soupçon et au final diffame ses adversaires, aujourd’hui comme à son habitude, pour se hisser ‘démocratiquement’ à la tête du PS, à défaut de la « république du respect ».

Ce forcing populiste viendrait-il à point nommer illustrer les propos du camarade Lionel Jospin à son endroit?

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